Grâce aux réseaux sociaux, j’ai eu la chance de découvrir une jeune femme passionnée, allumée et surtout talentueuse: Léonie Perrault. Venant d’une famille très impliquée dans le sport automobile, Léonie a grandi sur une piste de course. À maintenant 20 ans, elle est toujours autant impliquée dans son sport, en plus d’être aux études. Dans cet article, vous pourrez y lire son parcours et son histoire phénoménale et exceptionnelle.
- Comment ta passion en sport automobile s’est développée ?
Ma passion pour la course s’est développée jeune. Depuis que je suis toute petite, je vais aux courses avec mon père, Yves Perreault, qui a été très impliqué dans le sport automobile, et ce, pendant plusieurs années. Ma passion pour la course ne vient pas seulement de mon père, mais bien d’une bonne partie de ma famille. En effet, j’ai grandi aux côtés de François Lessard, Raphaël Lessard, Anne-Marie Lessard ainsi que Dominique Jacques. Mon équipe est donc principalement constituée de ma famille proche, c’est-à-dire, mon père, mon grand-père et mon grand-oncle.
De 2012 à 2017, mon père participait à des courses et c’est en y assistant que ma passion s’est développée. À ma fête de 16 ans, mon père m’a loué la piste de course et j’ai pu essayer une voiture. C’est à partir de ce moment-là que j’ai débuté la course automobile. L’été suivant, nous avons fait l’acquisition d’un Slingshot. La classe Slingshot est une classe qu’on retrouve généralement sur la terre battue. Cependant, en 2018, l’Autodrome Chaudière avait mis sur pied un championnat de 7 courses, dont une triple couronne et une course Super nationale USA. À l’issue de ces 7 courses, j’ai terminé première au classement en sénior à Vallée-Jonction.
C’est en 2019 que j’ai fait le saut en Nascar Sport Compact Amateur. Ma première année, je la considère comme une année d’apprentissage. Pour ce qui est de mon année de recrue, j’ai participé aux dix courses inscrites au calendrier et je me suis classée 11e dans le championnat. De plus, j’ai reçu le titre de meilleur esprit sportif lors du Banquet 2019 de l’AC.
En ce qui a trait à ma saison 2020, celle-ci fut brève en raison de la pandémie. Lors de la seule course à L’Autodrome Chaudière, j’ai terminé en 6e position. Bien que je n’étais pas souvent derrière le volant, j’ai profité de l’occasion pour me joindre à l’équipe #40 Asselin-Labbé Racing en Sportsman Québec. J’ai eu la chance de spotter Sylvain Labbé en finale pour la première fois. Ce fut une très belle expérience et nous avons terminé 3e.
Cette année, fidèle à nos habitudes, l’équipe a décidé de se lancer dans le championnat local de l’Autodrome Chaudière. Pour le moment, je suis dixième sur vingt-huit pilotes avec 6 courses de fait. Aussi, je me suis fait offrir par Jean-Philippe Bergeron, le pilote de la #18 QC – Nascar Late model & Late Model Sportsman series, de le spotter à l’occasion. À cet égard, le 24 juillet et le 7 août, j’ai spotté Jean-Philipe en finale. Lors de ces deux courses, nous avons terminé respectivement 7e et 3e. Bien que ces journées furent plutôt intenses car je courais aussi lors de ces mêmes journées, le rôle de spotter est quelque chose que j’aime particulièrement faire.
2. Comment te sens-tu lors d’une course?
Avant une course, je me sens nerveuse. Afin de faire diminuer mon stress, j’ai un petit rituel avec les membres de mon équipe. Effectivement, lorsque je suis attachée et prête à me diriger vers la fausse grille de départ, chacun de mes coéquipiers passe me voir et nous faisons un «Chop chop». Ensuite, arrivée sur la fausse grille, je dépose ma main sur le signet funéraire de ma grand-mère qui est attachée sur le « roll cage ». Finalement, lorsque la course commence, le stress redescend et le plaisir embarque.
3. Quel est ton but pour cette saison 2021 et si on parle de long terme, quelles sont tes ambitions ?
Mon objectif pour la saison 2021 est vraiment de m’amuser et de m’améliorer. En commençant la saison, mon but était tout simplement de participer à l’ensemble des courses en NSCA à l’Autodrome Chaudière. Je n’avais pas d’objectif précis en tête, mais plutôt l’intention de m’améliorer tout au long de la saison.
En ce qui concerne mes ambitions sur le long terme, pour le moment, je n’ai pas pour objectif de monter de classe prochainement. À vrai dire, j’ai entrepris un baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement primaire. J’ai donc moins de temps qu’auparavant à investir en courses. Par chance, ma famille m’aide à préparer ma voiture durant l’hiver. D’ailleurs, j’aimerais prendre l’occasion pour remercier tous ceux qui m’aident et m’encouragent dans ma carrière de pilote: Yves Perreault, Normand Perreault, François Perreault, Christopher Cormier Jonathan Guimond, Kathy Laliberté, Alycia Lehoux et Cora Roy. Tout ces gens font une grande différence et font partie de l’équipe. Merci à Centre de l’auto Vallée-Jonction, Centre du Pick-up de Beauce Enr., Construction Yvon Labbe, Étiquesse, Frameco, Clément Poulin pièces d’autos, Gestion Roy électrique Inc., P.O.W. , Perreault Auto, Remeq et Restaurant Nico qui me permettent de vivre ma passion.
Pour les prochaines années, je crois rester dans cette catégorie, mais je ne sais pas si j’embarquerai à nouveau dans un championnat complet.
4. Pourrais-tu nous partager un des tes plus beaux souvenirs en sport automobile ?
Mon plus beau souvenir est certainement ma fête, lorsque mon père avait loué la piste de course pour mes 16 ans. Tel que mentionné précédemment, cette journée fut mes premiers tours en tant que pilote et jamais je n’oublierai cette journée.
5. Que pouvons-nous te souhaiter pour ta saison ?
Pour le restant de la saison, vous pourriez me souhaiter beaucoup de plaisir et peu de bris mécanique.
Vous pourrez donc retrouver Léonie sur la piste, derrière son volant, le 28 août et le 11 septembre 2021 pour ses deux dernières courses pour le championnat local de l’Autodrome de Chaudière.