Les choses ne se produisent pas toujours comme on le veut. Je devais terminer ma participation à l’ÉcoMois de l’AJAC en roulant avec une Jeep Wrangler Hybrid mais Stellantis Canada en a décidé autrement. À la place, j’ai eu droit à la fourgonnette de luxe Pacifica mais en version hybride électrique, un autre véhicule qui était inscrit au programme de l’ÉcoMois. Par conséquent, je devrai remettre mes impressions de conduite de la Wrangler 4xe à plus tard. En attendant, voici quelques mots sur la Pacifica hybride qui, avouons-le, devrait être un choix logique pour des déplacements locaux en famille.
La Chrysler Pacifica est désormais disponible en version hybride enfichable (PHEV)
Je vous ferai grâce des détails esthétiques de la Pacifica vu que j’ai décrit ce véhicule en détail il y a quelques mois dans ce blogue. Toutefois, c’était alors la version «régulière» mais à traction intégrale. Dans le cas qui nous intéresse ici, la version hybride électrique enfichable («Plug-In» si vous voulez utiliser les termes américains) n’est livrable qu’avec la traction avant. Les éléments «techniques» impliquent le V6 à essence de 3,6 litres et deux moteurs électriques, le tout développant quelque 260 chevaux (curieusement, un peu moins que la version à essence régulière) ce qui permet des temps d’accélérations de quelque 8 secondes pour passer du point mort à 100 km/h. Pas si mal pour un véhicule de ce gabarit!
De l’arrière, il est plutôt difficile de distinguer la version hybride de la Pacifica.
Au départ, la Pacifica Hybrid ne se déplace qu’avec le moteur électrique. L’autonomie de la batterie est d’alors environ 50 kilomètres. Passé cette limite, le V6 entre en action mais il continue d’être appuyé par le moteur électrique selon la sollicitation du conducteur. Selon mes impressions de conduite, cette Pacifica équivaut bien plusieurs véhicules de cette motorisation et plus même, ne serait-ce que par sa capacité d’y accepter jusqu’à huit passagers en tout confort. Malheureusement, dans sa configuration hybride, la Pacifica perd sa caractéristique de sièges du centre qui se rabattent dans le plancher (c’est là qu’il y a les batteries!).
L’ensemble «technique» de la Pacifica hybride révèle des fils, beaucoup de fils orange et des boîtes décoratives par-dessus le V6 !
Mon essai fut plutôt court, juste le temps de prendre connaissance avec le véhicule. Selon plusieurs sources, la consommation d’essence de cette Chrysler tournerait autour des 8,0 l./100 km. Éventuellement, j’espère remettre la main sur ce véhicule pour un vrai «road trip», la seule véritable façon d’apprécier tout véhicule, surtout une fourgonnette de ce calibre (qui, en passant, a été votée Meilleure voiture électrique de l’année par l’AJAC en 2020 !). Il est difficile d’en établir le prix exact. Il existe deux versions, la Limited et la Pinnacle et il est possible (toujours possible, je l’espère) d’obtenir plusieurs rabais dus au fait qu’elle est hybride électrique ce qui pourrait ramener son prix autour des 45 000 $. J’y reviendrai certainement.
Plus de 1000 km en F-150
Lorsque Ford a «relancé» son F-150 il y a quelques mois, j’ai eu l’opportunité de vous en faire connaître deux versions, l’originale avec moteur EcoBoost de 3,5 litres et la version «hybride» avec le même moteur mais aidé d’un moteur électrique. Évidemment, pour les besoins de la cause, la version hybride était plus intéressante, surtout pour des déplacements urbains et l’économie de carburant qui en découle. Je n’ai donc couvert que quelques centaines de kilomètres avec chacun des modèles durant la même semaine ce qui n’est pas toujours représentatif des attentes d’un automobiliste voulant en savoir plus sur ce nouveau véhicule.
Le F-150 EcoBoost d’essai…pour une deuxième fois !
Le hasard a voulu que je puisse remettre la main sur la version Platinum à moteur EcoBoost régulier pour quelques jours la semaine dernière. Et je l’ai utilisé pour apporter certains outils imposants à mon fils qui vit en Abitibi. Voilà donc la bonne occasion de faire un vrai «road trip» avec le tout récent F-150 et profiter de son utilité.
Le même F-150 Platinum vu de l’arrière.
Parce que j’entends très souvent des critiques sur un tel véhicule. Fréquemment, on le mentionne comme étant un «ennemi» de l’environnement (les «gros F-150 énergivores») sans vraiment tenir compte du fait que plusieurs gens les utilisent pour leur travail ou pour déplacer leurs outils ou leurs véhicules de loisir. Généralement, ces commentaires (qui valent aussi pour les Chevrolet Silverado, GMC Sierra, Ram, Toyota Tundra, Nissan Titan et leurs variants sport utilitaires) les placent trop souvent dans un contexte urbain. Oui, ils sont plus gros qu’une Corolla. Mais leur utilité en est toute différente.
Essayez de déplacer de tels objets sur un long trajet avec une petite auto…
Le plus ironique, c’est que lorsqu’on sort d’un milieu urbain, on voit bien souvent plus de pick-up que de voitures! En route de Laval vers l’Abitibi, je jouais un jeu avec ma femme lui demandant de deviner quelle marque de véhicule pouvait s’apprêter à nous doubler. Vous vous en doutez, il y a avait alors plusieurs F-150 (à un moment donné, il n’y en avait pas un, ni deux, ni trois mais bien quatre F-150 qui me doublaient l’un derrière l’autre, tous avec une sorte de charge quelconque). En général, les F-150 (et compagnie) servent à quelque tâche!
Le F-150 Platinum que j’ai utilisé s’est avéré un véritable véhicule de grand luxe tant sur l’autoroute que sur route secondaire (et même en ville de campagne!). La charge dans la caisse (qui était très bien arrimée grâce au système d’attaches du constructeur aidant), nous nous sommes retrouvés dans un véhicule extrêmement doux et silencieux. De plus, son V6 était suffisamment puissant pour lui procurer des accélérations impressionnantes et des reprises étonnantes. Mais voici la plus grande surprise. J’ai obtenu une moyenne de 10,3 l./100 km durant ce voyage à une vitesse moyenne d’environ 105 km/h! Si ça ne vous dit rien, sachez que c’est la consommation qui se rapproche le plus de celle d’une berline moyenne comme une Chrysler 300, une Ford Taurus ou même une Toyota Camry avec un moteur V6! Et cela, avec du carburant régulier en plus! Ajoutez à cela la capacité de tirer une remorque allant jusqu’à plus de 12 000 livres! Voilà de quoi répondre à ses détracteurs qui disent ne jamais en vouloir «parce que ça consomme trop!».
L’ordinateur de bord en est arrivé à la même conclusion que moi…une consommation très raisonnable!
Incidemment, ce F-150 est aussi un véhicule à quatre roues motrices (sur commande ou automatique) qui peut se déplacer dans des sentiers modérés (et qui s’avérera presque invulnérable dans la neige en hiver). De plus, comme c’en est le cas pour tous les F-150 4 x 4 vendus au Canada avec les ensembles de remorquage, celui-ci avait cette commande qui permettait à son opérateur de reculer avec une remorque et de placer celle-ci à l’aide de ce bouton rotatif sans même toucher au volant! Et, si vous revenez à mon article initial de mars dernier, vous y verrez des prises de courant dans le flanc gauche de la caisse!
Évidemment, un tel véhicule vient à un prix, dans ce cas, plus de 80 000 $. Mais, c’est le prix à payer pour autant de possibilités. Et, à voir le nombre de F-150 sur la route (et lorsqu’on en analyse les chiffres de ventes étonnants), on ne peut en dénier la popularité. Oh! Juste avant de terminer, méfiez-vous, il y a de la police sur la route 117 qui mène en Abitibi. Et les policiers y roulent en…F-150!
Ma petite folie Lotus
Enfin, plusieurs de mes amis ont vu cette photo d’une «épave» de Lotus Europe sur une remorque derrière le Nissan Armada dont il était question dans ce blogue la semaine dernière. Oui, c’est mon prochain projet.
Mon prochain projet…
Ceux qui me connaissent savent que j’aime reconstruire des maquettes, des miniatures d’automobiles abandonnées ou fortement «abusées» et leur donner une «seconde vie». J’en ai fait à toutes les échelles, 1/32e, 1/25e, 1/16e et même 1/8e. Cette fois, ce sera au 1/1!
Cette Europa est abandonné depuis plusieurs années. Ayant été partiellement endommagée par un feu à l’arrière, certains bricoleurs ont tenté de la modifier…je ne sais trop comment. Il y a moins d’une dizaine d’années, le châssis avait été restauré. Il a même reçu un moteur Renault plus puissant. Mais le travail fut abandonné et le châssis s’est retrouvé à l’extérieur, exposé aux intempéries.
Je l’ai donc retrouvé en pièces détachées et lorsque j’ai montré les photos de l’auto à mon ami Michel Pigeon, celui-là même qui a construit ma Cobra (et quelque 30 autres!), il m’a répondu que c’était du travail mais que ce n’était pas impossible. Surtout pour lui qui sait comment travailler le métal et la fibre de verre.
L’auto est donc maintenant en sécurité où je devrai commencer bientôt un travail de démontage. S’il y aura des pièces à remplacer, j’ai déjà le livre de «construction» de l’Europa avec tous les détails concernant le châssis, la mécanique (en majeure partie empruntée d’autres voitures) incluant les mesures complètes.
Ce sera certes un travail de patience de trois ou quatre ans. Mais j’ai bien l’intention de l’amener à bon port. Et si ce blogue survit au temps, j’aurai certainement la fierté de vous montrer ce que je sais faire avec ce que les modélistes appellent «a glue bomb» ou ce que j’appelle une épave. Un petit brin de folie, quoi!
La Lotus Emira !
Enfin, pour terminer ce blogue, je viens de voir les premières images de la toute nouvelle Lotus Emira, une toute petite GT qui remplacera sous peu les Elise et Exige. Les présentations sont plutôt discrètes mais on y apprend que l’Emira est conçue comme les autres Lotus avec un châssis léger et une carrosserie toute en fibre de verre. Elle sera disponible avec un moteur à quatre cylindres AMG (Mercedes…) de 2,0 litres qui fait 360 chevaux ou un V6 Toyota de 400 chevaux. L’Emira sera la toute dernière voiture de Lotus avec un moteur à essence. Les modèles à venir seront tous électriques…
La nouvelle Lotus Emira sera la dernière auto à moteur à combustion du petit constructeur anglais!