Une émission régulière diffusée en direct, une formule interactive avec l’auditoire. Une émission qui fait du bien à un moment névralgique de pandémie.
À la barre de l’émission Steve Berthiaume et ses collaborateurs Martin Bélanger et Luc Lalancette qui rapportent les faits en prenant position sur des sujets d’actualité du sport automobile.
Total Race Supply, Marc Gergely, assureur, Artiste In Résidence et Lucas Oil, commanditaires de la 15e émission du DIRT Stevie Show 360.
Au programme cette semaine :
– Courir pour gagner des championnats ? Ou courir pour les grosses bourses ?
– Les promoteurs devraient-ils faire moins de course dans une année et faire seulement des grosses soirées spéciales ?
– Les pilotes américains avec une longueur d’avance sur les pilotes canadiens en 2021 ?
– Au tour des Big-Blocks et des World of Outlaw Sprint Car à Bristol
L’animateur offre ses sympathies à la famille Boissonneault à la suite du décès de Diane Boissonneault.
Au tour des Big-Blocks et des World of Outlaw Sprint Car à Bristol
L’événement de l’année du côté de Bristol avec 42 pilotes Modifié. Deux Canadiens, Mat Williamson et Stewart Freisen, ce dernier a coursé en NASCAR dans la Camping World et en Cup, quelques semaines plus tôt, partent favoris. Le pilote Sprint car, des World of Outlaw, David Gravel a établi un nouveau record de piste ½ mile avec un temps de 13.672 sec. Dans les pratiques, Dany Johnson a connu des ennuis mécaniques puisque son moteur a rendu l’âme. Malgré la pandémie, on permet 20% de spectateurs pour l’occasion. Super DIRTcar devrait annoncer, sous peu, leur retour en 2022.
La situation pandémique n’a guère évolué. Les restrictions sanitaires demeurent, à l’aube de la saison. On mentionne qu’on doit atteindre 75% des gens vaccinés ainsi que 20% avec la seconde dose pour espérer un déconfinement rapide.
Pourtant, on assiste à des ventes records de châssis Bicknell, de sièges pour autos de course du fabricant Kirkey, des pièces d’autos Trick Race Parts de Stéphane Lafrance et de Bert Transmission. Toutefois, on se questionne sur les impacts, à long terme, pour ces fabricants.
Cette semaine, c’est au tour du pilote DIRTcar Craig Von dohren, qui remporte une victoire. Ce dernier a, au moins, une victoire, par saison, depuis 42 saisons consécutives.
– Courir pour gagner des championnats ? Ou courir pour les grosses bourses ?
Le pilote en Late Model, Scott Bloomquist, a annoncé qu’il ne coursait plus pour le championnat préférant participer à des événements qui offrent de grosses bourses. Un choix logique qui pourrait insister d’autres pilotes à faire de même. Matt Williamson et Matt Sheppard ont cette même philosophie. Couper dans les dépenses, moins de tours et des plus grosses bourses comme fait le promoteur Brett Deyo dans la série SSTS.
– Les promoteurs devraient-ils faire moins de course dans une année pour faire seulement des grosses soirées spéciales ?
Pour cela, il faudrait entendre les personnes concernées, avec des réunions, dans le but de travailler ensemble. Est-ce qu’on doit se réinventer avec des courses aux deux semaines ? La peur de perdre des pilotes au profit d’autres pistes. Trouver la meilleure solution ne semble pas évident. On le sait, les amateurs sont attirés par de grands événements. Un programme régulier n’est pas la solution à long terme. En 1993, l’ancien promoteur du Cornwall Motor Speedway, Ron Morin, a essayé la formule aux deux semaines, mais cela n’a pas été répété. De plus, selon le clavardage en direct, une forte majorité penche pour des courses toutes les fins de semaine.
– Les pilotes américains avec une longueur d’avance sur les pilotes canadiens en 2021 ? Est-ce qu’on pourrait revivre une domination des Américains qui, dans les années 1980 et 1990, dominaient lors de leur passage au Canada ? Depuis le début de la pandémie, le temps de course pour un pilote canadien a chuté de façon drastique. Le pilote canadien Matt Williamson se questionne à ce sujet. On le sait, les pilotes américains font plus de courses. Toutefois, une certaine parité, lors des dernières années, s’est installée. Espérons qu’il n’y aura pas de dommages collatéraux à court terme.