Le déclic qui a tout changé

Crédit photo : Daniel Mailhot

Bryan Préville

Bryan Préville a sa petite idée sur la pandémie : «La pandémie va sûrement se calmer avant l’été ou un peu après. À voir ce qui se passe aux États-Unis, les promoteurs font tout pour qu’il y ait une reprise. Mais moi,je ne sortirais pas une auto neuve du garage pour seulement 5 ou 7 courses.».

Quand as-tu appris qu’il y avait une pandémie ?

«Dans le mois de mars, en route pour Syracuse pour la dernière épreuve Indoor Racing NAPA Auto».

Que fais-tu durant la pandémie?

«J’accompagne mon père dans son entreprise Jean Préville qui soulève des maisons. Je veux comprendre le rouage de son métier car mon ambition serait de prendre la relève un jour. À part cela, je passe mon temps sur le simulateur de course».

Et l’école dans tout cela?

«J’ai 14 ans, je vais au secondaire. J’ai des révisions en ce moment et j’aimerais obtenir un DEC en administration».

Tu conduis des voitures de course et tu n’as pas de permis de conduire?

«J’aimerais avoir un scooter mais à cause de la pandémie, tout est retardé pour mes cours de conduite. J’ai débuté à l’âge de 9 ans grâce à Carl Labonté et Kathy Caissy qui m’ont fait essayer un Slingshot, le déclic, le détail qui a tout changé!

À 9 ans, j’ai piloté à la piste Action Track USA de Rich Tobias. Mais, si je suis aux courses, je le dois au pilote DIRTcar Michel Fagnan qui nous a fait connaître les courses, à moi et à mon père. J’étais dans son équipe, je passais le balai et je visais des vis. Aujourd’hui c’est moi et mon père qui faisons notre propre maintenance sur nos propres voitures».

Crédit Photo: Daniel Mailhot

Ce sera nouveau pour toi en Sportsman ?

«Pas vraiment. À l’âge de 11 ans, Dominic Lussier m’a fait essayer son Sportsman. Depuis ce temps, j’ai fait quelques courses un peu partout. 2020 serait été ma véritable première saison à St-Guillaume».

La relève!

«Mon rêve serait d’essayer un Sprint Car 410 ou une camionnette NASCAR. Je suis plus un gars de terre battue à l’image de Stewart Freisen.

Dans ma parenté, c’est le hockey ou le soccer avant tout alors que pour mon père et moi, ce sont les courses automobile. J’aurais aimé devenir un joueur de football mais, quand j’ai essayé un Slingshot pour la première fois, l’adrénaline que cela m’a procuré m’a convaincu» affirme-t-il.’  

Les courses vont bien finir par reprendre un jour !

En ce temps de pandémie le jeune Préville se projette comme il peut pour se remonter le moral et maintenir un semblant d’optimisme avant que le premier drapeau vert soit donné. 

Chroniqueur / Photographe
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Archives de Steve Brillant

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