La popularité de la marque World of Outlaws demeure très grande auprès de nos amateurs canadiens et la question est posée à chaque saison sur le pourquoi à savoir les World of Outlaws ne font pas partie du calendrier de nos pistes au Québec et en Ontario. Lors des derniers DIRTcar Nationals en Floride, j’ai réussi à m’entretenir avec certains dirigeants de World Racing Group et avec quelques évènements négatifs qui m’ont été racontés. C’est plus justifiable de comprendre pourquoi il y a de la réticence à venir au Canada, en voici les raisons.
Taux de change élevé = coûts élevés
Malgré le taux de change élevé qui se maintient en ce moment entre 30 et 35%, l’intérêt des promoteurs y est encore, mais ils sont conscients que la marge de profit est plutôt mince et la facture ira malheureusement au consommateur. Le coût de la série WOO Late se situe à plus de 50 000 $ US et la série Sprint Car à plus de 70 000 $, sans compter certaines exigences au niveau assurances et frais de publicités obligatoires. La facture augmente rapidement dans les 6 chiffres et même dépasse ce montant. Il faut donc des conditions pratiquement parfaites pour rentabiliser cet évènement car on jette, en partant, entre 20 000 $ et 30 000 $ par la fenêtre avec le taux de change et certaines exigences.
Peu de collaboration avec nos douaniers
Les dirigeants de World Racing Group ainsi que les gens qui s’occupent de la marchandise pour la vente, nous ont compté deux anecdotes qui ajoutent du poids à leur décision de rester au sud de la frontière.
Lors de leur dernière visite, les douaniers auraient exigé un montant assez significatif en garantie aux dirigeants de la série, afin de régler certains détails administratifs et le montant exigé est pratiquement la marge de profit et même plus, selon ce que nous avons compris. Ce serait le même stratagème à tous les ans.
Ils ont également donné beaucoup de fil à retordre aux gens qui s’occupent des remorques de vente de marchandises aux couleurs de la série, au retour vers les États-Unis, les douaniers ont gardé la remorque sur place pendant 6 jours, les dirigeants de la série ont déboursé plus de 10 000 $ et il y a eu implication au niveau politique afin de faire bouger le dossier.
Ces pertes monétaires et la possibilité élevée que ces histoires se répètent dans un avenir rapproché, laissent peu d’intérêts à revenir au nord.
Situation géographique et changement de pays
Comme la plupart des séries qui voyagent, ils ont un groupe régulier qui suit la dite série et les promoteurs se servent de ces réguliers pour faire la promotion de leur évènement. Je ne vous apprends rien aujourd’hui, notre situation géographique n’aide en rien alors qu’ils doivent parcourir des milliers de kilomètres supplémentaires en plus de se plier aux demandes administratives afin de traverser au Canada. Ce que nous avons appris c’est que près de la moitié des équipes ne rencontreraient pas les exigences actuelles pour sortir à l’extérieur du pays, donc il devient difficile de vendre un produit quand tes vedettes sont contraintes à rester aux États-Unis.
Dans une ère où l’on demande aux promoteurs de renouveler le type d’évènements à offrir aux amateurs, ce genre d’histoire ou de raisons s’appliquent également à d’autres séries du genre, il devient donc de plus en plus ardu d’ajouter de nouvelles séries qui seront capables d’amener non seulement une quantité appréciable de voitures, mais également à un coût abordable pour les fans.
c,est ça Martin notre beau Canada,un pays qui ne peux déloger 6 ou 7 indiens qui barre nos voies ferrées et notre économie mais qui sont très bons pour nous faire chier lorsqu,on traverse leur douanes.Je comprend très bien tous ces chauffeurs de ne plus vouloir se faire écœurer et perdre temps et argent en venant nous visiter.Il nous faudra aller les voir aux U.S.A en payant 40& de plus et en se faisant chier à notre tour à la frontière.Viva Kanada et viva el Quebeko libra.Amateur de courses.ne lâchez pas,ça commence à sentir là poussières.