Que faut-il améliorer au Super DIRT Week ?

Crédit photo : Daniel Mailhot

Retour sur le Super DIRT Week 48

Maintenant que la 48e édition est chose du passé, revenons sur les points positifs, négatifs et à corriger pour les éditions à venir pour le Super DIRT Week du côté d’Oswego.

Points positifs

Du côté positif, la quantité d’inscriptions à Oswego fut impressionnante avec 312 voitures ayant passé l’inscription avec plus de 100 Sportsman en présence et 80 inscriptions en Gros-Blocs et 358.

Les équipes qui continuent à mettre le paquet sur le côté esthétique, plusieurs nouvelles couleurs pour le Super DIRT Week, cela amène une autre dimension à l’évènement.

Les amateurs et coureurs ont semblé apprécier le spectacle offert lors de la journée du samedi avec la finale 358 en soirée.

World Racing Group met beaucoup d’efforts à améliorer les infrastructures, le côté amusant a semblé plaire à plusieurs personnes. La nouvelle tente avec DJs et musiciens est une bonne idée pour faire lever le party après les courses et pour les gens restant sur le site pour s’amuser un peu.

La foule était encore impressionnante samedi et dimanche, la grande estrade était pleine. Cependant il y avait beaucoup de places dans l’estrade avant, mais ce ne sont pas les gradins idéals pour des courses sur terre-battue, le son et la poussière qui ne sortent pas de ceux-ci, encouragent les gens à aller s’assoir ailleurs.

Un 2e Canadien qui enlève les honneurs du Billy Whittaker 200 en Mat Williamson, quelle saison il a en 2019! Sa victoire combinée à l’abandon de Sheppard vient de ramener une course au championnat des plus excitantes avec Brockville et Charlotte sur l’horaire! Williamson a maintenant une avance de 10 points sur Sheppard avec 3 évènements à conclure.

Bravo à tous nos pilotes québécois qui ont réussi à se qualifier dans les 4 catégories.

Points négatifs

Les finales de dimanche n’étaient certainement pas les meilleures. La piste a été malheureusement réduite à une ligne de course notamment pour la finale des Gros-Blocs, elle ressemblait étrangement à Syracuse avec les nombreux trous qui s’étaient formés dans les tournants 3 et 4.

Les nombreux jaunes dans la finale des 200 tours, elle n’a jamais pris un rythme soutenu et ouvrir les puits après les 4 tours sur le jaune ralentissait encore plus la finale, ceci a enlevé beaucoup de saveur.

Très déçu de la quantité de voitures dans les évènements satellites en 358, la semaine avait bien débuté avec 40 voitures à Utica-Rome, mais le nombre a diminué de beaucoup pour Weedsport et Brewerton avec 24 le jeudi soir pour une finale payant 5 000 $. Avec 80 voitures inscrites à Oswego, les équipes auront fait des choix difficiles.

Le terrain d’Oswego n’absorbe pas très bien les précipitations, de nombreuses roulottes sont restées prises sur le terrain en début de semaine et à notre arrivée dimanche matin, le terrain était extrêmement mou dans le stationnement principal avec la pluie de la veille. Disons que ce n’est pas le grand terrain asphalté de Syracuse…

C’est une cédule un peu terne avec les 4 divisions DIRTcar en vedette, aucune classe en invitation, sauf les Sprint Cars à Fulton le samedi soir.

Suggestions

Afin d’éviter les courses de jour le plus possible, devrait-on repenser à un remaniement du calendrier surtout à Oswego? Se servir du jeudi pour les temps chronométrés et qualifications en après-midi et soirée, ensuite le vendredi, on fait les dernières chances en Pro-Stock et 358, le samedi même chose avec les dernières chances en Sportsman et Gros-Blocs. On garde la journée de dimanche comme dernier recours. Cela permettrait aux équipes de voyager le dimanche avoir leur journée complète du lundi. Oui on coupe dans les satellites, mais je crois que les équipes priorisent et vont s’en tenir à Oswego pour les années à venir, faute de ressources monétaires et humaines…

On doit revoir la formule des tours sur les jaunes durant la finale de 200 tours. On écoule un temps fou alors que l’on élimine les 4 tours et ensuite on ouvre les puits, les équipes n’ont pas de sentiment d’urgence durant l’arrêt au puits et cela enlève au spectacle. Ce que je ferais, je compterais 5 tours, tu ralentis la vitesse de la voiture de contrôle, tu donnes accès aux puits dès le 2e tour au jaune et tu repars beaucoup plus vite. Oui on comptait seulement 4 tours, mais souvent on en faisait 8-10-12 tours, on aurait pu couper facilement 30 minutes à cette finale.

Pour les épreuves satellites, la participation est en déclin depuis des années, mais la différence n’aura jamais été aussi flagrante que cette année, 2 des 3 soirs n’ont même pas été capable d’avoir un peloton complet dans la semaine la plus populaire de l’année et surtout avec la quantité de voitures inscrites. Est-ce qu’il faudrait revoir le format de ces évènements? Est-ce que 3 soirs consécutifs en plus d’Oswego c’est trop? J’ai senti plusieurs équipes vraiment au bout du rouleau rendues à dimanche, ce sont de très longues journées pour eux, ce ne sont pas des vacances. Si on regarde les gros évènements en Late ou en Sprint Car, on se concentre sur cet endroit et en soirée, les DIRTcar Nationals et World Finals en sont de bons exemples, cela permet aux équipes de respirer un peu et de profiter de la journée.

Comme mon collègue Steve Brillant mentionnait, il semble qu’une entente de prolongation est imminente pour la continuité à Oswego surtout que le 50e anniversaire est dans 2 ans… Avoir l’appui politique autant de l’état que municipal est un gros atout dans les mains de World Racing Group. Cela rapporte beaucoup à la ville durant cette semaine d’activités. Il n’y a pas beaucoup d’options dans l’état de New-York près de la frontière canadienne pouvant accueillir 300 voitures en compétition et entre 12-15 000 amateurs… Oswego prouve que oui!

Chroniqueur
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Archives de Martin Bélanger

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