Leçons de conduite hivernale de Subaru

Leçons de conduite hivernale de Subaru et véhicules de l’année selon l’AJAC

Décidément, je dirais que je suis gâté par Subaru. Non seulement ce constructeur japonais a-t-il, dernièrement, mis à ma disposition presque tous ses nouveaux modèles, de l’Ascent aux Crosstrek et tous ses véhicules reconduits mais tout récemment, ses représentants canadiens m’invitaient à son école de conduite hivernale Subaru Winter Experience qui ne se tient que quelques semaines dans la région d’Eagle River dans le Wisconsin!

Dans mon cas, cet évènement n’a duré qu’une seule journée, soit le mardi 12 février dernier. Mais quelle journée ce fut! Ce que j’ai fait à ce programme, je n’aurais jamais eu l’opportunité de le faire sur les routes et constater les multiples qualités de ces autos! Peut-être aurais-je pu vivre quelque chose de semblable avec un constructeur très haut de gamme. Mais pas avec des voitures aussi abordables ou aussi sportives!

J’ai donc pris un vol de Montréal à New York, puis vers Minneapolis-St-Paul et enfin un petit saut vers Rhinelander au Wisconsin, tout près d’Eagle River (vous vous souvenez que Jacques Villeneuve, l’oncle, y gagnait des courses de motoneige à cet endroit dans le passé?). C’est à cet endroit (surnommé Snowmobile Capital of the World) que Subaru y tenait son évènement Winter Experience de février et mars et ce, pour la deuxième année de suite.

Les Subaru WRX STI de la Subaru Winter Experience.

Ce programme pourrait s’adresser à tout le monde, même si vous ne possédez pas de produits Subaru. Toutefois, à quelque 1500 $ par personne (auquel il faut ajouter les déplacements et les accommodations), ce n’est pas à la portée de toutes les bourses. Cependant, le programme fournit tout le reste, des véhicules aux instructeurs. Et notez qu’il y a plus de temps de piste que de cours en salle. En fait, il n’y a pas de présentations en classe. On saute directement dans les voitures pour attaquer les divers plateaux créés par l’école de conduite Flatout Sweden aidée du groupe DirtFish de l’état de Washington sur le lac gelé Dollar de l’endroit.

Y neigeait!

Subaru concentre ses activités autour de trois véhicules pour cette expérience, le coupé BRZ à propulsion arrière seulement (moteur quatre cylindres à plat de 2,0 litres développant 205 chevaux), la berline sportive WRX à traction intégrale (moteur quatre cylindres à plat turbocompressé de 2,0 litres faisant 268 chevaux) et la berline de performance WRX STI aussi à traction intégrale avec différentiel central ajustable (moteur quatre cylindres à plat turbocompressé de 2,5 litres faisant, lui, 310 chevaux). Les BRZ et WRX étaient disponibles avec des boîtes manuelles ou automatiques et les STI avec des boîtes manuelles. Toutes les autos étaient des voitures de série sauf pour quelques décalques sur les carrosseries et les pneus Lappi à crampons, des produits spécialisés suédois créé pour les épreuves sur glace.

L’Experience utilise des pneus spécialisés Lappi à multiples crampons.

Les créateurs de cette école dirigée, entre autres, par Patrik Sandell, pilote professionnel de l’équipe Subaru Rally Team USA , ont dessiné divers plateaux destinés à amener les participants à bien connaître les véhicules à partir de simples manœuvres d’évitement d’obstacle en freinant à fond utilisant l’antiblocage des roues pour contourner l’obstacle.

Il a fallu déglacer les essuie-glaces plusieurs fois durant la journée.

À partir de là, les instructeurs (qui ne sont pas à bord des autos mais qui prodiguent leurs conseils par interventions radio) dirigent les participants vers des circuits façonnés sur la glace qui deviennent de plus en plus rapides. Si les BRZ étaient les plus difficiles à conduire sans dérapages notables, les WRX étaient certes les plus stables dans de telles conditions non seulement grâce à leur traction intégrale mais aussi par les divers modes d’aide au pilotage incluant le choix de Track qui conserve une partie de l’assistance électronique de la stabilité mais qui désactive l’antipatinage. Évidemment, les STI étaient les plus impressionnantes à conduire avec leurs aides modérées (sans toucher cependant au différentiel central ajustable) ne serait-ce que par la puissance du moteur.

Notre point de ralliement sur le lac Dollar gelé!

Le plateau qui m’a le plus impressionné fut le dernier qui était, en fait, un circuit de pratique pour les pilotes de rallye. Et c’est là que j’en ai profité pour monter à bord d’une BRZ pilotée par Sandell lui-même et le filmer en action (vous trouverez un de mes textes plus élaborés sur Auto 123, le client qui m’a envoyé à cet évènement : https://www.auto123.com/fr/actualites/conduite-hivernal-subaru-wrx-sti-brz-2019/65601/ avec des bandes vidéo à venir). Encore une fois, j’ai eu une superbe leçon de conduite…

Les STI, les voitures les plus rapides sur place!
Les étonnantes BRZ à propulsion!
Les pauvres instructeurs ont dû passer la journée à l’extérieur!

Ce n’est certes pas donné à tout le monde de se payer un tel programme. Toutefois, je continue de dire que nos gouvernements devraient encourager de telles organisations chez nous (je pense ici à des écoles de pilotage sur glace, celles se tenant à Mécaglisse à Notre-Dame-de-la-Merci me vient en tête) afin d’enseigner aux conducteurs québécois qu’il y a d’autres choses que les freins à appliquer en cas d’urgence sur nos «belles» routes glacées ou enneigées. Et, pourquoi pas incorporer de telles activités à des cours parascolaires ? Je rêve trop, peut-être?

Le seul incident notable, une sortie de route en règle qui a nécessité l’aide de tout le groupe pour sortir la voiture du banc de neige. Elle était conduite par des journalistes de Los Angeles…

Les voitures de l’année selon l’AJAC

En tant que membre de l’Association des Journalistes Automobile du Canada (AJAC), c’est un peu de mon devoir de vous transmettre le résultat des votes que nous avons pris au cours de l’année et surtout lors du Festival des Essais d’octobre dernier (publiés dans ce blogue) qui ont mené au dévoilement de la voiture et du véhicule utilitaire de l’année au Salon de l’auto de Toronto de la semaine dernière. Dison que c’est un peu tard dans la saison mais il faut que ça se fasse dans la Ville-Reine car c’est dans cette région que se trouvent presque tous les bureaux-chefs des constructeurs automobile qui ont pignon sur rue au pays.

Donc, le prix de la Voiture de l’année a été décerné à Kia pour sa Stinger et celui de l’utilitaire de l’année à Jaguar pour son VUS I-Pace, un véhicule tout électrique dont il a été question ici même dans ce blogue en octobre dernier. Éventuellement, je compte vous faire mieux connaître la Stinger, une berline sportive relativement abordable disponible avec la propulsion arrière ou la traction intégrale.

Le petit Lincoln MKC s’appellera Corsair

Lincoln, la division des véhicules de luxe de Ford, a enfin confirmé que la version 2020 de son petit VUS MKC (dont il a été question dans ce blogue la semaine dernière) changera de nom pour devenir le Corsair, ce que j’avais déjà publié dans ce blogue dans le passé.

Félicitations à Toyota pour sa victoire au Daytona 500

Étant mordu de NASCAR depuis des années, je ne puis passer sous silence la spectaculaire victoire des voitures Toyota au Daytona 500 de dimanche dernier. Trop d’observateurs prévoyaient une victoire de Ford ou de Chevrolet mais c’est plutôt Denny Hamlin au volant de sa Toyota Camry no 11 qui a vu le drapeau à damiers le premier suivi de ses coéquipiers de l’équipe de Joe Gibbs, Kyle Busch (Camry no 18) et Erik Jones (Camry no 20) qui l’ont suivi de près. Seul le champion 2018 de NASCAR, Joey Logano (Ford Mustang no 22) aurait pu les inquiéter mais il n’a pas réussi à le faire au tout dernier tour!

Dernière heure…

…voici une photo que j’ai prise hier soir…une Ford GT en construction…en quelque part au Québec. À qui appartient-elle? Ce sera une auto de course..je vous en reparle…