Cornwall quand la poussière remplace la pluie

Crédit photo : Pierre-Chamberland

Enfin un dimanche sans possibilité de pluie. J’attendais ce moment avec impatience. Ce 8 juin, j’étais du côté du Cornwall Motor Speedway, témoin privilégié de cet événement tout comme la communauté des courses dans les gradins, dans les puits, ou derrière un volant. Voici ce que j’ai vu, ce que j’ai ressenti et ce que je veux vous partager.

Cornwall ose faire différent et ça fonctionne !

Il y avait 122 voitures dans les puits pour un show régulier avec 5 classes et une classe invitées pour la modique somme de 20$. Les amateurs en ont eux pour leur argent.

Pour ne pas reprendre le texte de mon collègue Maxime Cashman nous sommes d’accord avec la façon de faire de Cornwall pour finir a une heure raisonnable.

Pas de niaisage, pas de fla-fla inutile, pas de présentation des pilotes, pas 4 de large, pas d’interview ou de prise de photo après chaque finale on garde cela pour la fin. Vers 22h les courses étaient terminées et tous pouvaient retourner chez eux à une heure respectable. Toutefois, lors des grosses séries la direction va s’ajuster. J’aime ce concept plus de classe en moins de temps.  

Côté piste, en qualifications, il y avait d’une seule ligne de course ce qui a pu inquiéter certains, mais lors des finales nous avons eu droit a deux lignes de course qui ont offert un bon spectacle. La poussière était au rendez-vous.

La première course 2025 pour Lightning Sprint Québec

Il était temps l’hiver a été long, la seule classe qui n’avait pas encore eu l’occasion de s’élancer cette saison, les Lightning Sprint Québec, piétinait d’impatience à l’idée de retrouver enfin la piste du Cornwall Motor Speedway. Après trois annulations causées par la pluie, le moment tant attendu est enfin arrivé. Le spectacle était au rendez-vous et déjà nous avons eu droit a plusieurs dépassements. Les qualifications ont été rapides à moins de 2 minutes chacune.

Lorsqu’on regarde la liste, des pilotes ont observé le peu de recrues cette saison alors que le noyau est solide

Un noyau solide, peu de recrues.

En jetant un coup d’œil à la liste des inscrits cette saison, on constate moins de recrues. Le peloton repose sur un noyau de pilotes expérimentés et bien établis. Une stabilité qui assure un niveau de compétition relevé.

Le tour payant chez les Lighting Sprint !

À la fin de chaque finale, un tour est pigé au hasard. Le pilote occupant la position correspondant à ce tour, verra remettre un bonus de 100$ ajouté à sa bourse de la soirée !

Exemple : Si le 12e tour est tiré après une finale de 20 tours, le pilote qui était en12e position au 12e tour empoche les 100$ !

Plus de directeur de course.

Les Lightning Sprint n’ont plus leur propre directeur de course. Benjamin Chouinard m’expliquait qu’il était difficile de trouver quelqu’un pour une saison complète du même coup on économise des sous. Maintenant ce sont les directeurs de course de chacune des pistes à qui incombe la responsabilité.

Les Lighting Sprint Québec seront de retour le 10 août prochain.

Soulignons, la belle victoire d’Étienne Arpin. Il s’agissait de sa 2e victoire en carrière, la première a eu lieu à l’autodrome Drummond en 2023.

Elliot Gamache. Changer la donne !

Le travail que nous abattons actuellement ne se reflète pas encore dans les résultats. ce n’est pas le début de saison espéré. Bris de moteur, des départs qui ne nous avantagent pas, mentionnent Fred Gamache.

Son avenir à temps plein à Cornwall comporte de grands défis dont celui du financement.

Elliott réalise un top 5 lors de finale Sportsman ce qui est encourageant pour la suite. 

Une quatrième pour Lance Willix

Mine de rien, Willix a le vent dans les voiles en signant sa 4e victoire de la saison. 2 victoires à Can-Am Speedway, une du côté de Fulton samedi soir et une à Cornwall dimanche. Après la finale Willix mentionnait que l’état de la piste était pour parfait son style de pilotage.

Cette fois, c’est la bonne pour Tristan Ladouceur !

Belle soirée en Sportsman où le pilote local Tristan Ladouceur a livré une performance sans faille, menant la finale de bout en bout pour décrocher une victoire bien méritée devant les siens.

En entrevue d’après-course, Tristan a rappelé qu’il s’était retrouvé dans une situation semblable l’an dernier, mais que cette fois, pas question de laisser filer la victoire. Tristan a su tirer les leçons du passé pour livrer une course impeccable du premier au dernier tour.

Jackson Gill découvre le Québec et reste sur sa faim

En visite au Québec pour la tournée canadienne des Gros Blocks, l’Américain Jackson Gill a plongé dans l’univers des pistes d’ici. Malgré la barrière de la langue, il a rapidement senti la passion des amateurs et l’ambiance chaleureuse qui règne autour de nos autodromes. « Il faut vivre ça au moins une fois dans sa vie », a-t-il confié. Mais côté performance, le pilote originaire de l’État de New York reste sur sa faim. Ses résultats en sol québécois n’ont pas été à la hauteur de ses attentes. Une petite déception pour un compétiteur qui vise toujours plus haut. Heureusement, il a su redresser la barre en fin de week-end en terminant deuxième dimanche, juste derrière Lance Willix.

Chroniqueur / Photographe
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