(Trois-Rivières, Québec) Finalement, le beau temps a triomphé au Grand Prix de Trois-Rivières. Les spectateurs qui se sont déplacés en ont eu pour leur argent. Les courses à l’affiche aujourd’hui ont parfaitement rempli le mandat qui leur avait été confié.

Les légendes modifiées ont ouvert le bal

Les légendes modifiées ont eu l’honneur d’inaugurer la dernière journée de la 54e édition du Grand Prix de Trois-Rivières. Un contingent de 30 bolides a pris le départ à 9 h 00. Les légendes modifiées étaient accompagnées sur la piste par les voitures « Modlite » qui, habituellement, roulent sur terre battue.

Les bolides de cette série sont revenus pour une seconde épreuve aujourd’hui en fin de journée, tout juste après la course vedette de la série NASCAR Canada. Sérieusement, et j’écris cela bien humblement, les petits bolides de cette catégorie ont fait le boulot. Une série qui n’était à peine qu’une expérience il y a quelques années est maintenant devenue, selon moi, un incontournable. Pour ce qui est des « modlite », c’est surprenant de les voir rouler sur un circuit de rue en asphalte, mais ils ont bien fait le boulot.

Résultat des legendes Modifiées, GP3R 2024

Course #1 (samedi am)

1: Ben Landry
2: Alex Jeanotte
3: Simon lemieux

Course #2 (dimanche am)

1: Frédérick Savard
2: Maxime Pelletier
3: Vincent Fournier

Course #3 (dimanche pm)

1: Alex Jeanotte
2: Frédérick Savard
3: Vincent Fournier

Resultat INEX

Course no 1:

55 Sonny Roy

34 Riley’s O’Connell

127 Alexandre Guay

43 Devin O’Connell

Course no 2:

34 Riley’s O’Connell

55 Sonny Roy

127 Alexandre Guay

43 Devin O’Connell

Course no 3:

34 Riley’s O’Connell

55 Sonny Roy

127 Alexandre Guay

43 Devin O’Connell

La course de samedi Modlite
1er kyle honour
2e eric lamothe
3e stéphane dugré
4e francis laliberté dnf

La course de dimanche matin
1er kyle honour
2e eric lamothe
3e francis laliberté
4e stephane dugré

Course de dimanche soir
1er eric lamothe
2e francis laliberté
3e stephane dugré
4e kyle honour dnf

La Formule 1600, oui mais…

Oui, c’est vrai, il n’y avait pas beaucoup de voitures en piste en Formule 1600. Mais cela n’a pas empêché les participants de se donner à fond et de participer eux aussi à la fête. Bertrand Godin (No. 77), dont la dernière participation au Grand Prix remontait à 2019, a été solide tout au long de la fin de semaine. Cependant, il n’a pas été en mesure de tenir tête au jeune Connor Clubine, qui l’a emporté.

J’avais quand même une certaine réserve, il faut bien l’avouer : 12 autos en piste, ce n’est pas élevé. Cependant, le spectacle a tout de même été relevé. La série est maintenant sous la direction de Jacques Deshaies. Celui-ci devra, au cours des prochaines années, lui redonner ses lettres de noblesse. Si on se fie à la réussite actuelle de la Coupe Nissan Sentra, il ne faudrait pas se surprendre de voir revenir la F1600 à l’avant-plan sous la férule de Deshaies.

Top 3, Formule 1600 (course 2 de 2)

1-	Kyle Honour (No. 20)
2-	Eric Lamothe (No. 25)
3-	Relly O’Connell (No. 34)

La « Super Production Challenge »

J’ai demandé à mon ami « Yoda » ses impressions sur la dernière course au programme de la « Super Production Challenge ». Il m’a répondu : « De l’action il y a eu, Camaro en feu il y avait. » En effet, la superbe Camaro numéro 24 commanditée par « Lessard Buick|Chevrolet|GMC » de Shawinigan et La Tuque n’a pas pu se faire justice, car rendue pratiquement à la mi-course, un feu a éclaté sous le capot.

Sur les 31 bagnoles qui ont pris le départ, 26 ont réussi à rallier le fil d’arrivée. Parmi les abandons notables, on compte Guillaume Labbé (No. 5), Marc Héroux (No. 24), et Nathan Blok (No. 88). Comme mentionné dans un article précédent, la « Super Production Challenge » est divisée en trois catégories. La majorité des participants se retrouvaient principalement dans la division « Production ». Les pilotes y sont allés à fond la caisse, car pour eux, c’était la dernière course du week-end, et des points précieux étaient en jeu pour la course au championnat.

La coupe Nissan Sentra

Avec une victoire et une troisième position aujourd’hui, Valérie Limoges est ressortie grande gagnante de la fin de semaine dans la Coupe Nissan Sentra. Une série qui est maintenant en pleine maturité et qui surtout attire l’attention du côté de l’oncle Sam.

Le champion en titre, Alexandre Fortin, n’a pu rallier le fil d’arrivée, contraint à l’abandon au 16e tour. Les voitures sont belles, et surtout, c’est la préparation et la qualité du pilotage qui font la différence au bout de la ligne. Un championnat, plutôt une coupe, qui gagne à être connu.

Coupe Nissan Sentra (Course 2 de 2)

1-	Éric Chaput (No. 116)
2-	Matthieu Miron (No. 191)
3-	Valérie Limoges (No. 777)

NASCAR Canada ou un derby de démolition

Bon, par où commencer, car de l’action, lors de la course vedette de la fin de semaine, il n’en a pas manqué. À moins que je me trompe, seules deux voitures sur les 32 qui ont pris le départ en sont sorties indemnes. Salutations à Jocelyn Fecteau (No. 77), qui a été récompensé par sa patience en ramenant sa voiture sans aucune égratignure en dixième place.

Ça a bardé tout au long de l’épreuve, initialement prévue pour 60 tours (pourtant, la première neutralisation est arrivée seulement au 17e passage). Il aura fallu 72 tours pour décider du vainqueur. La course d’aujourd’hui était très importante pour le championnat. Kevin Lacroix (No. 74) a été contraint à l’abandon. Andrew Ranger (No. 27) a dû passer, à la toute fin, par les puits, poussé par une remorqueuse, car son véhicule a manqué d’essence. Tous les points sont précieux pour la course au titre et peuvent faire la différence à la fin de la saison.

Lors du dernier tour, Marc-Antoine Camirand n’a pas été trop inquiété, puisque derrière lui, ça se battait férocement pour le second rang. Alex Labbé (No. 36), dont la voiture était dans un état de décrépitude avancée, en avait plein les bras avec Raphael Lessard (No. 7) et L.P. Dumoulin (No. 47). Il a finalement tenu le coup pour terminer second.

Dans la salle de presse après la course, plusieurs parlaient de la manœuvre de Raphael Lessard sur L.P. Dumoulin. Un geste qui a permis à Lessard de s’emparer de la troisième marche du podium. Certains se questionnaient sur la pertinence du geste de Lessard d’avoir poussé Dumoulin vers le mur de façon assez musclée. C’est vrai que le NASCAR est un sport de contact, mais quand même. On ne doit pas oublier que nous étions en présence ici d’un pilote qui, il y a à peine deux semaines, ne devait pas participer au Grand Prix, versus un triple champion de la série qui, lui, espère toujours avoir sa chance pour la course au titre.

Peut-être que Raphael voulait impressionner les dirigeants de « Spire Motorport », qui font acte de présence dans les grandes ligues du NASCAR. Cependant, je ne suis pas certain que de s’y prendre de cette façon était la solution idéale. Une quatrième position aurait quand même été un bon exploit pour le jeune Beauceron qui, dans l’ensemble, a connu une excellente journée de travail.

Top 5, NASCAR Canada

1-	Marc-Antoine Camirand (No. 96)
2-	Alex Labbé (No. 36)
3-	Raphael Lessard (No. 7)
4-	L.P. Dumoulin (No. 47)
5-	D.J. Kennington (No. 17)

L’invitation CVQ a clos l’édition 2024

Un total de 13 voitures « vintage » a eu l’honneur de clore les activités de la 54e édition du GP3R. Ce n’était pas la course la plus spectaculaire, mais pour les spectateurs restants, elle terminait bien la fin de semaine. Les voitures étaient belles et les pilotes ont relevé le défi. Espérons qu’ils reviendront en 2025 pour la 55e édition du Grand Prix avec peut-être un plateau plus relevé et, en prime, quelques belles pièces.

Top 3 (Invitation CVQ, dernière épreuve du weekend)

1-	Jean-Pierre Ouimet (No. 59)
2-	Bertrand Dupuis (No. 172)
3-	Paul Bisonnette (No. 167)

En conclusion

La 54ieme édition du GP3R est maintenant derrière nous. Heureusement que les journées de samedi et dimanche n’ont pas été un copier-coller du vendredi car ça aurait été une catastrophe.

Finalement, comme le dit le proverbe, tout est bien qui finit bien. Vraiment, j’ai eu beaucoup de plaisirs à côtoyer les différents collègues des autres médias. J’ai déjà hâte à 2025.

Que les dieux bénissent les rois de la course et longue vie au GP3R !