Des « Gros Blocs », des classes et des mécontents.

Crédit photo : Rick Young

Trop de classes … une histoire qui se répète !

J’étais présent pour la Série Canadienne Gros Blocs pour les trois premières éditions ! La plus récente épreuve était à Cornwall, mais le problème était le nombre de classes présentées. Assurément, avec plus de 160 voitures présentes, c’était un coup de circuit pour l’organisation, mais la condition de la piste a grandement souffert de cette programmation pour les Gros Blocs. Depuis les dernières années, il semble vraiment y avoir une problématique d’y inclure trop de classes dans une seule soirée de courses. Je ne sous-entends pas que les classes secondaires sont inutiles, mais avoir près de 5-6 classes dans une soirée de courses, ça abîme le circuit, et les courses qui se terminent près de la limite du couvre-feu ne sont pas séduisantes pour attirer une nouvelle clientèle. Je ne suis pas contre l’idée d’organiser deux soirées comme à la fin de l’année avec Drummondville, où l’on invite près de 10 classes, mais nous devons réduire les classes pour les soirées importantes, surtout lors de la présence des Gros Blocs.

La meilleure structure pour une soirée importante est d’avoir un maximum de 3 classes, avec une seule course majeure. On se concentre sur les Gros Blocs, c’est ce que nous voulons voir ; les autres classes auront leur moment de gloire une autre soirée. J’ai un exemple concret avec le 17 juillet à Cornwall, avec le 100 tours Sportsmans, le 55 tours Modifié, et la présence des Mini-Stocks. On ne se complique pas la vie, on épargne la piste, c’est beaucoup plus attractif pour les nouveaux spectateurs, car on arrive vite aux finales.

J’ai l’impression qu’on veut faire plaisir à tout le monde, mais concentrons-nous sur les Gros Blocs ; pour les programmes réguliers, il n’y a aucun problème à inclure 2-3 classes de soutien supplémentaires. Évidemment, je n’ai pas été surpris par la condition de la piste à Cornwall : depuis les dernières années, je n’ai jamais vu une piste collante à Cornwall, sauf si la pluie venait à s’en mêler durant la soirée. J’ai hâte de voir la STSS, mais je crains que plusieurs pilotes utilisent leur moteur 358, c’est la réalité avec la courte piste de Cornwall. En revanche, les gens s’attendent à un show de Gros Blocs, mais Cornwall ne sera jamais opportun pour les moteurs à 900HP. Cependant, le spectacle est toujours au rendez-vous avec la piste, il y a toujours plusieurs lignes de course pour les pilotes.

Semble-t-il qu’on n’aime pas les sports compacts… Vraiment ?

 Je peux vous assurer qu’avec les deux ou trois finales auxquelles j’ai assisté, j’ai toujours eu un excellent spectacle. Je constate que certains pilotes ne lisent pas toutes nos chroniques en entier et n’écoutent pas non plus Flash Info 360 Magazine tous les lundis, où nos collaborateurs parlent en détail de chacune des classes. En effet, plusieurs de mes collaborateurs glissent plus souvent qu’à leur tour des mots positifs à leur égard., mais malheureusement, vous ne remarquez pas les passages sur votre classe. Ainsi, nous voyons votre mécontentement dans les commentaires, prétendant qu’on vous ignore, et un autre média, assez opportuniste, profite de l’occasion pour vous séduire, et toute franchise, c’est tant mieux, ça fait parler en bien de votre classe. Pour la finale à Cornwall, elle était très palpitante avec les dépassements, les quatre de large, les multiples contacts entre les pilotes et la lutte âprement disputée pour la première place. Chapeau aux pilotes, je n’ai rien à reprocher à cette classe, toujours présente avec plusieurs pilotes et un excellent spectacle.

Nous arrivons très prochainement au meilleur moment de l’été avec la venue de la série américaine STSS et SDS. J’ai hâte de voir si un pilote québécois réussira à remporter une victoire sur le sol canadien. Nous avons appris récemment l’acquisition d’une voiture Gros Blocs par Sébastien Gougeon ; disons qu’à Drummondville, nous venons d’ajouter un grand nom qui peut se permettre de croire à la victoire. Si nous pouvons bien voir un gagnant québécois sur nos pistes, il y a de fortes probabilités qu’on le nomme à Drummondville avec David Hébert, Félix Roy, Steve Bernard, Sébastien Gougeon et Mathieu Desjardins, ou à Cornwall avec Félix Roy.

Sur ce, croisons les doigts pour que dame nature soit coopérative durant ces soirées. Pour cette fin de semaine, nous allons avoir une course régulière à l’Autodrome Granby et le RPM speedway. Pour ma part, je serai présent le 13 juillet à Drummondville et le 17 juillet à Cornwall.

Bonne fin de semaine !

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