(Vallée-Jonction, Québec) Des courses, du soleil, des gens de bonne humeur et des gradins remplis à pleine capacité. Les grands patrons de l’Autodrome Chaudière ne pouvaient certainement pas demander mieux pour la deuxième épreuve de la saison de la série NASCAR Canada.

En plus de la série NASCAR Canada, les pilotes de la série Sportsman Québec et NASCAR Truck étaient présents sur place. J’ai du mal à utiliser le terme « série de soutien » car je trouve que cela réduit leur importance. Néanmoins, les gladiateurs du bitume de ces deux catégories se sont donné à fond et le spectacle offert n’en était pas moins spectaculaire.

Écho (écho écho écho) des puits

Pour l’instant, la jeune vedette locale Raphael Lessard n’a que deux autres courses à confirmer cette saison dans la série NASCAR Canada, à savoir ICAR et Montmagny. Rien n’est encore certain quant à sa participation au Grand Prix de Trois-Rivières, ce qui serait en soi une catastrophe.

Alex Labbé n’aura pas beaucoup de temps pour se reposer puisqu’il sera en piste ce week-end à Sonoma dans la série Xfinity. Il s’agira de son second passage en 2024 dans l’antichambre du NASCAR. Il sera derrière le volant de la voiture « 07 » de l’écurie SS Green Light Racing.

Un total de 21 voitures ont pris le départ de cette deuxième course de la saison. Je n’ai pas compté le nombre de voitures qui ont pris part aux deux sorties jusqu’à présent. Un impressionnant contingent de 17 Québécois prenait le départ. Peut-être qu’un jour la série s’appellera NASCAR Québec, qui sait ?

Parlons courses

Un total de 11 camionnettes de la série NASCAR Truck ont pris d’assaut l’ovale de l’Autodrome Chaudière. Anthony Lessard, pilote du bolide 192, a remporté la victoire. Tandis que dans la série Sportsman, Frédérik Ladouceur (No. 51) était à la recherche d’une troisième victoire cette saison et d’une sixième victoire consécutive. Malheureusement, il n’a pas pu continuer sur sa lancée puisqu’il a terminé deuxième derrière le gagnant Anthony Lessard (No. 192). Non, je ne me suis pas trompé puisque Anthony a remporté les deux épreuves de soutien.

Bien entendu, on ne peut passer sous silence la course du jour, soit la NASCAR Canada. Le résumé de la course se décrit comme suit : Une partie de celle-ci a été menée par Marc-Antoine Camirand (No.96), une autre partie a été menée par Kevin Lacroix (No. 74) et c’est finalement Andrew Ranger (No. 27) qui est revenu en force à la toute fin pour aller chercher la victoire.

Le podium se décrit comme suit : Andrew Ranger (No. 27), Kevin Lacroix (No. 74) et Marc-Antoine Camirand (No. 96).

• Andrew Ranger s’empare de sa première victoire de 2024 lors du Bud Light 300

L’épreuve, divisée en deux segments de 150 tours, a dans l’ensemble été tranquille. D’ailleurs, dans la seconde partie, aucune neutralisation n’a dû être signalée par les officiels. Ce qui fait que la course s’est déroulée à vive allure. Deux têtes d’affiche de cette fin de semaine, soit Raphael Lessard (No. 48) et Alex Labbé (No. 36), n’ont pu se faire justice puisqu’ils ont été victimes d’abandons. C’est bien dommage, car ils auraient sans aucun doute été des joueurs majeurs à la fin.

Plusieurs pilotes ont dû composer avec des ennuis mécaniques, ce qui a fait que la course est devenue, pour certains, un long marathon.

Les équipes auront une pause de trois semaines avant de prendre la route vers Avondale, Terre-Neuve, pour la troisième course de la saison qui se déroulera au Eastbound International Speedway.

Une belle journée

Les amateurs ont répondu à l’épreuve puisque l’événement a fait salle comble. Il y avait du monde partout. Il faut dire que tout était parfait, le soleil et la belle température étaient au rendez-vous. L’Autodrome Chaudière est maintenant devenu un incontournable de la série NASCAR Canada. Une bonne partie de la foule est restée sur place après la course de NASCAR Canada pour assister à l’épreuve de la série Sportsman, c’est tout à leur honneur.

La course d’aujourd’hui n’était pas la meilleure à laquelle j’ai assisté, mais elle a quand même fait le boulot. Il est certain que le volet québécois attire la masse et finalement c’est tout le monde qui en profite. Certains pilotes travaillent plus sur leur voiture que d’autres, selon le budget. Reste que ceux-ci demeurent toujours accessibles pour les amateurs qui ne se gênent pas pour leur poser des questions (qui sont souvent plus que pertinentes).

En conclusion

« Attaboy », c’est tellement le fun de faire partie d’un événement comme aujourd’hui qui respire la course. Salutations aux gens de la place, particulièrement à Christian Cazes qui est toujours très serviable et surtout très accueillant.

Bon, après deux fins de semaine de courses d’affilée, j’ai épuisé ma réserve de « air-lousse ». Je vais donc profiter d’une, deux ou trois semaines de congé en espérant regarnir ma banque pour la prochaine sortie.

Que les dieux bénissent les rois de la course !