Tomy Moreau; un talent exceptionnel qui n’a pas peur des défis.

Crédit photo : Pierre Chamberland

  

Je pensais mettre la production de textes sur pause pendant la saison hivernale, mais je vais devoir repousser ça à plus tard. À bien y penser, c’est finalement une bonne chose que de ne pas trop éloigner l’écriture de mon quotidien, histoire de ne pas perdre la main. Le texte numéro un était un défi en soi parce que je n’en avais jamais produit auparavant. Comme je vous l’ai déjà mentionné dans un texte précédant, j’étais loin d’être une «bolle» à l’école et je devais mettre véritablement mes tripes sur la table pour étudier et espérer, et je dis bien espérer, et ce n’est pas exagéré d’avoir 65% de moyenne générale. Si j’atteignais, en quelque sorte, mon but, j’étais le gars le plus heureux sur la terre. C’est d’ailleurs quelque chose dont je suis hyper fier d’avoir accompli, sois d’être le seul membre de la famille à avoir poussé les études aussi loin et d’avoir obtenu mon diplôme en communication et en théâtre à l’université d’Ottawa.

Donc, pour pas que mon intérêt s’estompe, il vaut mieux que je m’y remette. Cette petite tape dans le dos ou encore ce bon vieux coup de pied dans le derrière est parfois nécessaire dans mon cas pour que les choses avancent. Pas que je manque de motivation, mais seulement que la confiance en soi n’est peut-être pas toujours au rendez-vous. Je crois que la production de textes pendant la saison morte peut être aussi riche sinon plus que pendant l’été parce que les pilotes doivent faire un récapitulatif, un bilan, de leur saison. Le matériel est là! Il faut juste aller le chercher et développer les idées dans le but de dresser un portrait complet et bien senti de ce qui s’est passé. Vous me racontez vos histoires, vos saisons, et vous vous dévoilez un peu plus à chaque fois que l’on a une conversation ensemble et je l’apprécie grandement. Manifestement, le plaisir que vous en retirez en lisant mes textes et en les partageant sur les différents réseaux sociaux me donne ce petit «boost» supplémentaire pour poursuivre l’écriture.

Êtes-vous prêts ? On repart la machine.

         Il est dans le paysage des courses automobiles depuis plusieurs années déjà. Sans être un passage obligé, mais nécessaire pour le développement d’un pilote, il a commencé en karting sur asphalte. La transition de l’asphalte à la terre battue, pour poursuivre l’aventure de la course automobile, était inévitable. Il a été recrue de l’année en Slingshot en 2012. Il a gagné le championnat en Lightning Sprint en 2020 et en 2021. La famille a commencé à voyager aux États-Unis à raison d’une course par année en 2016 jusqu’en 2022 où il évolue maintenant à plein temps. Tomy Moreau a un potentiel énorme et son parcours est plus qu’impressionnant. Une discussion qui a été fort agréable et je compte bien vous en faire profiter du mieux que je peux. L’été 2024 est juste à la sortie du virage et les équipes ainsi que les pilotes sont déjà à l’œuvre afin préparer les bolides et la saison à venir. Cela dit, j’ai voulu avoir les premières impressions de Tomy sur sa saison 2023. J’ai discuté un bon moment avec ce dernier et il se disait très satisfait de ses résultats:

«En général, oui, 5 victoires. Je n’ai jamais eu ça. On est parti en feu dans le mois de juin. En avant souvent, 4 victoires. C’était fou raide. Puis le mois d’août a été difficile jusqu’à la fin du mois où on est revenu en avant jusqu’à la fin avec de belles performances. Puis, une méga victoire. Donc, en général, je dis oui. C’est pas ce que je voulais, mais oui bien content».

Je ne suis pas sur la terre battue depuis aussi longtemps que certains d’entre vous. Pour moi, une victoire est une victoire. Quand tu vas jouer dans la cour des grands et que tu te permets une victoire aussi importante que celle au Sweet Springs Motorsports Complex, c’est seulement d’en rajouter une couche de plus à un été déjà bien victorieux:

«Le show me showdown au Missouri est une course qui existe depuis des lunes en l’honneur d’un monsieur décédé. C’est prestigieux la gagner pis je l’ai fait».

  Je lui ai dit, à la blague, qu’il va falloir l’appeler monsieur Moreau à l’avenir, mais à lui de me répondre non SVP…loll et que le simple fait d’avoir gagné à des places historiques importantes le rendait extrêmement fier. C’est tout en son honneur.

         Je vous glissais un mot sur l’importance qu’a eu l’obtention de mon diplôme pour la suite des choses. Autant sur le plan personnel que sur le plan professionnel, ça m’a fait grandir et cette assurance qu’il me manquait pour avancer dans la vie est très vite devenue un outil important de mon coffre. Il y a assurément des événements qui sont arrivés dans ma vie sans que je le sache réellement et qui y sont pour beaucoup dans la réussite de mon parcours scolaire. Je pense que l’on crée notre propre chance et que, forcément, notre destin en est affecté. Pour Tomy, et je ne parle pas nécessairement d’argent, mais cette victoire au Missouri lui a permis, en tant que pilote, de se faire un nom dans le monde de la course automobile sur terre battue et d’augmenter grandement sa confiance:

«Oui beaucoup de confiance. Okay, je suis capable de battre les meilleurs, des connexions dans le monde des courses qui sont venues me parler. Tsé, j’ai mis mon nom sur la map. J’arrive, personne ne sait qui je suis, pis je gagne».

        

La saison dernière a été parsemée de rendez-vous manqués parce que Dame-Nature en a décidé autrement. Au final, c’est tout près de trente programmes de course qui ont pu être présentés. Rien pour lui laisser des moments de répit afin de pouvoir se reposer et de recharger les batteries, le pilote de Sherbrooke roule une deuxième voiture, un plus petit sprint, en plus de son sprint qu’il utilise pour la série sprint CRSA. Ça ne semble pas donner de mal de tête plus que ça à Tomy et toute son équipe quand vient le temps d’organiser son été:

«Dans le fond, le but principal est que l’on suit notre série sprint CRSA. Donc, quand on a des week-ends de libres avec la série, on décide est-ce qu’on va courir ESS ou d’autres séries ou encore la plus petite. On vérifie les disponibilités pis les courses pis on y va pour ça».

En poursuivant la discussion avec Tomy, il me disait que la série CRSA donne de très bonnes bourses de fond de points. C’est évidemment important pour lui de suivre la série au complet. Dans le cas contraire, s’il n’est pas dans les points avec la série CRSA et que l’occasion se présente de courser avec la petite voiture, il peut décider de le faire. Pour ce qui est du calendrier des courses avec la petite voiture, c’est une décision que seul le grand patron peut prendre:

«Ça, c’est vraiment le propriétaire qui décide dans mes fins de semaine off. Il prend souvent la plus payante, ce qui fait du sens pis on y va».

         S’il y a une seule ligne de course un beau samedi soir, je me dois d’user d’un peu plus d’ingéniosité pour tenter de sortir les meilleurs clichés possibles. Évidemment, tout doit être pris en considération pour que la photo que l’on recherche soit parfaite. Le vent, le soleil, les nuages, la façon que l’on arrose la piste sont bons nombres de facteurs que je tente d’analyser le plus possible pour y dénicher les meilleurs «spots» pour la prise de photos. Tout comme les pilotes qui doivent s’adapter à la piste chaque soir, c’est un travail d’analyse et d’adaptation. Je me mets dans la peau de Tomy une seconde. Je me rapproche de la vérité en disant qu’une saison complète, avec deux voitures en plus, peut friser les cinquante programmes de course.

«Je te dirais le volant, le power stearing de la petite étant électrique, tu n’as pas besoin de tourner énormément pour faire une curve. Donc, il faut que tu sois doux en fait. Je te dirais tout est tellement vite. Avec la petite coté volant et quand je reviens dans le sprint, je trouve que ça devient slow, faque je n’ai plus de seconde coté volant pour penser» renchérissait Tomy sur la plus grosse adaptation qu’il a  à faire quand il passe d’une voiture à l’autre.

         Je n’ai jamais vraiment demandé à mon père la raison exacte pourquoi il a voulu partir une piste de course sur terre battue à Chibougamau au début des années 80, mais comme il a baigné dans la mécanique toute sa vie, ça dû se faire tout seul. En plus de ça, il a été professeur en mécanique automobile à la polyvalente. Ses amis les plus proches n’ont pas dû être trop difficiles à convaincre pour se lancer dans l’aventure. Tout ça pour dire qu’il faut une étincelle qui nous anime pour se jeter dans le vide sans savoir nécessairement si le projet va fonctionner. Vous connaissez la suite! C’est très vite devenu une histoire de famille et la sortie à faire le dimanche après-midi. Il a coursé sur la terre avant de faire la transition sur l’asphalte quelques années plus tard.

         Pour le pilote du Sprint #22, l’expérience qu’il peut acquérir en étant assis derrière son volant est la raison principale qu’il l’a poussé à faire deux classes:

«Plus de tours, plus de courses, plus de temps derrière un volant, plus d’apprentissage. Un tout de tout ça je te dirais ça aide beaucoup». 

Avec un emploi du temps aussi chargé durant l’été, il n’a visiblement pas peur des défis: «Non effectivement! Euhmm, si ça peut m’aider dans le développement, let’s go». Vous me voyez venir avec la prochaine question. Pour être constamment sur la route, à l’extérieur de son chez soi, il faut forcément être aveuglé envers le sport que l’on pratique. Pour ma part, depuis que j’ai redécouvert les courses sur terre battue au Stadiaume de Saint-Guillaume, je suis littéralement retombé en enfance. Et comme ça faisait quelques années que j’avais en ma possession un appareil photo, je me suis dit pourquoi pas joindre l’utile à l’agréable. Plusieurs facteurs me font aimer la course automobile et le fait que mon père a piloté une voiture de course pendant des années n’est certainement pas étranger à tout ça. Pour Tomy Moreau, le fait que la course automobile ait ce petit côté que l’on ne peut pas prévoir est un facteur non négligeable pour justifier son attirance envers la course automobile:

«L’adrénaline, la vitesse! Le fait que chaque tour est imprévisible. Chaque soir est différent pis la mécanique j’adore ça».

         Mon frère, cinq ans plus jeune que moi, a toujours eu de bonnes notes à l’école. Il était bon dans les sports comme le hockey et la course à pied. Il a notamment participé aux Jeux du Québec qui se déroulait à Lachine et participé à plusieurs compétitions régionales et provinciales. C’était en quelque sorte mon idole parce que le petit «mauzus» lolll avait du succès dans tout ce qu’il entreprenait. Plusieurs médailles en course à pied et quand c’était le temps d’un examen important à l’école, il s’installait pour étudier la veille et «pouf» un 87% était écrit dans le haut à droite de la première page de son examen. Tout le contraire de moi! Je l’avoue, ça me faisait chier un peu, mais bon…hihi J’ai demandé à Tomy qui il idolâtrait pour être autant focus sur la course:

«Ben, mes 2 idoles ont toujours été Bryan Clauson et Jason Johnson. Pour le charisme des 2 équipes, côté familial,  la façon qu’ils font leurs affaires, c’est comme ça je veux faire».

         Pour être honnête avec vous tous, j’ai dû faire quelques petites recherches parce que je n’avais aucune idée de qui il me parlait. Alors, pour ma culture personnelle surtout, et peut-être la vôtre, qui sait, Clauson est un pilote américain originaire de Sacramento en Califonie. Le 7 août 2016 lors d’une course des Belleville Midget Nationals, il percute le mur puis un autre pilote frappe sa voiture partie en tonneau. Les organisateurs de la course annoncent son décès le lendemain matin. Il était âgé de 27 ans. Il est le 5e pilote le plus victorieux de l’USAC (United States Auto Club) avec 112 victoires. Il prend part à trois épreuves des 500 miles d’Indianapolis avec comme meilleur résultat, une 23e place en 2016. Jason Jonhson est, quant à lui, originaire d’Eunice en Louisiane. Il a fait son premier départ avec les Outlaws en 1998 avant de signer une première victoire en 2003 au Texas Motor Speedway. Il a obtenu cinq championnats au sein de l’ASCS (American Sprint Car Serie… 2008, 2010, 2012, 2013 et 2014). Il a signé plus de 250 victoires en carrière. Il a également été nommé la recrue de l’année avec les Outlaws en 2015. Lors de la course du Jim Boyd Memorial, au Beaver Dam Raceway, le 24 juin 2018, alors qu’il luttait pour la position de tête, au 18e tour, il est impliqué dans un sérieux accident. Il succombe à ses blessures plus tard à l’hôpital. Il était âgé de 41 ans.

         J’aime bien, que ce soit dans les puits en début de journée ou encore juste avant que les pilotes ne prennent le départ, prendre des photos un peu à leur insu. J’aime bien que le résultat ne paraisse pas trop télégraphié et ait l’air plus naturel que si j’avais demandé à la personne avant; s’il vous plaît, est-ce que je peux prendre une photo? Et comme j’y ajoute ma petite touche bien personnelle, mes photos sortent du lot et on est capable de dire, sans l’ombre d’un doute, que cette photo-là est de Pierre Chamberland. Ce qui fait qu’à la post-production, je garde souvent celle où les yeux sont fermés, un pouce en l’air ou encore une poignée de main est faite avec son mécano. Je me suis donc interrogé sur ces moments précis et me suis demandé qu’est-ce que les pilotes pensent quand ils ont leur moment bien à eux. C’est certain que tous pensent à la victoire, mais qu’en est-t-il de Tomy quand il ferme les yeux deux secondes juste avant d’embarquer sur la piste pour sa finale: «Ça dépend où je pars, mais normalement, c’est go, va en avant tu es capable. Tu l’as déjà fait faque fait la même chose 110%, 25 tours à fond, let’s go». Aux yeux de certain, ça peut laisser paraître un sentiment d’arrogance, mais moi j’adore ça quelqu’un qui a confiance en ses moyens et qui pousse ses propres limites dans le but de devenir le meilleur de sa profession. 

         On se fait donner des surnoms relativement pour ce que l’on est, ce que l’on fait. Ça fait partie de notre personnalité. Évidemment, j’ai cherché à comprendre d’où provenait «The Canadian Kid» sur le dessus de sa voiture Sprint. Il me confiait qu’il n’y a pas de raisons particulières mis à part qu’il est jeune et qu’il est originaire du Canada. Cela dit, un autre pilote de la série l’a quelque peu mis au défi et ça en prenait pas plus pour que Tomy appose le surnom sur sa voiture: «Haha Trevor Years, qui course avec moi, un soir m’a dit tu devrais mettre ça sur ta wing. La semaine d’après, je suis arrivé avec».

         Le 31 décembre dernier, Tomy et toute son équipe se sont déplacés du côté de Tulsa en Oklahoma pour le dernier rendez-vous de la saison avec le Tulsa Shootout. Tomy coursait dans la Wing A Class où plus de 400 pilotes se sont inscrits. L’événement se déroulait du 26 au 31 décembre dernier. C’est un des plus gros événements de course intérieur au monde. C’est quatre jours de qualifications et de courses. Juste pour sa classe à lui, Tomy me dressait le portrait de ce à quoi il devait faire face durant la durée des compétitions pour espérer se frayer un chemin jusqu’à la grande finale: 40 qualifications, 4d-main, 4c-main et 8 b-main. Juste le fait d’être présent pour l’occasion me fait dire que Tomy n’a absolument pas volé sa place.

«C’est la 2e année, donc, moins de stress, mieux préparé. Évidement, ça été de meilleurs résultats. C’est pas si pire, j’ai fini top 96 faque tsé. L’an passé, ma semaine a fini le jeudi pis là ben je me suis rendu au dernier jour le dimanche. Donc, progression! (rire)».

Malgré la nette amélioration comparativement à l’an dernier, Tomy admet que ça été dur moralement et difficile à accepter de ne pas avoir réussi à se qualifier pour la grande finale parce qu’il ne sait pas quand l’occasion va se représenter:

«Il y avait 410 gars d’inscrits dans ma classe pis j’ai passé proche d’aller à la prochaine étape qui était le «Last Chance». Normalement, quand tu fais le Last, y’en prenne 8 sur 16. Donc, 50% de faire la finale. Tu es dans les meilleurs et j’ai passé proche d’aller là. Donc, ça juste été genre dur à accepter de pas être qualifié parce que, okay, c’est quand ma prochaine chance de faire la finale. Tu ne sais pas. Ça peut prendre 5 ans tsé».

Écoute mon chum, je crois que tu te dois d’être ultra fier de tout ce que tu as accompli lors de ces quatre jours de courses. Tu n’as nullement à rougir de tes performances. Il me racontait que le bond qu’il a fait comparativement à l’an dernier est gigantesque. Pour reprendre ses propres termes, c’est comme un «jump»  de 200 pilotes (rire). Il a terminé 6e dans le D-main en 2022 et 10e dans le B-main cette année.

        

En poursuivant la conversation avec Tomy, j’ai poussé la réflexion un peu plus loin en lui disant qu’il était un peu trop dur envers lui-même. Qu’il devait être fier de ce qu’il avait accompli pendant ces quatre jours de courses. En plus, ce qui rend l’accomplissement encore plus mémorable est qu’il n’y a pas grand québécois qui ont réussi à faire ce qu’il a fait.

«Ouais, ben en fait, aucun québécois était allé avant moi que j’y aille. Tu as raison! J’ai toujours été super dur avec moi, mais je sais ce que je suis capable de faire, ce que je peux faire. Donc, quand ça ne se réalise pas, c’est dur».

         Malgré un calendrier écourté en raison des courses qui ont été annulées ou reportées, je crois que c’est un vrai tour de force ce que Tomy a réalisé. Je n’ose pas imaginer ce qu’il aurait pu accomplir avec un calendrier complet. Pour le bonheur et le plaisir de tous, les Empires Super Sprint seront à nouveau de passage au Cornwall Motor Speedway le 23 juin prochain et Tomy m’a confirmé à 110% qu’il sera présent. Un peu moins sûr pour Drummondville, mais croisons-nous les doigts pour que le bolide #22 soit des nôtres. La saison estivale frappe à nos portes et les équipes travaillent déjà depuis un bon moment sur les autos et sur les réglages. Pour ce qui est des objectifs que Tomy s’est fixé pour la saison 2024, je vous le donne en mille; rien de moins que le premier rang est dans sa mire:

«Victoire et championnat, pas plus simple que ça».

         Voilà pour ce nouveau chapitre de mon aventure de l’écriture qui se termine. Un texte légèrement plus court que les autres, mais je dirais un peu plus complet où je me suis permis des questions, sans dire plus pointues, mais plus précises. Tout comme pour mes photos, j’aime bien sortir du lot et faire les choses différemment. Et comme le résultat semble plaire à la majorité d’entre vous, on continue dans la même direction.  Merci encore mon ami de m’avoir accordé du temps afin de répondre à mes questions. C’est plus qu’apprécié. J’espère que je vous ai fait découvrir Tomy sous un autre jour, soit en tant que pilote, mais aussi en tant que personne. Je te le souhaite ton championnat avec beaucoup de victoires et, advenant le cas que ça arrive, on remettra ça pour un deuxième topo.

Bonne chance pour la saison 2024!

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