Une fois c’est bon, mais deux c’est mieux !

Crédit photo : Rick Young

Jordan Poirier champion ESS 2023

Une fois c’est bon, mais deux c’est mieux ! Remporter la première fois le championnat Empire Super Sprint est marquant dans la carrière d’un pilote. Réussir à le faire deux saisons consécutives est un exploit en soi. Jordan Poirier connait ses meilleurs moments, il est au zénith de sa jeune carrière comme pilote Sprintcar.

Jordan a repris le flambeau de son oncle Steve Poirier multiple champion ESS. C’est connu au Québec, les amateurs sont friands de course de Sprints et de voir un des nôtres réussir de la sorte soulève une admiration sans bornes.

Une saison où personne ne pouvait prétendre à l’avance le vainqueur. Pas moins de 15 pilotes différents dans le cercle des vainqueurs en 24 départs. Plus de 80 pilotes différents ont pris part à la série ESS. Depuis la création de cette série américaine en 1983, Jordan fait partie des 14 pilotes qui ont remporté le prestigieux championnat.

‘Jordan avoue que la saison fut quand même plutôt difficile, on a eu de la difficulté à trouver de la vitesse à certains points dans l’année. On a malgré tout réussi à rester très constant avec 15 Tops 5 et 22 Tops 10 en 24 courses, ce qui nous a permis de gagner le championnat.’

Une course au championnat des plus serrées jusqu’à la toute fin avec un adversaire coriace en Shawn Donath qui termine 2e au championnat.

‘Shawn était très rapide cette année, il est arrivé avec une nouvelle philosophie de châssis et ça a semblé lui porter fruit pour une partie de l’année, mentionne Jordan.’

Les hauts et les bas de la saison de notre champion !

‘Comme chaque saison, il y a certains hauts et bas. Nos 2 victoires à OCFS et Can Am sont définitivement des points hauts alors que la voiture qu’on a endommagée à Freedom est notre point bas, indique Jordan.’

Lorsqu’on examine de plus près le calendrier 2023, on s’aperçoit que plusieurs courses seules et isolées n’étaient pas favorables à notre pilote québécois qui devait parcourir plusieurs Kilomètres. Jordan a surmonté cet obstacle, toutefois, je me pose la question suivante : si rien n’est fait, est-ce que Jordan sera aussi enclin à suivre cette série à temps plein ?

‘Pour la saison 2024, encore rien n’est décidé, on va voir avec les calendriers qui vont sortir et on décidera à partir de là… ajoute Jordan.’

En fin de saison, Jordan s’est procuré un Sprint 410. Deviendra-t-il le 1er pilote québécois à remporter une finale 410 ? Vous allez me dire que mes commentaires sont rapides certes, mais je crois sincèrement qu’il a tout ce qu’il faut pour réussir dans la ligue majeure.

Notre champion Sprintcar 360 ne semble pas déstabilisé pour autant de conduire un Sprint 410. On mentionne dans le jargon des courses automobiles que les pilotes de Sprint conduisent avec des bâtons de dynamite entre les deux jambes.   

‘En frais de différence, c’est similairement pareil, il est clair qu’un 410 a beaucoup de pédales, mais le comportement de la voiture est très similaire, mentionne Jordan.’

Les véritables intentions de Jordan avec un 410 ?

‘Avec la fin de notre championnat ESS, on va essayer de voir si on est capable d’aller essayer le 410 quelque part pour voir si nos problèmes de moteur sont réglés, si oui, on compte bien faire quelques sorties en 2024.

Rien n’est décidé encore pour cet hiver, on a brièvement parlé de la possibilité de retourner en Floride, à Volusia, car l’évènement semble encore vouloir grandir cette année, indique Jordan.’

En fin d’entrevue, Jordan tenait à remercier son monde qui sans eux son championnat n’aurait pas été possible. Il bénéficie de notre média 360nitro.tv pour le faire.

J’ai un gros merci à dire à toute ma famille au complet qui me supporte dans mes 1001 projets de courser

À pratiquement toutes les fins de semaine de l’été, ma copine qui suit au maximum quand elle peut. Toute mon équipe qui donne une tonne d’heures au garage et sur la route pour être certain qu’on puisse être prêt aux courses. Le plus important sont nos commanditaires sans qui ce rêve de courser partout aux États-Unis ne pourrait pas être possible.

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Nous sommes chanceux au Québec d’avoir une star qui se démarque aux Etats-Unis.

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