Volkswagen Jetta GLI 2,0 litres et McLaren

Crédit photo : Éric Descarries

Comme je vous l’écrivais en juillet dernier, encore une fois, je me retrouve au volant d’une Volkswagen Jetta et encore une fois, je découvre quelque chose de neuf. Il faut dire que cette fois, il s’agit de la version GLI de la Jetta, une sorte de GTI à quatre portes. Et surtout que, au moment d’écrire ces lignes, le réputé magazine américain Car and Driver l’ait choisi comme un des six produits Volkswagen faisant partie des Choix de ses rédacteurs!

En fait, il faut préciser que la Jetta GLI de 2023 a conservé la plateforme MQB dite Mark 7 alors que la GTI soit passée à la MQB Mark 8. Et si la GTI est désormais animée par un quatre cylindres de 2,0 litres qui fait 241 chevaux, la Jetta GLI ne dispose que «de» 228 chevaux. Notez que la voiture dont il était question en juillet dernier n’était «que» une Jetta ordinaire à moteur de 1,5 litre (le même que celui du Taos)!

La Jetta GLI se veut une sorte de GTI en format berline…

Bien entendu, je n’ai pas beaucoup de commentaires à rajouter sur le look de la Jetta puisque la GLI est presque pareille à la version courante. Sauf que, comme moi, vous constaterez que le constructeur allemand a légèrement modifié l’avant et retouché l’ornementation arrière pour que l’on en distingue le modèle sans «déformer» ce look tellement admirable de la voiture. Je dis «admirable» parce que, contrairement à plusieurs concurrentes, la VW Jetta se reconnaît de loin et ce, même si sa ligne est aussi moderne que celle des «concurrentes». Et puis, en version GLI, elle fait tellement plus «sportive».

La GLI vue de l’arrière.

Il en va de même pour l’intérieur qui est presque identique à celui de la Jetta la plus luxueuse. Encore une fois, il me faut mentionner l’espace intérieur que je trouve très impressionnant. Le tableau de bord présente une instrumentation facilement lisible et des commandes toutes à la portée de la main. Toutefois, je me plains encore une fois du manque de convivialité du système de navigation. Outre cela, je lisais tout récemment que certains observateurs se plaignaient de la finition bâclée de cet intérieur mentionnant de «fausses coutures» au tableau de bord et des matériaux de moindre qualité pour les garnitures de portières…ils ont raison!

Le tableau de bord est très bien aménagé mais j’ai encore eu de la difficulté avec le système de navigation!

Autrement, ce même intérieur propose des sièges confortables avec un bon support latéral. Qui plus est, l’espace pour le débattement des jambes des passagers d’arrière est plus grand que pour bien d’autres berlines compactes et intermédiaires d’autres constructeurs. Enfin, ça ne prend qu’un simple coup d’œil pour se rendre compte que le coffre est très utile non seulement pour sa grandeur mais aussi sa forme moins torturée que bien d’autres. Et il y a ce capot de coffre qui ouvre grand et ne laisse qu’un seuil bas qui facilite le «chargement».

Ironiquement, les places arrière de cette compacte allemande sont plus généreuses que celles de bien de ses concurrentes, voire même de berlines intermédiaires.

Encore une fois, on ne peut que féliciter Volkswagen pour avoir conçu un coffre aussi logeable (qui peut, évidemment, s’agrandir en abaissant les dossiers de sièges arrière).

Ce qui me laisse la mécanique. Cette fois, j’ai quelque chose de différent à écrire. En effet, la GLI dont il est question ici était mue par le quatre cylindres de «performance» de 228 chevaux combiné à la fameuse boîte automatique DSG (à double embrayage) à sept rapports. Évidemment, la suspension de la GLI est un peu plus ferme que celle de la Jetta de base mais le freinage y est aussi plus puissant. Toutefois, les pneus d’origine 225-45 R18 avaient été remplacés par des Continental ContiWinterContact appropriés.

Sur la route

Mais alors, y a-t-il une si grande différence entre la conduite de la Jetta Highline essayée l’été dernier et la GLI de cet hiver? Malgré le fait que le deuxième essai ait eu lieu en hiver et que les pneus étaient moins «performants», on sent vraiment que la GLI dispose de plus de puissance. Sur du pavé sec, il est facile d’en arriver à 100 km/h en moins de sept secondes surtout avec «l’aide» de la boîte DSG aux passages de rapports plus rapides. Cependant, lorsqu’on met en prise (d’avant ou de marche arrière), on sent une hésitation avant d’en constater la prise ce que certains conducteurs pourraient prendre pour un défaut mécanique! Les reprises sont très rapides et très précises. Et vu que la direction est aussi précise et que le freinage à disques soit aussi puissant, on en vient à la conclusion que la GLI est une auto de «conducteur». Rappelons que cette Jetta est à traction (avant) ce qui pourrait être un handicap dans la neige ou sur la glace. Toutefois, son différentiel autobloquant à contrôle électronique vient corriger la majeure partie des faiblesses d’une telle motorisation. Ajouter à cela une visibilité presque parfaite et on ne peut qu’avoir du plaisir avec cette berline d’origine allemande.

Le moteur de 2,0 litres de la GLI se présente sous une forme totalement différente du 1,5 litre de la Jetta essayée l’été dernier.

En ce qui a trait à la consommation, j’ai obtenu une moyenne de 10,08 l./100 km alors que l’ordinateur de bord affichait 9,4. Volkswagen recommande de l’essence Super pour un maximum de performance. La Volkswagen GTI est proposée à un seul prix, 34 495 $. Toutefois, mon véhicule d’essai avait une peinture optionnelle rouge métallisée de 295 $ ce qui amène la facture à 34 790 $ plus les 1750 $ de frais de transport et préparation en plus des 100 $ pour la taxe d’accise fédérale pour le climatiseur.

Sur le marché, la Volkswagen Jetta GLI doit faire face à une concurrence assez vive dont, bien entendu, la Honda Civic SI mais elle s’y débrouille très bien. Surtout qu’il y a des amateurs de la marque qui y sont inconditionnels ! Voilà donc la parfaite berline qui devrait répondre à leurs attentes (et à celles de bien des consommateurs…).

Portes ouvertes chez McLaren

J’ai eu la chance, la semaine dernière, d’être invité chez le concessionnaire McLaren de Montréal (à Laval!) afin de participer à une journée de portes ouvertes soulignant l’arrivée de la nouvelle McLaren Artura hybride électrique enfichable.

McLaren Montréal a tenu une journée «portes ouvertes» à sa concession de Laval en février dernier et, oui, c’est bien vrai, c’est une belle McLaren que vous voyez sous la neige sur cette photo.

L’Artura est un coupé exotique mû par un V6 de 3,0 litres avec deux turbocompresseurs électriques combiné à un moteur électrique avec batterie rechargeable. Développant quelque 663 chevaux et 527 li-pi de couple, ce moteur accouplé à une boîte à huit rapports aurait une vitesse maximale de 205 m/h (330 km/h) et afficherait un prix de base de 280 000 $.

La nouvelle McLaren Artura hybride enfichable présentée chez McLaren Montréal.

Cette journée très technique m’a permis d’en apprendre plus sur la procédure indiquée par McLaren pour l’entretien de l’auto en plus d’en savoir plus sur les pneus Pirelli qui l’équipent, des pneumatiques spécifiques avec le nom de MCC imprimé sur les flancs.

Le technicien Chris Reeves de McLaren Montréal m’a bien expliqué les détails techniques de l’Artura.

En plus de cela, j’ai pu visiter tout l’édifice du boulevard Chomedey grâce au directeur Riccardo Cardillo et voir non seulement les superbes autos qui y sont rangées pour l’hiver mais aussi quelques véhicules «usagés» uniques qui y sont en vente! Cette visite m’a aussi permis d’écrire certains articles spécifiques (au niveau de la sécurité) dans des publications comme L’Automobile et des magazines spécialisés comme le Magazine de l’Innovation Automobile et leurs versions informatisées sur Internet! Merci à McLaren Montréal!

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