GMC Terrain Denali, Shelby et Gilles

Crédit photo : Éric Descarries

Avant d’écrire une seule ligne, je vous invite à visiter le Salon de l’auto de Montréal qui devrait débuter le vendredi 20 janvier pour se terminer le 29 au Centre des Congrès de Montréal. Malgré le fait qu’il y manquera certaines marques d’importance dont Ford et autres constructeurs, cet évènement, qui nous revient après ces deux années de pandémie, devrait relancer l’intérêt des amateurs d’automobiles et de camionnettes pour ce domaine. Sachez qu’il y aura aussi des autos électriques! Et des véhicules mécaniques incluant de belles pièces de collection…La semaine prochaine, je pourrai vous en parler plus longuement…

En attendant, voici quelques lignes sur le véhicule qui m’a été confié la semaine dernière, soit le VUS compact GMC Terrain dans sa livrée de luxe Denali. J’ai beau essayer me rappeler quand j’ai pu parler de ce petit véhicule la dernière fois, le mieux que j’ai pu trouver remonte à 2017. Il en est donc coulé de l’eau sous les ponts depuis ce temps. Selon mes souvenirs (et les photos que j’ai trouvées), il n’aurait pas beaucoup changé, ce petit GM. Pourtant…

Le petit VUS Terrain de GMC nous est revenu depuis l’an dernier avec un avant redessiné.

Dès le premier contact, je me suis bien aperçu que l’avant du véhicule avait été redessiné. En fait, c’est en 2022 que GMC a revu plusieurs aspects du Terrain, une version GMC basée sur le même véhicule appelé Equinox chez Chevrolet. Selon moi, le coup de crayon des designers de GMC est plus aiguisé que celui des gens de Chevrolet, surtout de l’avant où le Terrain me paraît plus «camion» (une remarque que certains observateurs m’ont aussi passée). Outre cela, il faut avouer que le Terrain affiche des dimensions qui le rendent plus agréable en conditions urbaines. Mais, comme je l’écris si souvent, c’est toujours selon le goût de chacun. Moi, je le dis, je l’aime (même si j’ai un petit penchant pour les produits GMC du constructeur GM…comme j’en avais un pour les Pontiac dans le passé!).

L’élégant GMC Terrain Denali vu d’arrière.

La première impression que l’on ressent en montant à bord de ce VUS compact est qu’il semble plus vaste que celui de la concurrence. En fait, il ne l’est pas face à tous les autres VUS du même créneau mais il l’est comparativement à plusieurs. GMC a légèrement retouché le tableau de bord du Terrain lorsque ses dessinateurs ont revu le véhicule mais il demeure agréable à l’œil et il contient certaines spécifications qui plairont certes à plus d’un acheteur. Au départ, souvenez-vous que mon véhicule d’essai était un Terrain de finition Denali. C’est donc un véhicule un peu plus huppé qui vient avec des accessoires différents. Ce qui m’a frappé, c’est ce petit écran transparent qui se soulève lorsque le conducteur lance le moteur. Il sert à refléter la vitesse du compteur afin que celui-ci ne quitte jamais la route des yeux. J’aime cela! Puis, autre particularité, il n’y a pas de levier de changement de vitesse mais plutôt des commandes basculantes (comme pour les glaces électriques de voitures) au bas du tableau de bord près de la console! Un peu de confusion au début mais on s’y habitue rapidement. Autrement, il y a un écran de dimensions respectables au centre du tableau de bord. Notons que ce GMC peut aussi être combiné à Apple CarPlay et Android Auto.

Le tableau de bord avec ce petit écran transparent devant le conducteur qui reflète la vitesse au compteur.

Les sièges avant (chauffants et ventilés) m‘ont paru très confortables et, malgré les remarques répétées de certains confrères qui ne sont pas impressionnés par la qualité des matériaux (le moindrement il s’agit de véhicules américains, on dirait que cette remarque négative ressort automatiquement), j’ai trouvé que les travailleurs de GM avaient fait un bon travail au niveau de l’aménagement et de la finition intérieure. En fait, je n’ai entendu aucun bruit suspect émanant de l’intérieur même lorsque je roulais sur des rues avec des trous et des amas de glace.

Les places arrière sont bien accueillantes.

Le compartiment cargo se présente avec une belle finition.

Les places arrière viennent d’une banquette divisible 60-40 dont les dossiers peuvent se rabattre (même celui du baquet du passager avant se replie aussi) ce qui produit un espace de chargement très utile. Les passagers d’arrière pourront aussi jouir d’un bon dégagement pour la tête (malgré l’impressionnant toit ouvrant en verre) et même pour les jambes. Quant à l’accès au compartiment cargo, il peut se faire en passant le pied sous le pare-chocs ce qui fait ouvrir le hayon arrière. Vu que l’on est en hiver, je dois souligner que le chauffage est grandement à la hauteur de la situation.

Le seul moteur disponible est (sous le couvercle décoratif) un quatre cylindres turbocompressé de 1,5 litre.

Question mécanique, le seul moteur disponible sous le capot des Terrain est un petit quatre cylindres turbocompressé de 1,5 litre qui fait 175 chevaux (donc cinq de plus qu’en 2022) et 203 li-pi de couple. Placé transversalement, il est combiné à la seule boîte livrable, soit une automatique à neuf rapports et, bien entendu la traction intégrale (la traction avant seule est disponible sur des modèles moins coûteux). Le reste est plutôt conventionnel avec une suspension un peu molle et des caractéristiques régulières comme une direction à crémaillère avec assistance électrique et des freins à disque aux quatre roues. Les pneus équipant mon Denali d’essai étaient des Michelin X-Ice Snow d’hiver relativement efficaces dans la neige. Ils étaient montés sur des jantes de 19 pouces.

Les gens de GM ont choisi des pneus d’hiver Michelin X-ice Snow pour le Terrain.

Sur la route

Si vous recherchez un VUS compact doux, silencieux et confortable, ce GMC Terrain Denali est à considérer. Toutefois, ses performances ne vous couperont pas le souffle. Il réussit à passer du point mort à 100 km/h en environ 9 secondes mais ses reprises sont plus rassurantes. Il est doux, je le répète mais ce n’est pas une voiture de sport. Si vous n’êtes pas un mordu de «conduite sportive» par contre, vous ne le remarquerez pas. Malgré sa suspension tendre et sa direction plutôt détendue, il demeure facile et agréable à conduire. Son freinage est à la hauteur de la situation mais il ne vous surprendra pas. En d’autres mots, si vous devez descendre en Floride avec ce Terrain, vous serez bien servi. En passant, les sièges d’avant sont relativement confortables avec un support latéral acceptable.

Mais si vous pensez faire des excursions hors-route, ne choisissez pas un sentier trop exigeant. Si c’est ce que vous recherchez, je vais vous suggérer le Terrain AT4 mieux approprié pour cet exercice. Sur la neige, ce petit VUS de GM se débouille très bien. Il en va de même pour la conduite urbaine mais vous n’aimerez peut-être pas le rayon de braquage un peu trop grand qui exigera une double manœuvre pour se stationner parallèlement entre deux véhicules. En ce qui a trait à la consommation, tout ce que je conduis de ces temps-ci semble graviter autour des 10 ou 11 litres aux 100 km.  Dans le cas de ce Terrain, mes calculs à la pompe se sont chiffrés à 11,54 l./100 km alors que l’ordinateur de bord indiquait 11,0 selon une conduite surtout urbaine. Notez que le réservoir n’est pas particulièrement grand (à peine 59 litres). Mais, selon la documentation de GM, il devrait permettre à ce petit GMC une autonomie de quelque 680 km en condition urbaine. Enfin, la capacité de remorquage de ce Terrain est de quelque 1500 livres.

Le prix de base du véhicule dont il est question ici est de 41 598 $. Ajoutez-y l’impressionnant toit ouvrant vitré Skyscape de 1685 $, la superbe peinture Noir d’Ébène de 495 $, les carpettes de 440 $ pour protéger le compartiment cargo, l’inévitable taxe d’accise pour le climatiseur de 100 $, les 1900 $ pour le transport et la préparation mais enlevez 50 $ pour le manque de puce électronique qui devrait faire fonctionner le chauffage des places arrière extérieures et on en arrive à un total de 46 168 $, un peu ce que l’on paiera pour la concurrence ( Ford Escape Titanium, Chevrolet Equinox Premier, Toyota RAV4 Limited et j’en passe).

J’ai été agréablement surpris par le GMC Terrain Denali, surtout au niveau de sa construction et de son comportement routier. Loin d’être un véhicule sportif, c’est surtout un VUS de luxe agréable affichant une ligne qui se détache vraiment de la tendance du créneau. À considérer…

Inacceptable!

(Photo d’archives Ford)

C’est totalement inacceptable de ma part, moi qui se veut un «fan» inconditionnel de Carroll Shelby, le père de la maintenant légendaire Cobra et principal responsable de la victoire des Ford GT aux 24 heures du Mans en 1966 et 1967. J’ai totalement négligé de vous informer que le 13 janvier dernier (donc dans mon dernier blogue) que c’était le 100e anniversaire de naissance de ce héro américain ! J’aurai certainement l’opportunité de me reprendre au cours des prochains blogues!

Encore Gilles!

(Photo d’archives)

Il y a quelques années de cela, la publication britannique Motorsports en arrivait à la conclusion que de tous les pilotes de Formule Un de Ferrari, le meilleur aura été…Gilles Villeneuve. Ce mois-ci, le magazine trimestriel Magneto (aussi britannique) publiait un article analysant les 50 meilleurs pilotes de Ferrari de toutes les catégories et devinez qui en est encore une fois ressorti le premier? Nul autre que notre Gilles national. Imaginez ce qu’il aurait pu faire s’il n’avait pas péri dans ce stupide accident à Zolder il y a 40 ans ! Et dire qu’il n’aura gagné que six courses en F-1 et…aucun championnat! On ne l’oubliera certes jamais!

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