La Short Track Super Series de Brett Deyo s’amène au Canada via les autodromes Granby et le RPM Speedway, l’été prochain. Entre cette série et la Super Dirtcar Series qu’on a l’habitude de voir au Québec et qui sera de retour à l’autodrome Drummondville, il y a quelques différences et je vais tenter d’éclaircir le mieux possible. Je tiens à mentionner que je ne suis pas un ingénieur ou un membre d’équipe. Alors, si certain ont des précisions techniques à apporter, ne vous gênez surtout pas.
Les Pneus : Contrairement au Hoosier utilisés par les équipes canadiennes à chaque fin de semaine, les pneus officiels de la STSS sont les American Racer. Certains semblent frileux d’acheter un train de pneus pour seulement deux courses mais avec 10 000$ à remporter à chaque soir, je crois que l’investissement en vaut la chandelle. Selon mes sources, à gomme égale, les Americain Racer semblent plus rapides mais usent plus rapidement.
Les moteurs : La Short Track Super Series offre plusieurs combinaisons possibles pour les moteurs à apporter. Je vais vous en présenter 4 qui me semblent les plus pertinents. Le moteur de choix habituellement est ce qu’on appelle un ‘’ big small bloc ‘’ qui est un petit bloc plus performant qu’un 358 traditionnel. Comme on a déjà les petits et gros blocs, je trouve l’appellation petit gros bloc plus mélangeant qu’autre chose alors je vous propose de l’appeler ‘’ petit bloc sur vitamines ‘’ pour le reste de la chronique. Voici les différents poids pour chaque moteur :
- Gros bloc Dirt : 2400 livres
- Petit bloc sur vitamines : 2400 livres
- LS 427 Wegner: 2350 livres
- Spec 358 Dirt : 2275 livres
- Wegner W16 : 2250 livres
Avec la série Dirt, les gros blocs doivent peser au moins 2500 livres alors que le poids minimum du côté de la STSS est de 100 livres de moins. Je suis prêt à parier un petit 2$ que le gagnant à Granby sera équipé d’un gros bloc. À poids égal, je ne crois pas que les petits blocs sur vitamines seront l’option ‘’ A ‘’ dû à la grandeur des lignes droites. Cependant, comme ils sont plus faciles à manœuvrer en virage, car il y moins de poids à l’avant de la voiture, les petits blocs sur vitamines ou les spec 358 pourraient avoir l’avantage du côté de St-Marcel. Personnellement, je ne vais pas sous-estimer les W16 au RPM. On sait que Steve Bernier avait remporté l’événement gros bloc à Drummondville avec un W16 mais était trop léger, arrivé à la balance. Il pourra enlever tout le poids qu’il désire le 26 juillet prochain.
Le format :
Il n’y a pas de temps chronométré pour déterminer la place de départ lors des qualifications. Chaque équipe pige au hasard lors de la réunion des pilotes ce qui ouvre à des batailles importantes et du spectacle dès le début de la soirée. Je souhaite que les qualifications des modifiés soient précédées par une classe de soutien pour permettre d’élargir la « groove » et donner la chance à ceux qui ont joué de malchance, lors la pige, d’avoir la possibilité d’effectuer une remontée pour se qualifier ou faire la pige. Est-ce un système juste ? Absolument pas ! Est-ce que cela donne plus d’action? Tout à fait ! Si vous placez toutes les voitures, de la plus vite à la plus lente, pour une qualification, il me semble normal qu’elles vont se suivre et faire le train. Il n’y a pas de contrat entre les équipes et la Short Track Super Series. Donc, les pilotes, qui ont échoué à se qualifier avant la finale et qui seront rajoutés au départ, seront déterminés par les 2 plus hauts au classement de la STSS région Nord ainsi que le pilote le plus haut au classement de la piste à ce moment dans la saison. Pour conclure, les voitures auront les ‘’ Sides Panels ‘’ pour l’occasion mais ceci est un concept déjà connu au Québec alors que les modifiés sont équipés de ceux-ci pour quelques événements par saison.