Une formule possiblement à revoir…

Crédit photo : Christian Gingras

Dans mes excursions de courses, c’était mon baptême pour le GP3R et disons que j’ai été laissé un peu sur ma faim. Je vais vous émettre une opinion objective de ma soirée et sur mon expérience, mais il faut se dire les vraies affaires autant positives que négatives. Bref, voici mon résumé du week-end du GP3R avec le défi urbain.

Les voitures de terre battue donnent un meilleur spectacle sur la terre.

C’était un excellent peloton pour cette finale de 25 tours, mais on a eu beaucoup de difficultés à prendre un rythme avec les nombreux jaunes, on a eu à peine 5-8 tours sur le vert durant cette finale de 25 tours. Sur ce circuit mythique, les dépassements se font de peine et de misère, donc on a eu plusieurs contacts entre plusieurs voitures et cela a forcé à près de 4-5 pilotes à l’abandon, sans compter les pilotes qui ont effectué des sorties de piste. On était loin du même spectacle offert l’année passée, mais lorsqu’on a 37 pilotes sur le circuit… ça brasse. Devrions-nous revoir la formule pour permettre à 25 voitures de prendre part à la finale, puisqu’on a vu la consolation de 17 voitures ce matin se dérouler beaucoup mieux que la grande épreuve.

Un engouement présent chez les pilotes.

Effectivement, cette année, le spectacle n’était pas au rendez-vous, mais il faut laisser une chance à cet évènement d’évoluer au fur à mesure. Il ne faut pas nier qu’avec une présence de 37 voitures durant le week-end entier, c’est une mission accomplie pour l’organisation. Plusieurs pilotes ont émis des bons commentaires sur le professionnalisme du GP3R, et ont pu passer un beau week-end familial aux courses. Pour autant, nous avons eu d’excellents pilotes dans des voitures Sportsmans qui, sans le défi urbain, ne se seraient jamais assis dans ce type de bolide. Je parle bien d’Alex Tagliani, Marc-Antoine Camirand et Ron Fellows. Heureusement, le sourire était au rendez-vous pour les pilotes de terre battue qui apprécient l’affut médiatique pour leurs voitures et leurs commanditaires.

La mécanique qui rend l’âme pour plusieurs pilotes.

On a vu plusieurs commentaires exprimés par des pilotes sur FB mentionnant des troubles mécaniques causés au GP3R. Voici un des commentaires de François Bernier sur le sujet de la mécanique : « Le réel problème n’est pas tant la pression d’huile, mais le 1400 dans le coupe-feu, parce que la gear est barrée à 5,04. » En plus, durant la journée de vendredi, près de quatre pilotes ont dû changer leur moteur Sportsmans, les pilotes concernés étaient Yan Bussière, Even Racine, François Bellemare et David Hébert. Une drôle de coïncidence pour ces quatre pilotes Modifié, mais ce n’est peut-être pas en lien avec le circuit du GP3R pour les bris de moteurs… aucune idée. Pour continuer, plusieurs pilotes ont eu leurs nombres de problèmes mécaniques durant les deux journées de compétition. Plusieurs contacts sur la piste, des pertes de contrôle, la fiabilité qui n’est pas au rendez-vous. Au final, ça va coûter cher à certains pilotes pour réparer leur voiture.

Alex Tagliani en beau fusil après le directeur de course, Steve Salvas.

À la sortie de sa voiture, le charmant pilote de Nascar Pinty a exprimé son grand mécontentement auprès du directeur de course. Dans les faits, durant le dernier tour, un signaleur a fait agiter son drapeau jaune sur le circuit inutilement. Pour le #18, il avait ralenti en respectant le drapeau jaune, mais on était encore au vert et Maxime Plante a profité de cette erreur de gestion. À la sortie, il fulminait, car Salvas n’a pas pris action sur cette séquence. De plus, il n’avait pas aimé le déroulement de cette course en disant : « Calvaire*, on a juste fait 5 tours sur le vert, ça n’a pas de bon sens ! » On a vu le mécontentement de Tag, mais il faut dire qu’il s’en tire très bien avec une quatrième position sur 37 voitures.

Sébastien Gougeon dominant au GP3R !

C’était le week-end de Sébastien Gougeon, il était très dominant durant les séances de qualifications ainsi qu’à la finale. Oui, durant la grande épreuve de 25 tours, nous n’avons pas eu plusieurs tours sur le vert, mais durant les nombreuses relances, Sébastien a su s’éloigner de ses poursuivants sans être menacé. Il vient enlever le titre de champion à François Bellemare pour inscrire son nom à l’histoire de la deuxième édition du défi urbain.

Raphaël Lessard a été le pilote le plus impressionnant !

Le jeune Raphaël a signé le meilleur temps durant les séances qualificatives, mais son poids était trop léger. Alors, il est parti dernier de la consolation pour réussir à l’emporter. Dans la finale, il a réussi à terminer cinquième après être parti de la vingtième position. Malgré les nombreux jaunes, le jeune Lessard a fait un boulot incroyable en allant chercher un top 5.

David Hébert, une fin de semaine à oublier.

Pour Hébert, un bris de moteur est survenu durant les qualifications et un bris de box steering a ruiné sa course durant la finale. Son coéquipier, Camirand a connu une excellente finale en terminant 2e. Une belle course par Maxime Plante avec une troisième position.

On retrouve la terre battue !

Maintenant, nous avons le défi urbain derrière nous. Pour les prochaines semaines, les pilotes vont se concentrer pour les Gros Blocs et les fins de championnats. On se retrouve le 13 août à l’Autodrome Drummond.

Mon mot de la fin sur le GP3R

L’expérience était cool, mais l’ambiance n’était pas à son meilleur durant la finale. Plusieurs spectateurs avaient quitté le site du GP3R à cause de la chaleur intense de la journée, donc l’ambiance était moindre. Toutefois, c’est un bel évènement à voir, mais il ne faut pas mettre le défi urbain comme étant le plus gros happening 2022 au Québec.

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