Wheeler au Québec en 2024 ?…Pourquoi Karl Potvin fut absent en 2023 ?

Crédit photo : Daniel Coulombe

Corey Wheeler au Québec en 2024 ? Et pourquoi Karl Potvin fut absent en 2023 ?

Nous voici maintenant en 2024 et plusieurs nouvelles sont maintenant sorties concernant le monde de la terre battue pour la saison de course qui arrive bientôt. Plusieurs changements d’horaires pour différentes pistes, le MIR (Mohawk International Raceway) passera du vendredi au samedi soir et la piste de Plattsburgh Airbone Speedway sera devancée au jeudi soir. La venue de la Short Track Super Series (STSS) sur 3 nouveaux circuits, soit à Cornwall, à Mohawk et à Plattsburgh. D’autres nombreuses petites nouvelles sont aussi sorties au courant de la fin d’année mais ce n’est pas le sujet de mon texte aujourd’hui, car d’autres nouvelles sortiront, sans doute, durant l’hiver.

Toutefois, quand j’ai su que les pistes ci-haut changeaient de soir, je me suis beaucoup questionné à savoir où les équipes de course iraient courir. Une équipe en particulier est sortie dans ma tête et c’est celle du numéro 47s, le puissant Corey Wheeler qui fait partie du top 3 des pilotes qui dominent en classe modifiée au Cornwall Motor Speedway. Corey se déplaçait rarement à Mohawk les vendredis, le fait que ça change pour le samedi soir, va-t-il changer ses plans ? Pourquoi Wheeler ne se déplace pas au Québec ? Ce sont toutes des questions qui se promènent dans la tête des amateurs et des compétiteurs sans aucun doute. J’ai aussi pris le temps de contacter l’un des frères Potvin pour savoir ce qui se passait avec cette famille alors que Karl et Yan dominaient la classe mini-stock avant la crise de l’épidémie du Covid-19. Karl avait toutefois pris la décision de monter en classe Sportsman en 2019. Pourquoi les Potvin n’étaient pas présents en 2023 ? Est-ce que Karl et Yan effectueront un retour en 2024 ?

Corey Wheeler compétitionnera-t-il pour le championnat des points à Mohawk ?

Corey Wheeler est dans le monde de la course automobile depuis un moment déjà alors qu’il a commencé en 1999 au volant d’un bolide de classe 4 cylindres. Il a, par la suite, commencé à récolter les victoires vers la fin des années 2000 à 2010 avant de faire le saut dans la classe pro-stock. Corey a participé aux courses de la catégorie Pro-stock durant quelques années et a gradué plus tard vers les classes comportant les véhicules à propulsion comme les modifiés. Voici un bref résumé de la carrière de Corey jusqu’à présent qui prouve que ce pilote possède une grande expérience derrière un volant d’une voiture de course. Comme j’ai pu mentionner en intro, où est-ce que ce talentueux pilote ira courir ? C’est sans évidence que Corey Wheeler restera à plein temps à Cornwall pour le championnat des points. Pour ce qui est de Mohawk : « Je vais alterner entre 4 à 5 visites à Mohawk et Brockville durant la saison de course régulière. Compétitionner pour les points à 2 pistes différentes commence à être très dispendieux et je priorise le temps passé en famille qui est très important pour moi. » me disait Corey. Et c’est là que nous pouvons apercevoir que les prix qui montent forcent certaines équipes à réduire leurs visites sur les circuits de course.

Pourquoi l’équipe du 47s ne se déplace pas souvent sur les pistes du Québec ?

Plusieurs pilotes québécois font la route jusqu’aux pistes de l’Ontario lors de gros événements comme la série Canadian Nationals par exemple, et je parle ici des meilleurs pilotes du Québec comme David Hébert, Steve Bernard ou même Steve Bernier et plusieurs autres. Pourquoi alors ne voit-on pas ou voit-on rarement le contraire se produire? Lors des gros événements des pistes Québécoises, très peu d’ontariens font le chemin en direction Nord pour participer à ces événements, y-a-t-il une raison à ça ?

J’ai voulu savoir l’avis de l’un des meilleurs pilotes modifiés en Ontario pour cette question qui me fait réfléchir depuis un moment déjà parce qu’à part la série du Challenge Québec/Ontario en modifié et en sportsman, il n’y avait pas d’autres séries qui se promenaient des pistes de l’Ontario à celles du Québec. Je me suis donc entretenu avec le pilote du bolide 47s modifié, Corey Wheeler et voici sa réponse : « C’est très cher avoir 2 sets de pneus dans le garage, J’adore courir au Québec mais ma famille et mes enfants doivent arriver en premier. J’ai déjà assez de courses dans ma région avec Mohawk et Cornwall à mes portes, j’adore courser et je l’ai fait au Québec il y a quelques années et j’ai été traité avec grand respect.

Je souhaiterais beaucoup que les pistes de la région s’entendent sur les mêmes règlements. Je pense que ce serait le mieux pour la compétition en modifié si nous avions tous les mêmes réglementations aux niveaux des moteurs, que ce soit sous DirtCar ou de la Short Track Super Series (STSS). Chacune des deux séries a son pour et son contre, mais ce serait intéressant si tous les coureurs étaient sur la même page au niveau des règlements. » Comme plusieurs d’entre- vous l’ont sûrement constaté, la série du nord American Racer que nous avons déjà eue dans le passé prend de l’ampleur et se joint avec les favorites pistes du pilote dont je vous parle, soit Mohawk, Cornwall et Plattsburgh. Corey Wheeler a pu me dire qu’il croit y participer car les équipes de course pourront utiliser les pneus Hoosier et American Racer pour compétitionner dans cette série mais les bourses ne seront toutefois pas les mêmes.

Un retour aux courses pour Karl Potvin

Comme j’ai pu mentionner en intro, Karl Potvin, le pilote du bolide 14k a gradué des mini-stocks aux sportsmans en 2019. Karl et son frère Yan faisaient partie des pilotes dominants en mini-stock lors des saisons précédant celles de 2019 et ce, surtout du côté de Cornwall. Pourquoi avoir alors gradué même si vous roulez en avant dans une classe ? « J’ai quitté les mini-stocks pour les sportsmans car je voulais essayer des véhicules à propulsion, c’est beaucoup plus le fun et il y a beaucoup plus de feeling de pilotage comparé à un bolide de la classe mini-stock, les petits 4 cylindres c’est vraiment juste pour commencer » me disait Karl. Le pilote de Gatineau a participé aux saisons de course durant le Covid-19 et a aussi participé à la saison 2022 en classe sportsman où il a pu finir sa saison avec 93 points en participant à 4 finales sur les 4 programmes à Cornwall.

Ce pilote faisait partie d’une petite équipe lors de « l’après-covid » qui fut une période où les prix des pneus et de toutes les pièces ont augmenté. Karl a quand même pu se tisser une place lors des 4 finales, ce qui est très bon surtout avec un peloton, en sportsman, très compétitif lors de cette saison-là. 2023 arrive et plus aucune nouvelle de cette équipe de course autant de Karl que de son frère Yan Potvin. Yan est seulement venu courir une seule fois à Mohawk lors de l’événement du Jeudi 5 Octobre 2023 dans le cadre du Canadian Super Dirt Week-end. Pourquoi Karl a laissé sa voiture dans le garage en 2023 ?

« Je me suis cassé la clavicule l’été passé lors d’un accident de motocross, c’est pour cette raison-là que je n’ai pas coursé en 2023 ».

Un accident qui n’enlève pas la passion des courses de Karl et qui a dû le pousser à faire une croix sur 2023. Une passion qui est née à l’autodrome Edelweiss pour Karl et Yan alors qu’ils pouvaient regarder leur père (André Potvin) compétitionner en catégories 4 cylindres. Comme Karl dirait en entrevue : « Asteure, c’est rendu nous autres qui coursent. » Bref, tout ça pour résumer que Karl Potvin effectuera bel et bien un retour aux courses en 2024 en catégorie Sportsman et je pense qu’il a bien l’intention de revenir en force après une année qui fut un arrêt forcé pour lui. Karl prévoit faire des sorties du côté américain des douanes : « Je vais aller du côté des USA dont CAN-AM et Mohawk, je ne sais pas encore ce que je vais faire en fin de saison, si je vais aller à Cornwall. » Pour ce qui est de son frère Yan, voici un petit résumé concernant le pilote du bolide 17 3/8 en mini-stock qui lui fut gradué en pro-stock en 2019 :

« J’ai pris une petite pause des courses entre la famille et le travail, je n’ai pas vraiment le temps de travailler sur la voiture et de la rendre compétitive, c’est certain que les courses me manquent et que si j’ai une opportunité qui s’impose, je vais, sans aucun doute, retourner derrière le volant. »

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