L’heure est au bilan (deuxième partie)

Crédit photo : Pierre Chamberland

Au p’tit tour

Comme à chaque fin de saison, que ce soit la saison estivale ou encore la saison hivernale, j’ai le sentiment que le temps a passé beaucoup trop vite. Je suis encore en train de prendre des photos des courses sur terre battue que je planifie déjà mon horaire pour les courses de snocross qui commencent seulement à la mi-janvier, mais qui frappent à la porte depuis plusieurs semaines parce que tout le monde, sur les réseaux sociaux, ne cessent d’en parler. Je me croirais comme dans le film avec Bill Murray : Le jour de la marmotte. C’est le même scénario qui se répète année après année. Les gens seraient portés à croire que je pourrais m’ennuyer à toujours suivre le même chemin, emprunter la même route, mais ce n’est réellement pas le cas. Les choses changent et chaque saison en soi est compromise par l’inconnu. C’est-à-dire que l’on ne peut prévoir le déroulement. Des pilotes montent de catégorie alors que d’autres font le saut en terre battue pour la première fois de leur vie.

Tous les éléments sont réunis pour que les spectateurs qui se sont déplacés pour passer un beau samedi soir en famille, assistent à un excellent spectacle. C’est toute l’excitation à l’approche d’une nouvelle saison de course qui me tient bien réveiller et qui me donne envie de rester dans le bateau. Je pourrais me compromettre aussi en vous disant que l’adrénaline, le son des moteurs, les hymnes nationaux qui nous donnent toujours se petit pincement au cœur, qui nous fait avoir la larme à l’œil, le traditionnel «start your engines» font partie de ce qui m’attire le plus vers les courses automobiles.

Quand il y a trente moteurs qui vrombissent en même temps avant de prendre d’assaut la piste pour une finale de soixante tours, c’est indescriptible comme «feeling». Je crois qu’il faut avoir grandi dans le monde des courses pour comprendre ce que ça veut dire. Quand les trente pilotes mettent le pied au plancher en même temps, à la sortie du virage numéro quatre, il n’y a tellement rien qui peut venir me déranger. À ce moment précis, je vis simplement le moment présent. Je suis dans ma bulle et hyper concentré à prendre mes photos.

          Sous toute réserve, je le réalise, avec le temps, que ça me prend beaucoup d’énergie pour rassembler vos commentaires dans le but de vous raconter une belle histoire. Je ne suis pas allé à Cornwall de la saison parce que je gardais justement mes dimanches pour l’écriture. Ce n’est pas seulement de mettre des mots sur une page blanche, mais construire une histoire qui fait du sens. Pour ce treizième texte, j’ai lancé l’invitation à Félix Roy, Antoine Parent ainsi qu’à Pierre-Olivier Trudel. Encore une fois, merci à vous trois d’avoir accepté de prendre de votre temps afin de répondre à mes questions. Ç’est très apprécié. Dans le cas du pilote modifié #91, il a connu une saison du tonnerre. Plusieurs grosses victoires à son actif et plusieurs bonnes performances tout au long de la saison. J’ai lu sur les réseaux sociaux qu’il voulait conduire sa voiture de course encore longtemps et qu’il comptait en faire son métier.

Avec un horaire aussi chargé durant l’été, avec des déplacements de l’autre côté de la frontière en plus des courses au Québec, il n’est pas très surprenant de le voir connaître autant de succès. Une certaine constance a été la clé pour avoir eu tant de victoires: «Notre saison s’est passée très bien. À date, on a 5 victoires, dont 3 à 10k. On a bien figuré pendant la saison régulière avec une 2e place à Granby, à Airborne et champion du canadien national ainsi qu’une 2e place en Dirt car 358, série qui rassemble les meilleurs pilotes petits blocs. Je suis très satisfait de la saison en général. Oui, les 3 victoires à Cornwall, je pense que c’est un exploit et personne ne l’aurait cru si j’avais dit ça en début de saison…lolll».

        

Encore plus gratifiant quand des pilotes de renom comme le canadien Matt Williamson et l’américain Tim Fuller font le chemin jusqu’au Cornwall Motor Speedway pour mettre la main sur une bourse aussi importante. Sa deuxième position lors d’une épreuve de 115 tours de la Super Dirtcar Series au Albany-Saratoga Speedway, le 24 septembre dernier, est, sans aucun doute, une des belles réalisations de cette saison 2023. Il s’est même permis de chauffer les fesses de Stewart Friesen. Ce n’est pas rien! En écrivant ces lignes, il était du côté de Charlotte, en Caroline du Nord, pour la Super Dirtcar Series et pour le bonheur de tous les québécois qui suivent les activités de la série, il a mis la main sur le trophée «Recrue de l’année». Je reprends le conseil que Daphnée a reçu de son père qui lui disait que l’expérience vient en faisant des tours. La recette du succès, peu importe la classe où tu évolues, est d’être dans le bain constamment. On l’a vu avec Daphnée qui a éloigné le B-Main de ses fins de semaine. Maintenant, «Hollywood» ne cesse de sortir les dents quand il est sur la piste.   

         J’ai eu la chance d’avoir une conservation avec le pilote sportsman Antoine Parent pour avoir également son appréciation de sa saison. On a tous nos préférés et Antoine fait partie de ceux-là. Vous allez me dire que c’est le cas de tous les pilotes de course, mais quand il s’assied derrière le volant, quelque chose me dit qu’il n’a qu’un seul but en tête: aller chercher la victoire.

Malgré le fait que la météo a littéralement «scrapper» le trois quart de la saison, Antoine a été régulier comme une horloge en y allant de bonnes performances à chacune de ses sorties: «Oui on est satisfait. On a été constant dans le top 5 et sur le podium. La météo a raccourci tous les championnats, donc les statistiques sont moindres que la saison précédente, mais on est tout de même content. On a fait 25 courses contrairement à l’année d’avant, une quarantaine. Et j’avais le même calendrier prévu». Ça a laissé plus de place pour travailler sur la voiture pour les programmes suivants et permis de se reposer. Il n’en demeure pas moins que le pilote veut être sur la piste pour courser. Histoire de ne pas perdre la sensation, j’imagine! On va se croiser les doigts pour que l’an prochain, on ait un calendrier complet sans que la météo vienne contrecarrer les plans de tout le monde. Comme me le mentionnait Antoine, une saison complète tient toute l’équipe fort occupée, mais ça permet indubitablement de se développer. Ce n’est pas très surprenant d’avoir vu le bolide #17 constamment dans le peloton de tête parce qu’il a pratiquement toujours fini ses courses. Il s’est donné une chance de gagner à chaque soir: «On a rarement de dnf. J’ai une équipe très pointilleuse sur les moindres détails. Je crois que c’est une de nos forces pour être constant».

        

J’ai aussi lancé l’invitation au pilote modlite #3, Pierre-Olivier Trudel. On le voit à l’œuvre depuis quelques années et je trouvais intéressant d’avoir le point de vue d’un jeune vétéran de la série. Avec les jeunes qui poussent, je voulais savoir comment il s’en était tiré dans une saison écourtée par les caprices de Dame-Nature. La rencontre avec une voiture comportant de grosses modifications comparativement à l’année dernière, ne l’a peut-être pas aidé à avoir la saison souhaitée: «Je n’ai pas eu la saison espérée. On a fait de gros changements l’hiver passé afin d’être des plus compétitifs (châssis, suspension). On a parti l’année fort à Drummond avec une 3e position, mais les courses suivantes (7 au total) nous avons dû abandonner à cause d’un accident et des bris ou un problème de moteur». Je le mentionne souvent, mais pour cohabiter avec le succès en course automobile, il faut constamment travailler sur les réglages de la voiture pour qu’elle soit ultra performante. On ne peut pas comparer l’époque où mon père coursait et aujourd’hui parce qu’il y a des années lumières entre les deux. C’est seulement que les voitures d’aujourd’hui sont tellement plus «évoluées» à tous les niveaux que la moindre petite erreur, minuscule soit-elle, peut faire la différence entre la victoire et la défaite.

         On allait aux courses pour aller aux courses. Éloignez-moi l’idée de rabaisser tout ce qui se faisait à l’époque, mais force est d’admettre que le terrain de jeu d’aujourd’hui est beaucoup plus sophistiqué et raffiné. «J’ai dû m’habituer à la nouvelle combinaison voiture/suspension durant quelques programmes afin de trouver les ajustements faits pour moi. À la fin de la saison, on a finalement tout réglé les problèmes avec une voiture extrêmement performante lors de la dernière course à Drummond. Puis à la dernière course au RPM, on est parti 9e pour remporter la victoire tant attendue» renchérissait Pierre-Olivier sur l’adaptation qu’il a dû faire pour finalement avoir du succès.

Chose certaine, on ne pourra pas lui reprocher d’avoir abandonné parce que les ennuis mécaniques semblaient bousiller ses courses en plus d’avoir eu un gros accident du côté de Fulton, New York, qui a anéanti ses chances de victoire. Tout ça avec une voiture, selon ses dires, très rapide. Tous les efforts ont finalement rapporté parce que lors du Clash au short track au RPM Speedway, il a finalement goûté au sentiment de la victoire: «Fierté est le mot qui me vient en tête. On n’a jamais lâché de l’année. On est des acharnés et on a jamais baissé les bras et ça a fini par payer en fin de saison».  

        

On a eu droit à plusieurs vainqueurs différents pendant la saison. La compétition a été très relevée et elle le sera encore plus l’an prochain parce qu’il y aura de nouveaux pilotes. Avec les jeunes qui continuent de pousser et les vétérans qui ne voudront certainement pas laisser leur place, on risque d’avoir de très belles courses tout au long de l’été. Une fin de semaine ordinaire dès le départ peut, à toute fin pratique, mettre fin à tes chances de remporter le championnat parce que la côte va être très dure à remonter. Il va falloir que les pilotes arrivent avec une voiture très bien préparée pour mettre toutes les chances de leur côté. Trudel a bien fait de me rappeler qu’il y a eu neuf vainqueurs en quinze courses cette saison. Tout un show en Modlite est à prévoir pour la saison 2024.

         Depuis que j’ai commencé à écrire, j’ai toujours voulu savoir comment les pilotes faisaient pour être autant attirés vers les courses de stock-car. Je n’ai peut-être jamais été assis dans le siège d’une voiture de course, mais en ayant suivi mon père pendant un bon nombre d’années, je sais ce que l’adrénaline peut procurer comme sentiment. On est témoin de ce qui se passe sur la piste. On ne compte plus les heures assis dans les estrades à supporter notre favori en se tapant dans les mains et à crier à s’en briser les cordes vocales. C’est juste un «feeling» incroyable.

         «Tant que tu n’es pas assis dans une voiture de course et que tu n’as pas piloté, tu ne peux pas comprendre. Le feeling d’être en course, l’adrénaline que ça procure est incroyable. Je fais totalement le vide dans ma tête quand je suis en piste. Il n’y a rien d’autre que l’aspect compétition. Évidemment que les heures passées dans le garage à trouver les bons réglages pour que la voiture soit performante, en sacrifiant légèrement les activités familiales au passage, font également partie des choses qui l’animent quand il est question de course automobile. C’est la passion qui le guide et ça se transmet sur la piste.

         Le fait d’avoir un été consacré exclusivement aux courses doit rendre les activités familiales quasi impossibles. Comme Antoine nous le disait, c’est tout près de 40 programmes de courses qui ont meublé son été en 2022. Avec un été chargé comme s’est censé l’être, cela permet de tisser de très forts liens avec la famille et c’est ce qui est le plus important pour Antoine. Cela dit, en mon nom personnel et en celui de toute l’équipe de 360Nitro.tv, j’aimerais dire mes plus sincères condoléances à Antoine ainsi qu’à toute sa famille suite au décès de son grand-papa, récemment. Il m’a fait la demande pour que ce petit passage soit dédié en sa mémoire. Ce que j’ai accepté avec grand plaisir. Alors «pépère», comme il semblait tous vous appeler, ce petit passage vous est entièrement dédié. De perdre un être aussi cher à tes yeux qui vivait la passion des courses avec toi, va être un dur moment à passer à travers, mais je suis persuadé qu’il va être assis avec toi dans ta voiture l’été prochain à chacune des sorties que tu vas faire. Il va peut-être même te donner des conseils de là-haut et suivre tes courses à chaque soir. «L’aspect famille est très important. Mon équipe, ce sont des membres de ma famille. On passe des beaux moments ensemble et ils resteront gravés dans nos mémoires! Mon grand-père va nous quitter bientôt, et certains de mes plus beaux souvenirs avec lui sont aux courses. On course pour la victoire, mais aussi pour les moments spéciaux qu’on ne retrouve nulle part ailleurs que sur une piste de course». Je suis persuadé qu’il est ultra fier de toi Antoine et qu’il va y avoir une nouvelle petite étoile, toute brillante dans le ciel, qui va toujours te suivre dans le futur. Elle va briller chaque fois que le bolide 17 sera sur la piste, j’en suis convaincu. Je ne mettrai pas ma main au feu, mais mon petit doigt me dit que tu risques de connaître la saison de ta vie.

         J’ai lu à quelques reprises, sur les médias sociaux, qu’il comptait faire de son statut de pilote automobile un métier. Avec les multiples sorties qu’il a faites durant l’été et celles qu’il prévoit faire l’an prochain, il ne serait pas très étonnant de le voir connaître à nouveau du succès. Il faut assurément avoir une idée très arrêtée sur ce qu’il risque de l’occuper pendant les prochains quinze ou vingt ans. Juste le fait de se retrouver dans son cockpit, juste avant le départ, est une chose qui le séduit quand vient le temps de parler de courses automobiles: «En effet, le fait de piloter des voitures de course, j’adore ça. L’adrénaline et tout ce qui va avec. Et aussi on le sait qu’il y a quelques pilotes qui réussissent à vivre de ça». Dans un milieu aussi compétitif, il faut forcément avoir des modèles, des pilotes sur qui on focusse, sur qui on prend exemple, pour pouvoir atteindre le niveau de performance requis pour demeurer dans la série à long terme. «Les pilotes que je regarde sont Matt Sheppard et Stewart Friesen. Sheppard, surtout son talent exceptionnel et sa vision sur sa track. J’aime le côté de Friesen qui est très gentil et qui parle à tout le monde aussi». Pour avoir vu Friesen lors du dernier programme au RPM Speedway, il semble effectivement être un très chic type, côté social, près des fans. Ça semble être très important pour lui et on a vu les yeux de tous les pilotes slingshots ronds comme des vingt-cinq cents quand Friesen s’est adressé à eux.

         Durant mon passage à l’école privée, au Juvénat Saint-Jean de Dolbeau, je me suis fait donner plusieurs surnoms. J’y suis allé pendant les trois dernières années de mon secondaire et j’imagine que c’était une façon de me définir en tant que personne au vu des autres. J’avais une personnalité différente et, étant de nature plutôt timide, ça devait me définir encore plus. Avec le recul, je pense que c’était une certaine marque d’affection envers moi. Comme j’étais un peu plus reculé dans mon coin en ne parlant à personne, je réalise que c’était une façon de m’approcher et de commencer à me parler. Par la suite, je me suis ouvert beaucoup plus avec les autres et les relations se sont simplifiées davantage. J’étais peut-être pas une si mauvaise personne que ça finalement…lolll Enfin bref, Félix, pourquoi «Hollywood» ? Y’a-t-il une raison particulière ? «C’est Patrick Laperle qui m’a donné ce surnom-là…loll C’est le frère de mon mécano Steve Morin. C’est mon crew chief, mais y’a aussi Éric Laperle qui travaille plein temps pour nous au garage. Hummm, car je suis relaxe toujours comme si j’étais en vacances…loll Et des fois, pendant les courses, je fais des manœuvres «dignes d’un film d’hollywood»». Chose certaine, c’est un pilote électrisant à regarder et les courses deviennent soudainement excitantes quand il fait partie de la finale.

         En ayant terminé en deuxième position au championnat de la série DirtCar, en plus d’avoir été nommé recrue de l’année pour la super DirtCar séries, va mettre la barre très haute pour les objectifs en vue de la prochaine saison. Le mot championnat est le seul qui compte pour la saison 2024: «On vise les championnats des pistes où on ira courser comme Granby et Drummond. Le reste est à voir et j’aurai comme objectif de finir top 8 dans le championnat super DirtCar et tenter de remporter le championnat dirt 358». En poursuivant la discussion avec Félix, il me mentionnait que la Super DirtCar séries est encore plus prestigieuse et plus forte en compétition. Il a épaté la galerie durant toute l’année et il n’a que dix-huit ans. C’est vachement impressionnant! Les gros ténors de toutes les séries auront fort à faire quand ils vont voir arriver dans leur rétroviseur le #91. Ils ne pourront pas connaître une soirée ordinaire parce que «Hollywood» va avoir le pied au plancher et n’aura qu’un seul et unique but: la première marche du podium. 

         Antoine Parent a connu une belle saison et la constance a été la clé pour connaître du succès dans son cas. On ne se le cachera pas, avec le départ de William Racine pour aller en modifié l’été prochain, ça ouvre grande la porte à savoir qui va prendre la pôle en tant que leader de la catégorie. Qui voudra prendre la place, à qui sera attribué le titre de champion. Du côté de Parent, il n’y a aucun doute dans son esprit qu’il peut devenir l’homme à battre la saison prochaine: «On va se battre pour une victoire à chaque soir  pour terminer la saison champion. Mais on ne s’attend pas à ce que ça soit facile. Il y a des excellents pilotes en piste qui ont le même objectif». Questionné à savoir qui pourrait venir jouer les trouble-fêtes pendant la saison, il y en a plusieurs et ça sera un championnat dur à gagner: «C’est sûr que Lussier et Gougeon sont des pilotes qui étaient rapides cette saison, mais je m’attends à des nouveaux noms à l’avant aussi, comme les Letendre, Préville, Gamache et d’autres pour ne pas tous les nommer». 

         Du côté de Pierre-Olivier Trudel, le championnat est également dans la ligne de mire: «On a la voiture à la fine pointe, on a l’équipe, on a les fonds nécessaires. On vise le championnat, ça c’est certain, mais la chance ne s’achète pas. On refait la voiture au complet cet hiver pour déceler la moindre anomalie et on espère ne pas avoir trop de DNF l’an prochain. Pour remporter un championnat, ce n’est pas seulement de remporter un paquet de victoires, mais d’être constant dans les résultats. Je ne me mets pas le poids de remporter un championnat sur les épaules absolument. On verra rendu à la fin de saison où on en est. Si je remporte le championnat, ce sera un bel accomplissement. Sinon, c’est pas plus grave». Dans le fil de notre discussion, il m’a laissé savoir qu’il en est peut-être à ses derniers milles derrière le volant. Ce jour-là approche à grand pas et il compte consacrer tout son temps pour son garçon, qui a six ans aujourd’hui, pour qu’il puisse vivre son rêve de piloter sur terre battue à son tour.

  Voilà pour le deuxième segment de la chronique Au p’tit tour: l’heure est au bilan.  Comme à chaque texte, j’en laisse une partie de côté pour ne pas me ramasser à écrire véritablement vingt pages. Comme je disais d’entrée de jeu, je prends plus mon temps pour composer une histoire qui est pleine de sens. Vous m’en donnez pour mon argent à chaque fois que j’engage la conversation avec vous et me donnez le goût encore d’écrire sur les aventures qui composent, ou qui peuvent composer, le monde des courses de terre battue.

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