L’heure est au bilan !

Crédit photo : Pierre Chamberland

Une autre superbe saison qui s’est terminée, pour ma part, lors de l’événement du Clash au short track au RPM Speedway, le 29 septembre dernier. Pour la majorité d’entre vous, ça été une saison plus que désastreuse à plusieurs égards. De mon côté, comme j’ai répondu présent régulièrement pour aller prendre des photos, chaque sortie en soi était une mini victoire sur Dame-Nature qui ne nous a laissé aucun répit pendant toute la saison. Enfin, je crois que pour ne pas laisser le négatif l’emporter, c’est la façon qu’il faut voir les choses. J’ai adoré vous suivre encore une fois cette année et je compte bien revenir en pleine forme l’an prochain pour d’autres belles photos. Je le dis souvent, mais le fait d’être présent pour un week-end de course me replonge dans mon enfance et mon adolescence et ça me rappelle tellement de bons et de mauvais souvenirs que je ne changerais ma place pour rien au monde. En plus de ça, de faire des chroniques sur le monde du stock-car tout au long de la saison, ça en a rajouté une coche de plus. Ça n’a pas aidé du tout à calmer mon petit côté nostalgique qui en prend une bonne droite au visage. Rassurez-vous, ce n’est que positif pour moi! Ça me permet simplement de bien apprécier le moment présent et de profiter de chaque instant passé aux abords d’une piste de course comme si c’était le dernier. À travers mes photos, j’espère vous raconter la meilleure histoire possible. Je ne compte plus les heures passées devant l’ordinateur à trier et traiter mes photos et, en même temps, d’analyser mon propre travail tellement j’y passe du temps. C’est ça qui fait la beauté d’être un passionné. Je ne suis pas le meilleur des photographes. J’ai très certainement des croûtes à manger pour rivaliser avec les autres, mais une chose est sûre, c’est que j’ai pleinement confiance en mes moyens. Comme tous les goûts sont dans la nature et que mon style de photos est, disons-le, assez différent des autres, je trouve que je tire assez bien mon épingle du jeu. Quand j’arrive à la maison pour regarder les premières photos de ma journée, je peux déjà me dire que je vais retourner à tel endroit ou me positionner de telle façon parce que le résultat va avoir été concluant durant ma journée. 

         Comme la saison est maintenant, à toute fin pratique terminée, l’heure est au bilan pour la majorité des équipes de course et des pilotes. J’en ai profité pour piquer un brin de «jasette» avec le pilote du bolide #24 en classe Sportsman, Maxime Blain et le pilote recrue #49 en catégorie Modlite, Logan Carrier. Blain a connu de très bonnes courses à l’autodrome Drummond lors de ses deux dernières sorties et je me devais d’avoir ses premières impressions à la suite de la saison 2023. Pour Carrier, il me mentionnait avoir mené 21 des 25 tours de la dernière finale le 29 septembre dernier lors du «Clash». C’était évidemment une raison amplement suffisante pour avoir également ses premiers commentaires à la suite de sa saison recrue. Parlant de la série Modlite, il y aura un nouveau joueur la saison prochaine en la personne de Nicolas Dupuis qui pilotera l’ancienne voiture de Josée Fortier. En fait, il a déjà commencé à apprivoiser sa nouvelle voiture puisqu’il a fait dernièrement des essais du côté de Cornwall et il était présent lors de la dernière fin de semaine de course au Québec à Saint-Marcel-de-Richelieu. Ça été bien plaisant de vous jaser à tous les trois et je vous en remercie.

         Comme je le disais, il va y avoir un pilote de plus qui va entrer dans la danse en Modlite pour la saison 2024. Je connais Nicolas Dupuis pour l’avoir vu faire des courses en side-by-side durant l’été. Ça demeure dans le spectre des courses automobiles, mais le bolide est totalement différent, pour ne pas dire à l’opposé. Je m’interrogeais sur la motivation qui l’a poussé à faire un retour aux courses et à changer complètement de catégorie. Après une petite pause d’un an et demi et le fait qu’il était assis dans les estrades à Saint-Marcel et Drummondville à regarder des courses, il n’en manquait pas plus pour lui redonner la piqûre des courses automobiles: «Un an et demi arrêté, la madame commençait à faire d’autres projets. Quand j’ai dit que je voulais retourner aux courses, j’ai proposé Modlite. Ça lui tentait plus de partir tous les week-ends. Là, 2 ou 3h pm et en soirée, on peut rentrer à la maison. Ça laisse un manque c’est certain. Cinq ans en SXS puis, du jour au lendemain, on s’installe dans les estrades à Saint-Marcel et Drummondville à regarder. Ça donne le goût d’aller jouer au milieu». L’occasion s’est présentée à lui de mettre son plan à exécution quand Josée Fortier a mis son Modlite en vente. Tous les astres étaient alignés pour qu’il soit en piste, non seulement pour la saison 2024, mais pour le dernier programme de la saison au RPM Speedway. Avec un peloton aussi relevé, beaucoup d’actions seront à prévoir et j’ose espérer de belles batailles entre les pilotes.

        

C’est très difficile de sortir les courses du gars. Cela dit, il vient un temps où tu dois prendre une décision, difficile ou pas, pour la suite des choses. C’est ce qui s’est passé dans le cas de Nicolas. «Difficile à faire décoller une série avec des SXS. On a mis bien des efforts pour faire connaître, mais ça ne levait pas. La fatigue s’est installée. Content d’avoir passé par la belle expérience. Maintenant, on tourne la page et j’attaque autre chose». Heureusement pour moi, merveilleusement pour vous, son désir de courser n’est pas disparu malgré ce changement de cap. Il avait déjà les yeux rivés sur la prochaine saison et, visiblement, son idée de poursuivre les courses était bien arrêtée et bien réfléchie.

         Toujours en catégorie Modlite, Logan Carrier a profité de ses bonnes performances en SlingshotSi pour graduer dans une classe supérieure. Je suis aux premières loges pour voir toute l’évolution que peut avoir un pilote au cours d’une saison de course en y étant à chaque week-end pour prendre des photos. C’est quelque chose que je réalise avec le temps, mais je peux le voir à travers mes photos. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Une photo d’un pilote en action peut paraître banale en début de saison, mais en devenir une écœurante en fin d’année. C’est certain que je peux m’attribuer un certain mérite quand je fais une belle photo, mais disons que l’audace et l’agressivité d’un pilote y sont pour beaucoup également. Je pousse peut-être le bouchon un peu loin mais, de l’intérieur, c’est l’impression que ça me donne. Pour Logan, c’est sensiblement le même constat que je fais. Son premier top 10, avec une huitième position, a été l’élément déclencheur pour connaître beaucoup plus de succès qu’en début de saison: «Quand j’ai eu mon premier top 10 avec une 8e position, c’est à ce moment que j’ai compris que j’étais capable d’évoluer mon pilotage à chaque programme, alors je poussais de plus en plus ma voiture. Les tops 10 s’accumulaient avec un top 5 au RPM. Après ces bons résultats, la série se rendait à Granby pour 2 finales. J’ai bien apprécié ce circuit. C’est devenu mon favori. J’ai développé mon pilotage sur une piste slick. Première finale; 13 à 7 après plusieurs batailles pour la 5e place. Deuxième finale; 12 à 4. Ce résultat m’a rendu fier et tous mes objectifs étaient réglés lors du dernier week-end au RPM le vendredi et le samedi».

Malgré quelques accrochages au cours de la saison, il a su se retrousser les manches pour pouvoir poursuivre les courses. Somme toute, une saison honnête pour le #49: «J’ai eu un début plus difficile que je le pensais avec beaucoup de perte de contrôle et de mauvais résultats, mais moi et mon père avons travaillé plus fort que jamais pour adapter la voiture à ma conduite et j’ai développé mon pilotage graduellement au cours de la saison. J’ai compris mon véhicule et à chaque week-end, j’avançais dans le peloton. Je suis assez satisfait de ma saison 2023. Je serai de retour avec Modlite Québec en 2024. Une série qui fait tourner des têtes et des dirigeants qui font évoluer la série à chaque programme». Avec un bon mélange d’expérience et de jeunesse, la saison 2024 promet d’être haute en couleur. J’adore ça voir de nouveaux pilotes à l’avant. Ça donne des courses excitantes et le calibre se trouve à être relevé. J’ai vraiment très très hâte au nouveau début de saison.

         En étant à mes premières visites du côté de Drummondville, j’ai évidemment découvert plusieurs pilotes. Un de ceux-là est le pilote sportsman #24 Maxime Blain. Je suis vraiment parti de zéro, alors j’ai trouvé que l’amélioration chez lui était beaucoup plus frappante que chez un pilote que ça fait plusieurs fois que je vois rouler. «Si je regarde la progression que nous avons faite au cours de l’année, je suis quand même content de la vitesse que je suis allé chercher, car au début, il nous en manquait plus que vers la fin, mettons. À la fin, on était plus compétitifs pas mal» me mentionnait Maxime sur son évolution. Il était littéralement en feu lors de ses deux dernières sorties de la saison à l’autodrome Drummond. Il a été dans le peloton de tête régulièrement et défendait sa position sur la piste avec rigueur et avec tact. Force est d’admettre que le travail acharné sur la voiture a rapporté ses dividendes: «Habituellement, on est top 10 pas mal, mais on a eu une mauvaise passe pour quelques courses où on essayait des affaires avec l’auto et ça a affecté nos performances. Quand on a réussi à trouver ce qu’on voulait que ça fasse comme réaction sur l’auto, ça a vraiment aidé nos résultats même si certaines circonstances de fin de course nous on fait finir plus loin qu’on aurait dû. Au moins, nos temps au tour et notre position tout au long de la course étaient bons».

Ce dernier me mentionnait avoir comme objectif, non seulement de remporter une course durant la saison, mais d’être capable de se battre avec les meneurs et de s’améliorer en tant que pilote. Il a constamment chauffé les meilleurs de sa classe. Avec une troisième position en cours de saison et avec sa constance, je suis persuadé que la victoire va frapper à sa porte dans un avenir pas si lointain. Chose certaine, avec la progression de Daphné Hébert, l’émergence de Raphaël Gougeon et l’expérience d’un pilote comme Antoine Parent ou encore d’un Donovan Lussier, la compétition va être ultra féroce. Ça risque de faire sortir le meilleur de tout le monde. Grosse saison à venir chez les Sportsmans.

         Il faut être constamment à l’écoute de sa voiture pour pouvoir l’améliorer. Maxime l’a compris en cours de saison et on a vu immédiatement que ça été bénéfique pour lui parce que les résultats se sont vite accumulés: «Ben, plus un pilote est bon, plus il est capable d’être constant tour après tour mais, dans mon cas, au début, on avait énormément de problèmes pour avoir une auto constante course après course. Elle était fragile au changement de condition de piste. Alors, quand on a réglé ce problème-là, bien c’est ça qui nous a aidés à avoir des meilleurs temps qui étaient plus constants, tour après tour et course après course. Moi, je dirais que je me suis amélioré à rouler la groove du haut, mais la plus grosse amélioration a été au niveau de l’auto». Je vous le dis, il va y avoir de la grosse compétition en Sportsman l’été prochain et je serai encore une fois aux premières loges pour assister à ce beau spectacle.

         Un nouveau pilote va faire son entrée en Modlite l’été prochain. Nicolas Dupuis a décidé de faire la transition d’un SXS à une voiture de course adaptée pour la terre battue. Il a déjà complété un programme avec la présentation du «Clash» en plus d’avoir fait des essais du côté de Cornwall. Ce sont deux mondes assez à l’opposé, mais les premiers tours de piste avec un bolide de type Modlite entre les mains se sont, somme toute, bien passés: «Surpris par la vitesse du bolide et à quel point ça colle. Pas tout à fait adapté encore. Il y a plus à apprendre». D’aussi loin que je me souvienne, quand mon père est passé de la terre battue à l’asphalte, ça lui a demandé une certaine période d’adaptation. C’est un monde complètement différent. Tu passes, sans dire que c’était un bazou, d’une auto correcte à une voiture de type sportsman qui doit être réglée au quart de tour pour «flyer» sur la piste. Il ne suffit pas uniquement d’être assis derrière le volant et de peser sur l’accélérateur. Il y a tellement d’autres éléments qui entrent en ligne de compte qui vont faire en sorte que tu aies la meilleure voiture du plateau. Les heures inimaginables passées dans le garage à tenter, et je dis bien tenter, de trouver les bons réglages est une tâche colossale. C’est manifestement ce qui attend Nicolas pour la préparation de la prochaine saison: «En SXS, un coup de pédale à gaz peut le faire déraper à chaque courbe, préparer la sortie d’un virage rapide juste avant un saut et surtout pas lâcher le gaz au saut ou c’est la catastrophe. Maintenant, je dois garder le pied sur le gaz et le garder égal, préparer l’entrée pour avoir une bonne sortie de virage. Je ne suis pas rendu là. Et plus d’ajustements aussi». Évidemment que les essais et les premières courses étaient pour apprivoiser la nouvelle bête qu’il venait de se procurer, mais qu’en étaient-ils des objectifs? Il sait dans quoi il s’est embarqué et il est conscient qu’il a beaucoup de pain sur la planche: «Je voulais voir où je me situais vis à vis la compétition. Je me suis aperçu assez vite que j’ai des croûtes à manger et sur quelles pièces je dois investir cet hiver pour être prêt au printemps».

         Logan Carrier a dû également s’adapter à une nouvelle voiture puisqu’il a fait le saut en catégorie Modlite. Une adaptation, sans dire plus facile, mais qui ne s’apparente en rien à ce que Nicolas va devoir affronter pour la prochaine saison parce qu’il était déjà dans le milieu de la terre battue. Même s’il a obtenu de bons résultats plus la saison avançait, celui qui était en SlingshotSr l’an dernier a dû recommencer à zéro complètement son apprentissage: «Le début de saison était vraiment ruff. Mon expérience de Slingshot était une page remplie d’expérience, mais j’ai dû recommencer avec une page vierge car ce sont deux pilotages extrêmement différents».  J’adore l’analogie avec la page blanche. En poursuivant la discussion avec Logan, malgré l’écart qu’il existe entre les deux catégories, l’objectif ambitieux d’un top dix à la fin de la saison était dans sa mire. Avec les bonnes performances en cours de route, je comprends un peu mieux pourquoi l’objectif de départ a changé et de faire partie des cinq meilleurs était maintenant la cible visée. «Mais surtout, le but de 2023 était de faire des tests et d’apprendre comment piloter un Modlite» a renchérit Carrier sur ses intentions de la nouvelle saison qui allait s’amorcer. Pour l’avoir vu rouler à l’avant du peloton lors du dernier programme, on peut dire que c’est mission accomplie.

         Même si plusieurs des réponses reviennent, je pose toujours la question à savoir: qu’est-ce qui les attire vers la course automobile? La petite voix dans ma tête me dit que si j’omets de poser la question, je passerai peut-être à côté d’une belle histoire à raconter. Même quand je faisais des entrevues à la radio dans le cadre de mon travail, mon plan d’entrevue n’était jamais définitif. J’avais les questions de base, mais le fait de toujours garder ma porte ouverte me permettait de ne pas paraître déstabiliser en onde et d’avoir la réplique plus facile. Si l’entrevue prend une tangente différente de ce que tu as prévu au départ, le plan initial prend le bord. Ce n’est pas plus compliqué que ça.

         Alors, qu’est-ce qui attire le pilote Modlite #49 vers la course automobile ? «J’adore tout ce qui entoure la course automobile; l’adrénaline, le monde des courses, le pilotage, le fait de préparer sa voiture pour un week-end de course, les trips de course, la famille des courses, le fait de toujours vouloir se surpasser». Il n’en demeure pas moins que, malgré l’esprit de compétition entre les pilotes, ils sont là pour s’amuser: «Je crois, que dans tous les sports, les compétiteurs vont se voir comme de grands adversaires, mais aux courses, surtout avec Modlite Québec, les pilotes sont tissés serrés. De mon point de vue, nous faisons des courses amicales. Oui, il y a la compétition. Tu veux être le plus rapide, mais avant tout, nous sommes là pour s’amuser».

         Je constate effectivement cet esprit de camaraderie entre les pilotes. Ils sont souvent en train de s’aider mutuellement quand il y en a un qui a besoin d’une pièce de rechange pour pouvoir poursuivre sa soirée de course. J’ai vu ça à l’occasion, à l’époque où mon père coursait. Je dis à l’occasion, parce qu’à l’époque, c’était un cercle beaucoup plus fermé que ça peut l’être aujourd’hui. Les liens n’étaient pas tissés serrés avec tout le monde. Je parle toujours de cet accident-là, à Sainte-Croix, en particulier parce que j’ai vraiment eu peur ce soir-là. Je crois, sous toute réserve, que c’était Marc Beaudoin qui pilotait le sportsman #56, qui avait amené la voiture accidentée de mon père dans son garage à Sainte-Anne-de-la-Pérade après la soirée. Je présume que c’était Beaudoin parce que ce dernier se battait pour le championnat et le moteur de sa voiture avait rendu l’âme pendant la journée. Je ne pourrais pas vous garantir que c’était durant la même année que mon père a eu son accident, mais disons qu’il lui a rendu la pareille de fort belle façon. Comme mon père n’était pas vraiment dans le coup, il lui avait prêté sa voiture pour le reste de la soirée. Malheureusement pour Beaudoin, même s’il a été dans le peloton de tête pendant une bonne partie de la course, il a heurté le mur en face des estrades pas très loin du «flagman». Je ne sais pas si le destin a joué un rôle dans tout ça, mais ça fait tout bizarre que Beaudoin ait eu un accident pratiquement au même endroit avec, en plus, l’auto de mon père. Enfin!

         Nicolas Dupuis va compléter sa première vraie saison de course l’an prochain. Le fait de partager la même passion avec un paquet de monde est ce qui l’attire le plus vers la grande famille que sont les courses automobiles: «Le plaisir de voir des gens, de socialiser avec du monde qui ont les mêmes intérêts et quand on peut regarder le reste du programme c’est un plus».

         Quand à Maxime Blain, il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer le fait d’aimer autant les courses, mais disons que de se retrouver en même temps sur la piste avec 30 autres voitures est un feeling dur à battre: «Beaucoup de choses! C’est la vitesse, la compétition, l’adrénaline! J’ai toujours été attiré vers ça. Mon père m’a amené aux courses quand j’étais très jeune. La passion a commencé là. Mais c’est vraiment dur à expliquer le feeling que procure le fait de courser. D’être sur la track avec 30 autres autos et de vouloir dépasser la personne devant toi en sachant que celle derrière toi veut la même chose. C’est vraiment quelque chose de spécial». Il m’a donné plusieurs autres raisons pourquoi il aime autant la course, mais le fait de se surpasser en tant que pilote figure également en tête de liste: «Quand tu me demandes c’est quoi qui m’attire dans la course, bien je dirais aussi que la sensation de pousser une auto à la limite et de pousser ma limite à moi aussi en tant que pilote c’est satisfaisant».

         J’ai découvert un pilote qui devenait de plus en plus rapide, plus la saison avançait. A quoi doit-on s’attendre de l’équipe #24 l’an prochain: «C’est sûr qu’on va travailler pour que notre teo soit encore plus rapide. Comme à chaque année, on veut s’améliorer et non s’empirer (rire), mais on va être encore réguliers pour suivre le championnat à Drummond. Pour les autres sorties, bien on va voir comment ça va aller et quel temps nous aurons de disponible». Avec un peloton relevé en Modlite, quels sont les plans de l’équipe #49 pour la saison 2024 ? Quelques victoires en cours de saison?: «Je me donne déjà un objectif énorme. Mon but est vraiment d’être régulier. Je veux faire une année avec des résultats réguliers dans le top 5». Pour son année recrue, Nicolas va faire son gros possible et qui sait ce qui peut se passer par la suite: «Avec ce que j’ai vu, je vais faire mon possible. (rire) Ça reste une année recrue. Si je m’adapte assez vite, tout est possible».

          L’heure au bilan est maintenant complétée. C’est le processus, la routine de fin de saison pour tout le monde. C’est une sorte de prise de conscience qu’ont à faire les équipes de course et les pilotes pour savoir qu’est-ce qui n’a pas fonctionné durant la saison ou, au contraire, qu’est-ce qui a fait leur succès. Merci encore à tous les trois de m’avoir accordé du temps, je l’apprécie grandement. Ça été une année de première pour moi parce que je ne m’étais jamais déplacé du côté de Drummond pour assister à un programme de course auparavant. En plus, d’être aux premières loges pour assister à toutes vos prouesses derrière le volant en prenant des photos, je me considère hyper chanceux de pouvoir le faire à chaque week-end. C’est cliché à dire, mais tant que la santé va le permettre, je répondrai présent. C’est une fichue de belle passion que j’ai et je compte bien vous raconter de belles histoires, à travers mes photos et mes textes, encore un bon bout de temps.

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