J’ai pris une petite pause de l’écriture, histoire de me reposer un peu et de faire le plein d’énergie. J’ai laissé arriver les nouvelles idées. Je suis parti en trombe avec un texte à chaque semaine mais, en jasant avec mon entourage, on m’a conseillé de peut-être étirer à deux semaines la production d’un texte. Je comprends parfaitement l’idée. Je pense que ça va me permettre de garder l’intérêt bien présent. Non seulement le vôtre, mais le mien également. Ma petite voix intérieure me disait la même chose, alors pourquoi ne pas aller dans cette direction. Ce n’est pas nécessairement parce que le chemin est le plus beau avec la plus belle surface qu’il faut absolument l’emprunter. Une route un peu plus cahoteuse avec tous pleins de virages et bien des côtes à monter peut aussi bien faire l’affaire. Dans la vie de tous les jours, je complique les choses à l’occasion et je me donne souvent de la grosse misère pour pouvoir obtenir le résultat que je veux bien obtenir. Des fois, je me dis que c’est trop facile de m’être rendu, ou de me rendre, du point A au point B, que je recommence.
De mon côté, comme certains d’entre vous, c’est peut-être un peu plus compliqué d’aller prendre des photos aux courses durant la semaine. Le temps de finir ma journée de travail, de me rendre à la maison pour finir de préparer mes choses, prendre ma douche, manger un morceau et de me rendre à Granby fait en sorte que j’arriverais dans le milieu du programme. J’abandonne très souvent le projet. Ce qui fait que mon baptême à l’autodrome Granby devra encore attendre. L’autodrome Drummond ainsi que le RPM Speedway sont mes principaux terrains de jeux cette année. Comme j’ai commencé à faire des chroniques, mon emploi du temps est un peu plus occupé. Je garde donc mes dimanches pour en faire la rédaction et, bien entendu, traiter d’autres photos. Cornwall est une sortie bien plaisante à faire, mais devra attendre avant de recevoir ma visite. On a été chanceux pour les deux gros shows des Gros Blocs à l’autodrome Drummond avec de la belle température pour les deux soirs de course. Cependant, on dirait qu’on n’est aucunement capable d’avoir deux fins de semaine de course collées. Le grand manitou ne veut absolument rien savoir parce que la soirée TopLess a été annulée en raison de la pluie. Une saison plus que désastreuse pour tout le monde.
Comme je le mentionnais, j’en ai profité pour me ressourcer et relaxer. J’avais en tête de faire un texte sur les mécanos. Ces gens qui se dévouent corps et âme pour leur équipe respective, bien souvent, n’ont pas autant de mérite que l’on devrait leur accorder. Ils travaillent tellement fort pour sortir le meilleur de tout le monde que je me devais de leur parler. Ce sont des gens qui sont beaucoup trop souvent dans l’ombre et pourtant, ils ont un rôle plus que crucial dans l’équipe et ils méritent qu’on leur accorde de l’importance. Il y a de ça quelques années, je suis allé au Grand-Prix Skidoo de Valcourt. Le champion Pro au niveau national américain des deux années précédentes, Elias Ishoel, était de la partie. Je savais que Jessy Cournoyer, que je connais depuis plusieurs années, était le mécanicien principal de l’équipe et un des principaux artisans des championnats acquis par Ishoel. Et pourtant, aucun foutu papier sur son travail. Et encore plus révélateur, Jessy a été aux premières loges pour trois de ces cinq championnats. Ma seule présence à Valcourt à venir jusqu’à présent en raison de cette maudite pandémie. J’avais fait une publication sur l’importance de sa présence et Jessy était le gars le plus heureux sur la terre. Donc, les mécanos vont être à l’avant-plan pour ce dixième texte. Et ils le méritent amplement.
Je m’interrogeais sur le rôle d’un mécano au sein d’une équipe de course et la relation qu’il a et qu’il doit y avoir avec son pilote pour sortir le meilleur de tous et chacun. J’en ai profité pour lancer la discussion avec le mécano de l’équipe du #36 en classe modifiée, Danny Hébert, avec le pilote modlite #4, Shawn Côté ainsi qu’avec le pilote sportsman Guyaume Larocque. Dans le cas de Côté et de Larocque, ils ont vécu et vivent encore les deux côtés de la médaille. Des points de vue plus qu’intéressants pour me donner encore plus de contenu. On connaît Danny Hébert comme étant un membre d’équipe de la pilote modifiée, Chantal Provencher. Pour ce dernier, l’immersion dans le monde de la terre battue a commencé en 2009 en conduisant un quatre cylindres à St-Valère. En 2010, toujours à St-Valère, il fait la saison complète à bord d’un Civic. Quelques années plus tard, en 2014, c’est en faisant de petites tâches ici et là que la piqûre s’est littéralement installée: «Dans le fond, en 2011, je commençais comme mécano avec Mario Roy en Procam Supertruck. Ça été en 2014 que j’ai retourné à Drummondville pour voir Chantal courser. J’y suis retourné à quelques reprises dans cette saison-là, restant avec eux dans les puits. Tranquillement, j’ai aidé à, soit enlever la terre sur la voiture, apporter un pneu au mécano ou des outils et tranquillement à aller au garage». Ce n’était qu’une question de temps pour qu’il intègre l’équipe à temps plein puisqu’en 2015, il avait déjà sa place au sein de l’équipe.
Shawn Côté m’envoie un message en me suggérant de faire le texte sur les mécaniciens et il s’incluait dans les personnes à interroger pour en savoir plus sur leur rôle. Je crois que je suis tombé pile sur un bon sujet à aborder parce que c’était dans ma vision des choses de les mettre en avant-plan éventuellement. Côté a été initié aux courses par son père dès l’âge de quatre ans au Riverside Speedway de Laval. Ce n’est que plusieurs années plus tard que les ouvertures se sont présentées à lui pour apprendre à connaître le milieu des courses automobiles: «Vers les 14 ans, j’allais voir Steve Poirier et Marcel Messier travailler sur leur auto. Ils ne restaient pas très loin de chez moi. Et vers 16 ans, j’ai commencé à conduire grâce à la famille Leclerc. Gérard m’a prêté une auto 4 cylindres. Je coursais contre mon meilleur ami qui était son fils. Ça vraiment viré dirt quand François Adam, mon mentor et comme un grand frère, m’a pris dans son équipe. En 2012, première course, on l’a gagnée. Première année, on a gagné le championnat à Drummondville et vice-champion à Granby et en 2013 champion Granby avec François». Avant qu’on le connaisse plus comme pilote de course, Shawn Côté a été dans l’entourage de plusieurs équipes de course comme mécanicien. Il a aidé notamment Dany Voghel, encore aujourd’hui avec ses pneus, Stéphane Lemire et pas plus tard que l’an dernier, il a aidé JF Corriveau. Comme il me racontait, il existe une énorme différence entre un prostock et une voiture modifiée, mais il n’a rien de plus gratifiant que de voir son travail être récompensé quand on voit une voiture sur laquelle on a travaillé pendant des heures, obtenir de bons résultats: «J’aime être mécano presqu’autant que pilote car j’aime voir les voitures sur lesquelles je travaille performer et gagner». Pour cette année, il se consacre à sa propre voiture en ne fermant pas la porte complètement quand viendra le temps d’apporter son aide à qui veut bien lui demander.
Je vais sûrement me répéter, mais si mon père n’avait pas eu sa petite équipe, aussi petite soit-elle, avec lui, il n’aurait jamais pu courser pendant toutes ces années. Il y a trente ou trente-cinq ans, ce n’était certainement pas aussi perfectionné que ça l’est aujourd’hui. À l’époque, tout le monde faisait tout sur la voiture. C’est-à-dire qu’il n’y avait pas nécessairement une personne attitrée pour la suspension ou encore une autre pour les pneus. C’est certain que si quelqu’un avait des aptitudes plus développées dans un domaine, il devenait une référence, mais jamais au point d’être son champ de compétence pour une saison de course au grand complet. Dans ses meilleures et certainement ses plus belles années à courser, mon père pouvait compter sur quatre personnes à chaque week-end de course; Bruno, Marcel, François et Rénald. Aujourd’hui, j’ai l’impression que même si on voit seulement quelques personnes autour de la voiture lors d’un soir de course, il y a beaucoup plus de personnes d’impliquées. C’est tellement plus «organisé» que si quelqu’un n’est pas dans son élément une semaine ou même un soir, la chaîne peut débarquer très très facilement et on peut dire adieu au podium. Tout est calculé au quart de tour pour que le bolide soit sur la grosse coche et pour que le pilote ait la chance de remporter la victoire à tous les soirs. Éloignez-moi l’idée de penser, qu’à l’époque, tout était tout croche sans aucune préparation. Mais disons qu’aujourd’hui, les voitures ne sont aucunement comparables à celles de l’époque.
On parlait des pneus, mais force est d’admettre que ça semble être la porte d’entrée, sans dire obligatoire, pour quiconque veut intégrer une équipe de course. D’après ce que je peux en déduire, ce n’est pas parce que c’est la première marche à monter que c’est forcément moins important. Bien au contraire! «Depuis 2015, les circonstances ont fait que j’ai appris beaucoup dans le domaine des pneus. Étrangement, ça me passionnait. J’ai appris la simple base avec Sébastien et j’ai développé énormément avec Yan vu que j’étais son gars de tire en titre. J’ai appris les techniques des meilleurs dont Sheppard et compagnie. Je suivais Yan sur la route aux courses. J’allais m’informer des «set up» de préparation de pneus au gars de la série Dirtcar. J’ai même préparé des pneus pour Max Mclaughlin lorsqu’il est venu au Québec. Aux dernières nouvelles, il était ben satisfait de ma job» me mentionnait le pilote du Sportsman 15L, Guyaume Larocque. Quand c’est rendu qu’un pilote de renom demande des conseils à un petit gars du Québec pour ses pneus, c’est signe que ce dernier connaît bien son domaine. Guyaume a fait son petit bonhomme de chemin depuis qu’il est dans l’univers de la course automobile. Il a commencé par être mécanicien pour Sébastien Gougeon en 2015 pour ensuite l’être pendant quelques saisons pour Yan Bussière. «C’est lui qui m’a amené dans ce monde-là. Il m’a donné l’opportunité qui a littéralement changé ma vie par la suite. Ensuite, j’étais à Fulton pour le Super Dirt week en 2015. Yan était seul avec Jean Préville ce soir-là. Je lui ai offert un coup de main et c’est là que moi et Yan on s’est connu. La saison suivante, j’étais officiellement dans son équipe». En poursuivant la discussion avec Guyaume, j’ai compris que les pneus n’étaient aucunement à négliger pour avoir du succès sur la piste. Même si tu as la meilleure voiture du plateau, un mauvais choix de pneus peut anéantir tes chances de victoire: «Contrairement à ce que bien du monde pense, les pneus sont très importants aux performances de l’auto. T’as beau avoir un char parfait, si la seule chose qui touche à la piste n’adhère pas comme il le devrait, le reste ne sert à rien».
En m’immisçant dans le monde de la course automobile, je veux en savoir le plus possible sur les gens dans le but de vous les faire découvrir sous un autre jour. En préparant une voiture pour un samedi soir de course, on veut évidemment qu’il y ait des courses. Chose difficile par les temps qui courent parce que la pluie se met toujours de la partie. Je serais du genre à lancer mes outils partout dans le garage pour laisser passer ma frustration…lolll Qu’en est-t-il pour ces mécanos qui mettent littéralement leurs tripes sur l’établi pour que le pilote ait une voiture performante. Comme me l’expliquait Danny Hébert, cela laisse plus de place pour passer du bon temps en famille: «Effectivement, en tant que membre d’équipe, on se prépare toujours pour que le pilote ait une voiture performante et aussi très fiable vu les conditions dans lesquelles il (elle) course. Donc, lorsqu’on arrive avec une journée instable et que finalement il y a cancellation, c’est frustrant, mais pour ceux qui ont des familles, à l’occasion cela fait une pause».
Je serais curieux de savoir, si on avait tenu un genre de carnet de bord, les heures passées par mon père et ses chums dans le garage à taponner la voiture. C’était à tous les soirs jusqu’à tard dans la nuit. Comme il y avait très peu de temps d’arrêt les week-ends, les sept soirs étaient consacrés à la réparation de la voiture. Bon, ok que peut-être que la petite bière allongeait certaines soirées, mais bon…lolll Comme me le racontait Danny, il passe tellement de temps dans le garage qu’il vient à ne plus calculer les heures. Si par malheur, Chantal a une mauvaise soirée sur la piste et qu’elle brise l’auto de façon considérable, l’équipe vient d’ajouter du temps supplémentaire à passer dans le garage. En plus, le report d’un programme d’une course ne leur permet pas de voir si les derniers ajustements ont porté fruits. Le tout est reporté d’une semaine et tout le processus est à recommencer.
Ayant déjà participé à un de mes textes précédemment, je sais que Guyaume ne vit que pour les courses. Il est «non-stop» au garage en train de peaufiner ses réglages pour la prochaine course. Cependant, à ses débuts dans le monde du stock-car, un programme annulé en raison de la pluie venait donner un second souffle à un rythme de vie déjà très exigeant. Alors, frustré de toujours être mis au rancart?: «Honnêtement non, ma première année oui, mais c’est tout. Au contraire, ça faisait mon affaire parce qu’avec Yan par exemple, ça demandait énormément de temps. Donc, quand j’avais un peu moins de job, ça me donnait un brake». Il me donnait son emploi du temps et je ne voyais pas où il aurait pu prendre deux bouffées d’air pour respirer. Le dimanche était sa seule journée de congé. Avec l’adrénaline et l’excitation que procure le fait d’être assis dans sa voiture, en arrière du volant, à quelques instants du vrombissement des moteurs, je ne suis nullement surpris de l’entendre me dire que ça le frustre beaucoup plus comme pilote que comme mécanicien de manquer une soirée de course.
Pour le pilote du modlite #4, le fait de manquer autant de soirées n’est pas très plaisant et très frustrant, mais ça permet néanmoins de regarder, encore de plus près, les petits bobos qu’ils n’ont pas eu le temps de réparer: «Oui on est prêt à aller aux courses, on en mange de la terre, mais dans ce temps-là, ça nous permet de faire autre chose sur l’auto que l’on n’a pas eu le temps de faire ou sur l’équipement défectueux dans le traileur. Mais c’est moins le fun que d’aller aux courses…loll». Les courses sur terre battue sont à la merci de Dame-Nature. C’est malheureux et très désolant pour les promoteurs qui se démènent comme des diables dans l’eau bénite pour avoir des programmes de course à la hauteur de leur réputation, mais ça fait partie des courses. «Et bien, c’est plate on se le cachera pas. On devient en manque d’adrénaline et en manque d’action c’est sûr. La fraternité de voir ses amis de course nous manque. C’est comme une deuxième famille. Nous on est prêt et très excité d’y aller, mais quand c’est cancellé, on prend ça comme une douche froide, mais ça fait partie des courses» renchérissait Côté sur les états d’âme des équipes de course après une annulation.
Je ne sais pas si le fait d’être une très petite équipe permet de tisser des liens encore plus forts, mais les mécaniciens, qui doivent être à l’écoute de leur pilote pour leur permettre d’avoir une voiture ultra performante et à leur goût, sont forcément en première ligne. Je voulais donc en apprendre davantage sur la relation qu’ils entretiennent avec le pilote. Pour Shawn, le fait d’avoir été au volant dans les deux camps l’aide grandement à comprendre ce qui se passe avec la voiture et avec ce qu’il voit sur la piste: «D’être à son écoute quand il parle de comment l’auto agit, d’être attentif au warm up et en qualif pour l’aider à faire les bons ajustements. Moi, ce qui m’aide aussi c’est que je pilote aussi. Ça me permet de comprendre plus ce qui se passe avec l’auto». Comme il en a aidé plusieurs, ça été un défi en soi parce que la conduite automobile est différente d’un pilote à l’autre: «J’aime aider les gars à résoudre leurs problèmes avec leur auto. C’est un défi chaque fois car il n’y a pas un pilote qui conduit de la même manière».
Danny Hébert est mécanicien pour la pilote modifiée Chantal Provencher depuis plusieurs années. Même si Chantal fait le gros de la besogne, en plus d’être une petite équipe, ils ont tous leurs propres vérifications à faire en vue du programme de course qui s’en vient: «Je m’occupe principalement de l’entretien du véhicule, des pneus et de la suspension, mais comme c’est un travail d’équipe et bien on se complète. Étant une équipe restreinte au niveau des membres, (trois dans le garage la semaine ainsi que pour Granby et 5 pour Drummondville) donc l’ensemble de la liste des vérifications est faite. On a tous un peu nos propres vérifications à faire, mais le plus gros est fait par Chantal pour le moteur».
Du côté du pilote sportsman, ayant fait quelques équipes à ses débuts dans le monde des courses de terre battue, la relation qu’il entretenait avec les pilotes était différente d’un pilote à l’autre: «Avec Gougeon, j’étais nouveau, gêné et en apprentissage. Donc, il était pour moi un genre de « boss cool sans pression ». Yan, au début, il était comme mon patron. Avec le temps, on a appris à se connaître et on était comme 2 chums qui travaillent ensemble. Avec JC Bolduc, c’était carrément amical. On allait là pour s’amuser. Il faut prendre en compte que moi et JC, on est ami depuis 2017, dans le temps qu’on coursait en minimod ensemble. Donc c’était différent». Pour le volet plus personnel, avec sa propre équipe et sa propre voiture, l’atmosphère y est beaucoup plus détendue. Il voit ça comme une simple activité à faire les samedis soir. Pour reprendre ses propres mots, ils sont comme une «clic au secondaire» et de son propre aveu, c’est de cette manière qu’ils vont réussir à demeurer ensemble pendant encore de nombreuses années.
Une chose qui m’a frappé, et à bien y penser, ce n’est pas très surprenant, est que vous me parlez d’une véritable deuxième famille. Le fait d’être constamment ensemble pendant cinq mois par année, il y a de quoi créer des liens d’amitié pour combien d’années encore à venir. Pour Guyaume, «les gars qui font ça, sont de véritables passionnés». C’est le même son de cloche pour Shawn Côté. Je lui avais écrit à la blague, mécano un jour, mécano toujours, mais à lui de me répondre: «Moi, je dirais passionné un jour, passionné toujours». Danny Hébert y va dans la même direction: «Oui, on tisse des liens. Un peu comme des équipes de travail où on passe beaucoup de temps ensemble». Même sans gros bris mécanique majeur, c’est souvent des nuits blanches qui attendent les mécaniciens dans le garage après une soirée de course.
J’aurais du «stock» pour encore vingt pages. Blague à part, j’en aurais pour certainement quelques pages supplémentaires à détailler encore plus les réponses, mais pour garder l’intérêt et le goût de continuer d’écrire, je vais m’arrêter là. C’est l’idée aussi de garder cette espèce de curiosité qui m’habite quand je m’installe devant mon écran d’ordinateur pour écrire. J’adore et j’apprécie au plus haut point, de passer du temps à discuter avec vous et en apprendre davantage sur votre quotidien. Mon phrasé est différent, ma façon de raconter est différente. Mon but est de vous faire voir les courses sur terre battue sous un autre angle et de vous faire découvrir des facettes des pilotes que vous ne connaissiez peut-être pas auparavant. Vous semblez aimer ce que je fais depuis le texte numéro un. Ça me rend fier de voir que mon travail, s’il en est un, est apprécié à ce point- là.