Victoire facile pour Steve Bernier… Hébert frustré

Crédit photo : Daniel Mailhot

Deuxième soir de courses pour les amateurs de stock-car. Après avoir assisté à la première manche de la série canadienne Gros-Blocs, l’action se retrouvait du côté de l’autodrome Granby, avec la présentation de la série canadienne Sail Panel.

Au menu, une finale de 40 tours en Modifié, en plus d’un concours d’arrêt aux puits dans la même catégorie, un 30 tours Sportsman pour la coupe Médrick Marion, un 20 tours en Mod Lite et, pour terminer, un 25 tours Pro-Stock.

Faisons maintenant un tour rapide avec les gagnants lors des séances de qualifications.

Le tout débute lentement avec la catégorie Mod-Lite, le #20 d’Alex Daneau et le #66L Antonin Lafleur remportent chacun leur séance de qualification.

En Mods 358
Seulement deux groupes de 10 voitures qui prennent part aux séances, le #90 Dany Gagné et le #44 de Sébastien Gougeon se font plaisir en remportant leurs qualifications.

En Sportsman :

#29a Arianne Imbault, #42 Mathieu Préfontaine et le #41 Samuel Charland qui remportent leur manche respective.

Prostock :

 Le tenance Robert Larocque se paye la traite avec une victoire.

Finale ModLite

Une belle victoire signée Éric Désilets, qui était seul dans son monde.  Michaël Forcier et Alex Daneau se sont livré une belle bataille pour la 2e et 3e place. Les Mod Lite n’ont pas beaucoup coursé cette année et il était bon de les revoir en piste.

Concours d’arrêts aux puits :

Les coéquipiers de Steve Bernier, qui semblaient se diriger vers l’équipe la plus rapide lors du concours d’arrêt au puits, se sont fait déclasser par la dernière équipe à prendre part à l’épreuve, soit celle de Yan Bussières qui a fait un travail colossal en étant la plus rapide à changer le pneu arrière droit, ce qui a permis à Yan Bussières de partir en première position lors de la grande finale.

Finale Sportsman :

Une finale Sportsman signée Donovan Lussier. Cette finale n’a pas été de tout repos pour lui. Après avoir pris le départ de la 4e, il a fait une belle manœuvre dans les premiers tours en prenant l’extérieur pour se battre pour la deuxième position aux dépens de Samuel Charland. La bataille n’a pas été longue pour dépasser Charland et, dans le même tour, il a rattrapé Yannick Ledoux qui était en première position, donc les carottes sont cuites pour Ledoux. Rien ne peut arrêter Donovan Lussier, il a une voiture parfaite pour ce circuit ultra sec !

Une première neutralisation a eu lieu lors du 5e tour, Élliot Gamache a eu un accrochage avec Richard Courchesne ce qui provoque un petit 360 pour Elliot. Lors de la relance, Donovan reprend son droit acquis et se distance de ses adversaires.

En arrière de lui, Samuel Charland se pratique pour devenir un conducteur de Sprint Car en faisant plusieurs Slide Job lors de la soirée, dont un qu’il a manqué dans la courbe #4 aux dépens de Mathis Caron. En voulant éviter un retardataire dans la courbe #3, Charland n’a pas eu le choix que de se lancer devant Mathis Caron, mais il a percuté le devant de la voiture de Caron, ce qui a eu pour effet d’endommager sa voiture, alors comme il ne pouvait plus tenir la conduite, il a frappé le mur intérieur en avant de l’estrade.

À la relance, Donovan reprend, une fois de plus, la première place et Samuel Charland veut encore pratiquer les slide-job, mais, cette fois-ci, aux dépens de Yannick Ledoux entre la courbe #3 et #4. Charland réussit bien, mais le vieux routier Ledoux ne se laisse pas faire et redescend vers le bas pour reprendre la place perdue aux mains de Charland.

Un peu plus tard dans la course, on se rend compte qu’Alexandre Salvas joue à l’homme invisible, on ne le voit pas pendant la course, mais on se rend soudain compte qu’il lutte pour la deuxième place en bataillant avec Ledoux en lui ravissant sa position de brillante façon.

Pendant ce temps, Donovan Lussier seul à l’avant comme un grand garçon, utilise la ligne extérieure, la seule ligne de course potable de la soirée.  Avec seulement 2 tours à faire pour enfin savourer une première victoire, MAIS coup de théâtre pour Donovan, une neutralisation vient augmenter son niveau de stress.

Lors de la relance, Salvas et Ledoux ne se font pas de cadeaux et viennent embêter Donovan Lussier qui monte très haut dans la ligne extérieure qui n’a plus de mordant, ce qui lui fait perdre la première position mais, au même moment, une empilade se fait à l’arrière du peloton créant une autre neutralisation. On peut même voir la voiture d’Arianne Imbault embarquée sur le mur de ciment intérieur de la courbe #2

Cette neutralisation vient quelque peu sauver les fesses de Lussier, car étant donné que le tour n’était pas complété, il a pu reprendre sa position de départ, ce qui lui donne une grande chance de se reprendre. Dans la vie, faut faire sa chance, donc à la relance, il se met en marche pour bien compléter les deux derniers tours. Il remporte avec justesse la victoire que par quelques millièmes de secondes devant d’Alexandre Salvas et de Yannick Ledoux qui lui ont donné du fil à retorde dans le dernier droit. Donovan Lussier a tout de même gardé son sang-froid et mérite amplement cette première victoire en carrière.

Donovan fier de sa performance mentionne en entrevue:
On est là et après, depuis que je suis petit que je pioche pour ce jour-là et on l’a, c’est incroyable !

Belle mention à Alexandre Salvas et Yannick Ledoux qui se sont livré une belle prestation.

En Prostock

Les derniers à terminer la soirée de course, Pascal Payeur s’est permis une parade du dimanche, lui qui a été vraiment seul lors de cette finale il remporte la victoire sans sueur ! il devance, Yves Hamel et Bruno Cyr

Mods 358

Je voulais terminer mon texte avec la catégorie Modifié.
Sur une piste ressemblant à une piste d’asphalte, elle aurait été prête à recevoir la Nascar Pinty’s, Mais ce sont les Modifiés munis de Sail Panels qui s’élançaient pour une finale de 40 tours.

Yan Bussières part premier mais, au départ, la ligne du haut est très mauvaise et il frappe presque le mur extérieur de la courbe #2 et il perd énormément de positions. Steve Bernier en profite et il file seul et loin devant, en première place.

Pendant plusieurs tours, Michaël Parent et Martin Pelletier ont lutté pour la 2e place.

Au 21e tour, une neutralisation est causée par Chantal Provencher, sa voiture s’est immobilisée devant la grande estrade.

À la relance, Bernier garde son trône et reprend son avance mais, au 24e tour, Mathieu Boisvert fait un 360 à la sortie de la courbe #4. Du même coup, François Bernier entre dans les puits lors de ce jaune pour un ajustement rapide sur la suspension. Dany Gagné entre également dans les puits et son équipe aussi travaille sur un ajustement près de la roue arrière gauche.

À la relance, Parent qui nous a offert une belle performance, donne tout ce qu’il peut, mais sa mécanique vient lui jouer un tour et il doit abandonner au 25e tour.

Hébert qui semblait discret, lui qui est parti en milieu de peloton, s’est mis en marche silencieusement pour remonter les positions une à une pour se hisser en 3e place.

Sébastien Gougeon nous donne également de belles séquences pour essayer d’atteindre le podium.

Encore un retour dans les puits pour François Bernier, cette fois-ci on travaille sur le roue droite arrière.

On se prépare pour la dernière relance de la soirée. Pelletier laisse la 2e place à David Hébert lors du choix de ligne, un choix audacieux, mais lors de la relance, on a pu constater que c’était un très bon choix pour Pelletier, car la ligne extérieure est tellement glissante qu’Hébert ne peut en profiter. Steve Bernier remporte donc facilement la victoire devant Martin Pelletier et David Hébert.

David Hébert et l’équipe du ONE ne semblent pas encore avoir digéré de s’être fait mettre un protêt sur leur moteur, v’là deux semaines. Cela a eu comme conséquence de casser leur rythme de croisière car, depuis ce temps-là, ils ont de la misère à retrouver leurs repères. On a senti toute la frustration de David, lorsqu’il a été interviewé, mentionnant qu’il va falloir qu’il se passe de quoi avec les W16 car le One ne reviendra plus à Granby ! J’ai rarement vu David dans cet état d’esprit !

Tiens donc, le bon vieux dilemme des W16 qui refait surface !
Une question que je me pose, est-ce que l’équipe, commanditée par Paillé Chevrolet, va passer de la parole aux actes face au promoteur Dominic Lussier de Lussier Chevrolet ?

Après la controverse des Dodge contre les Chevrolet, ensuite des Chevrolet contre les W16, allons-nous maintenant assister à une rivalité de concessionnaires ?

Bon OK ! Je sais elle était facile, mais j’ai bien hâte de voir comment, cette fois-ci, de quelle façon les choses vont se régler.

On vous garantit une bonne émission du Flash Info 360 Magazine ce lundi soir ! D’ici là, les courses se poursuivent demain au RPM et dimanche au Cornwall Speedway.

Président / Chroniqueur
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Archives de Steve Berthiaume

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