Les Débuts

Je sais bien que vous avez pris l’habitude de lire mes chroniques sur le Sim Racing, mais j’ajoute une corde à mon arc avec cette nouvelle chronique sur l’histoire de la formule 1. Stevie m’a demandé si je voulais plonger dans l’histoire de la formule 1. Étant un très grand passionné de F1, j’ai accepté, volontiers, ce défi. Donc, cette semaine, je vous parlerai des débuts de la F1.

Les origines de la F1 viennent des années 1920 et 1930 avec les courses automobiles en Europe. En 1946, il y eut une uniformisation des règles par la Commission Sportive Internationale et par la Fédération Internationale Automobile (FIA). La création de La Formule de Course no1 qui fut comprimée en Formule 1.

Pour ce qui est du Championnat du Monde, il fut instauré en 1950, et le premier Grand Prix fut celui de l’Angleterre. En 1958, La Coupe des Constructeurs fut créée. En 1982, le nom a été changé pour Championnat du Monde des Constructeurs.

Il y avait, toutefois, plusieurs courses hors championnat, (la dernière en liste s’est tenue à Brands Hatch en 1983), qui se tenaient un peu partout à travers le monde, comme des Compétitions Nationales en Afrique du Sud, au Royaume Uni par exemple, durant les années 60 à 80. Le Championnat original, en tant que tel, comprenait 6 courses en Europe de l’Ouest plus le Indianapolis 500 aux Etats-Unis pour justifier le volet International. Par contre, le Indy 500 n’acceptait pas les voitures européennes, donc la plupart des écuries ne s’inscrivaient pas à cette course. Le Indy 500 disparut du Championnat du Monde de F1 en 1960.

La première course eut lieu sur le Circuit de Silverstone, le 13 mai 1950, remportée par l’Italien Giuseppe Farina. Au début, les équipes Italiennes dominaient outrageusement la concurrence Française et Britannique. Farina remporta le Championnat tout juste devant son co-équipier, l’argentin Juan Manuel Fangio pour Alfa Romeo.

Les voitures arboraient les couleurs nationales des pays. Pour la France, c’était le Bleu, les Britanniques le Vert, les Allemands le Blanc, la Belgique le Jaune et, bien sûr, les Italiens le Rouge. Alfa Romeo gagna ce premier Championnat en remportant toutes les victoires, à l’exception du Indy 500. La technologie des voitures datait de la fin des années 30. La 2^e guerre mondiale a fait, en sorte, de retarder le développement, dans tous les pays, de nouvelles technologies.

Fangio débuta sa domination en 1951 avec son premier Championnat du Monde. Mais, en 1952, Alfa Romeo se retira du Championnat, ce qui fit en sorte que la survie même du Championnat était remise en question. En 1952 et 1953, il n’y eut pas de Championnat de F1. La Formule 2 fit son apparition par contre, et l’arrivée d’Alberto Ascari sur sa Ferrari aida grandement à la popularité de la Formule 2.

Malheureusement, il trouva la mort quelques années plus tard à Monza. Je parlerai plus en détails de la vie de pilotes légendaires dans mes chroniques suivantes.

Pour avoir l’homologation de Championnat International, nous avions besoin d’une course hors de l’Europe. La première fut le Grand Prix d’Angleterre, le Indy 500 qui n’était pas considéré malgré sa place controversée au Championnat. Plus tard, en 1958, le Maroc eut un Grand Prix pour 1 saison seulement, ensuite le Grand Prix des États-Unis fit son apparition en 1959.

Pour ce qui est du Grand Prix du Canada, il arriva en 1967 à Mosport en Ontario. J’y reviendrai, plus tard, dans une autre chronique.

Bientôt, d’autres constructeurs arrivèrent dans le Championnat. Comme Mercedes, par exemple. Fangio joignit les rangs de la nouvelle écurie avec succès. 

En conclusion, on voit bien que les débuts de la Formule 1 furent assez chaotiques. Si, aujourd’hui, nous pensons que c’est compliqué la F1, je n’aurais pas aimé être de ceux qui ont commencé tout ça.

Sur ce, bonne semaine à tous les lecteurs de 360nitro.tv. Si vous voulez rouler vite, pour cette fois, je vous dirai d’aller sur une piste de course, malgré qu’un jeu vidéo est moins dangereux. Bonne Semaine