Le « roi » est peut-être déchu de son trône mais…

Crédit photo : Claude Prud'Homme

Avait lieu samedi soir, l’édition 2019 « revampée » et améliorée du Supercross 2019 au Stade Olympique.

Dans l’épreuve « phare » de la soirée en série MX 450 cc, tous attendaient de voir la magie de Malcom Stewart gagnant de l’épreuve 2018 qu’il avait d’ailleurs dominé haut la main.

La finale se déroulait au cumulatif de deux manches. Dans la deuxième et dernière manche Malcom part déjà avec une légère avance sur ses compétiteurs et se dirige vers le « Hole Shot », toujours en première place. Mais au premier virage, Malcom peut-être accroché par un poursuivant chute et entraîne dans sa chute, plusieurs coureurs. Cette malencontreuse chute est venue lui enlever toute chance de pouvoir monter sur la plus haute marche du podium et ce, malgré qu’il ait aisément dominé la première manche de la grande finale.

Il repartira finalement avant-dernier des 18 riders MX sur la ligne de départ. Mais c’est selon moi, à cet instant qu’on a vu la véritable magie du rider floridien. Ayant une ligne de course qui semblait lui être propre, une maîtrise sans reproche de sa moto, il semblait voler en quelque sorte dans les endroits les plus techniques du circuit, notamment dans les bosses, où contrairement aux autres pilotes, lui il accélérait pour ne toucher que le sommet de chacune. Réellement impressionnant à voir.

Tour après tour, il grugeait l’écart avec ceux qui le devançaient, dépassant ainsi chacun des compétiteurs devant lui. Au final, il aura terminé 5ième de cette deuxième manche, lui octroyant la 3ième place overall. Mais pour moi, ça aura été le « show » de la soirée sans conteste.

M. Stewart avait tout de même une compétition très relevée pour cette édition 2019. Ses compatriotes américains (et tout aussi émérites) Dean Wilson et Justin Brayton ont pris les premières et deuxièmes marches du podium.

En classe 250 cc, l’ontarien Dylan Wright a terminé l’épreuve en première place, suivi dans l’ordre des pilotes Luke Renzland et de Mathias Jorgensen.

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