Victoire émotive pour François Bernier

Crédit photo : Daniel Mailhot

C’était la soirée Sportsman Dirtcar, samedi soir, sur le tracé drummondvillois. En plus des 50 tours chez les sportsmans, ceux-ci étaient accompagnés par les modifiés, les Pro-stocks, les Semi-pros, les STR et bien sûr les Slingshot.

Avant de débuter la revue de cette soirée, il faut néanmoins témoigner le beau de travail exécuté par Yan Bussières et son équipe sur le circuit depuis les deux dernières semaines. En effet, depuis le début de la saison, plusieurs trous se sont formés dans les courbes 1-2. En revanche, ce soir, ces trous étaient chose du passé alors que la piste semblait en très bonne condition pour les pilotes tout au long de la soirée.

Sportsman Série Dirtcar 50 tours :

Un merveilleux peloton de 43 voitures était présent dans les puits pour la finale de 50 tours. Pour l’histoire des qualifications, c’est le Gambler Donovan Lussier qui vient chercher la première qualification de la soirée, lui qui continue sur sa belle lancée avec son podium d’hier soir à Granby. Pour la deuxième qualification, c’est l’ontarien Shane Pecore qui vient l’emporter de façon dominante, mais c’est Johny Allaire dans le #21 qui attire l’attention, lui qui a remonté le peloton en faisant tous ses dépassements dans la ligne extérieure en frôlant le mur de béton à la sortie de la courbe #4. Pour les gagnants des qualifications 3 et 4, nous retrouvons nos acteurs habituels William Racine et Samuel Charland.

Nous nous retrouvons déjà pour la finale mais avant de poursuivre, je dois vous mentionner que ce soir nous avons eu droit à un spectacle époustouflant en sportsman. En effet, en plus d’être la classe vedette de la soirée, ceux-ci nous ont offert une finale de 50 tours sans aucune neutralisation avec des batailles à trois de large, des Slides Jobs et du professionnalisme (quelque chose que les pilotes modifiés ont laissé à la maison ce soir…)

C’est l’Ontarien Shane Pecore qui avait le devoir de lancer cette épreuve. Celui-ci qui est toujours rapide à Drummondville, par contre, s’est fait prendre par le 95c de Christopher Cormier, mais c’est à ce moment qu’une bagarre à 4 entre Pecore, Racine, Cormier et Charland éclate pour la première place. Cette bagarre dura plusieurs tours avant que William Racine, avec des airs de Cowboy comme son oncle Steve Bernard, vienne prendre les commandes de l’épreuve des mains de Cormier, au large dans la circulation lourde et remporter l’épreuve par la suite.

Performance de la soirée

La performance de la soirée, ou devrai-je dire la performance du Week-end, revient au 35R de William Racine étant donné qu’il vient de signer sa 2e victoire en autant de soirées avec la possibilité de venir chercher une 3e dès demain à Cornwall.

Modifiés 40 tours :

Dans le cas des modifiés, nous avions 26 voitures présentes dans les puits pour la finale de 40 tours. Pour les qualifications, les pilotes devaient opérer avec une piste très glissante qui favorisait grandement la ligne extérieure du circuit, ce qui n’a pas arrêté certains pilotes comme Michaël Parent de faire des Slide Job à volonté pour remonter à l’avant. Pour la première qualification, c’est Jean-François Corriveau qui poursuit sur sa belle lancée avec la victoire. Ensuite, lors de la deuxième qualification chez les modifiés, Yan Bussières nous a offert la manœuvre de la soirée en coupant entre Simon Perreault et Gino Clair pour se faufiler en 1ère place et ne regardera jamais derrière. Quant à la 3e qualification, c’est le Spiderman Sébastien Gougeon qui viendra chercher le drapeau quadrillé.

Pour la finale, la pige qui détermine l’inversion a déterminé que 12 positions se devaient d’être inversées au départ de cette finale, ce qui donnera sur un plateau en or la pole position à François Bernier et sur une mauvaise note un départ à la 12e place pour le Grinder Corriveau. La première portion de cette finale fut très tranquille alors que François Bernier se sauve seul à l’avant, en revanche, le chaos s’est vite installé au 21e tour. En effet, dans le même tour, le moteur de David Hébert, le seul qui semblait pouvoir rattraper François Bernier, rend l’âme au même moment que Mathieu Desjardins entre en contact avec Patrice Demers (tous les deux dans le top 10), envoyant Demers dans le sens contraire du trafic. Et cela fut le début d’une petite histoire…

Après avoir dicté ses reproches à Desjardins sous la tour du signaleur, Demers est venu s’aligner à l’intérieur du 37M pour la relance au 23e tour et, à peine rendu dans la courbe numéro 2, Demers renvoie l’appareil à Mathieu Desjardins et le pousse dans le décor.

Pour ce qui est du reste de la course, François Bernier est seul à l’avant et personne ne semble être en mesure de l’arrêter. Celui-ci signe sa première victoire de la saison ainsi que la performance de la soirée 360nitro.Tv. Après la finale, c’est un François très ému qui est venu au micro célébrer sa victoire : « cette victoire-là est émotive pour moi, parce que … C’est la première fois que je gagne sans mon père. » S’il y a bien une chose que l’on peut être certain cette fin de semaine, c’est que papa Bernier doit être très fier de ses fils avec la victoire de Steve hier soir et celle de François ce soir.

Semi-Pro open 20 tours.

De la visite ce soir à Drummondville, alors qu’un peloton de 17 voitures était présent dans les puits, ce qui est une très bonne chose pour cette série qui se doit d’avoir de bon peloton pour continuer à avoir des dates aux calendriers de l’autodrome Drummond.

La finale fut très mouvementée dès le début avec quatre jaunes en autant de tours pour débuter l’épreuve. En revanche, les pilotes se sont très bien repris pour la dernière portion de l’épreuve en nous offrant une merveilleuse bataille entre le #74 Nicolas Gauvreau, #06 Jeffrey Guild, #88 Marco Lainesse et le #47 de Yves Marcoux. C’est finalement le #88 de Marco Lainesse qui vient remporter la finale ainsi que la performance de la soirée chez les Semi-Pro.

Pro-Stock 25 tours :

Du côté des Pro-stock, un peloton de voitures un peu plus décevant de 12 voitures qui était présent. La première qualification est l’histoire de Yves Hamel qui poursuit sur sa lancée avec sa belle 3e place d’hier soir. La deuxième qualification fut, quant à elle, remportée par le gentil géant Bruno Cyr qui a forcé sa voie à l’intérieur du 07 de Robert Laroque.

Pour la finale, la pige de l’inversion a également obtenu un résultat de 12 comme pour les modifiés, offrant sur un plateau d’argent la pole position à Bruno Richard. Celui-ci, qui avait des ennuis mécaniques depuis le début de la soirée, n’avait pas été en mesure de se qualifier. Comme il est coutume avec Richard, celui-ci est parti comme un coup de tonnerre dès le départ de l’épreuve et n’a jamais regardé dernière dans une finale qui s’est déroulée sans drapeau jaune. Ce sera finalement un top 3 constitué de Richard, Pascal Payeur et de Yves Hamel qui obtient une autre 3e place.

Performance de la soirée :

La performance de la soirée ira à deux personnes pour les Pro-stock. En effet, il faut souligner le travail de Pascal Payeur parti dans les dernières positions au départ et qui a été en mesure de ramener la purple machine sur la deuxième marche du podium. Également, il ne faut pas oublier le travail qui a été fait par toute l’équipe du 72 de Bruno Richard pour ramener en bon état cette voiture et prendre part à la finale. Par ailleurs, c’est un Bruno Richard ému qui a remercié l’équipe du 35 de Jonathan Lemay pour l’aide dans les puits suite à la victoire.

STR 20 tours :

On comptait un nombre de 14 voitures pour prendre le départ de la finale de 20 tours en classe STR. En raison de bris mécaniques, le Sharkman Yan Bussières devait prendre le départ de la 14e place sur la grille de départ, est-ce qu’il sera en mesure de ramener le #21 sur le podium ?

Dès le début de cette finale, Kevin Hébert, dans le 71, se sauve en prenant la ligne extérieure du circuit. En revanche, un jaune au 12e tour vient resserrer le peloton de voitures, mais ce jaune vient également nous offrir une relance avec Mini-Beu à l’intérieur et Ti-Beu (Pierre Hébert) à l’extérieur. C’est finalement Kevin Hébert qui vient remporter devant son père et Yan Bussières.

Performance de la soirée :

Sans surprise, la performance de la soirée est destinée à Kevin Hébert qui vient chercher la victoire, sa première en carrière, devant son paternel. Un beau moment pour la famille Hébert !

« C’est mon plus grand rêve, je me disais qu’un jour je voulais courser à Syracuse, mais le plus top du top c’est de courser contre mon père » Kevin Hébert #71

Slingshot JR et SR :

Dans le cas des Slingshot, ce fut deux sans-fautes autant en Sr et en Jr, alors que Matthew Noiseux est venu remporter la qualification et la finale en menant tous les tours des deux compétitions chez les séniors. Un exploit qui a été répété par William « Smiley » Pelletier dans la classe JR.

Soirée du 2 juillet à l’autodrome Drummondville :

-beaucoup de classes et beaucoup de tours au programme. En revanche, deux finales sans aucune neutralisation en Sportsman et en Pro-stock ont permis de finir le programme de ce soir à 22h34.

-Un gros mois de juillet qui se continue dès demain à Cornwall, mais surtout avec la venue de plusieurs Américains, ce jeudi le 7 juillet, au Cornwall Motors Speedway avec la somme de 10 000$ à gagner en Gros Block.

-Cette semaine, je vous laisse sur une petite question, est-ce que la règle de l’inversion est une bonne solution, ou bien préférez-vous la pige ? Dans des situations comme ce soir, où Bruno Richard qui n’a pas pris part aux qualifications et qu’il se voit octroyer la pole position, est-ce qu’il devrait avoir une règle spéciale pour empêcher ce cadeau ?

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