La gente féminine sur l’avant-scène à Drummondville.

Crédit photo : Daniel Mailhot

Pour commencer, je suis Lily Bourret. Les courses font partie de ma vie depuis mon tout jeune âge. Je faisais partie des enfants qui à 5 ans, avec leur coquille jaune moutarde, attendaient avec impatience un accident pour mettre du piquant dans leur soirée de courses, parce qu’à 5 ans, on va se le dire, les pilotes on ne les retient pas trop. Mais aussi, j’étais surtout là, pour attendre de voir LA Jessica Zemken (qui est maintenant Jessika Frisen). Eh oui! Je faisais partie des petites filles qui rêvaient, un jour, de devenir une pilote de sprint car bleu et rose flash, comme ELLE. Voilà mon portrait. Maintenant passons aux choses sérieuses.

Pour ma première critique, j’aimerais mettre en valeur les personnes qui bâtissent l’avenir des femmes dans le monde du « dirt race »! Donc, comme vous l’avez probablement deviné, je ferai un résumé de la soirée du samedi 14 mai, à l’autodrome Drummond, mais en mettant  la gente féminine sur l’avant-scène. Comme structure d’article, j’irai par catégorie en résumant les faits saillants de chaque pilote présente ce samedi soir.

Commençons par le commencement… Les Slingshots

Dans la catégorie junior, malgré une compétition à deux, il n’y a eu que des revirements de situation! Le numéro 15P, Mélodie Pulfer était à sa première course à Drummondville. Elle commença en 1ère position pour les qualifications et, au dernier tour, son adversaire William pelletier #98 la surprendra et prendra la première place. Malgré tout, elle partira en finale avec la première position et gardera sa position tout au long de la finale, mais le 98 n’a pas dit son dernier mot et la dépassera au dernier tour puisqu’il a pris avantage du petit accrochage qu’ils ont eu dans le virage 3-4. Pour sa première course à l’autodrome, elle a quand même réussi à mener ce duel très serré malgré la défaite.

Pour la catégorie senior, nous avons 3 pilotes qui ont eu l’occasion de montrer leur talent sur le petit ovale du centre. La première pilote, numéro 09, Charlotte Morin a réussi à se glisser à la 2e place en qualification. Toutefois, elle partira 8e au start de la finale. Elle réussira à voler une place jusqu’au moment où elle prend le champ au 10e tour dans la courbe 4. Elle réussit tout de même à remonter au 7e rang sur 11 pour terminer la course. La deuxième pilote, le numéro ONE, Daphnée Hébert la fille de David Hébert numéro ONE dans les modifiés, elle terminera dernière dans les qualifications dû à un bris sur son bolide. Elle partira 10e position à la finale pour jouer à travers les positions 10 et 7 pour terminer 8e en arrière du #18, Ludovic Rocheleau. Elle aura tout de même tout donné malgré son bris qui aurait pu la déconcentrer durant cette finale. La dernière pilote de cette catégorie… le numéro 39, Claudie Lizotte. Elle partira en première position en qualification et dominera tout le long avec le #49 Logan Carrier qui ne sera jamais bien loin. La pilote commanditée par Entrepôt Victo, commencera la finale à la 1ère position, mais sera victime d’un accrochage dans la courbe 1-2 et tombera 3e en arrière des numéros 61 et 49. Elle demeurera à la 3e position pendant les tours suivants devant le #21B, Xavier Bussières jusqu’au 11e tour pour finalement terminer cette finale de 20 tours à la 4e position.

La prochaine catégorie comportant une femme au volant sera les Lightning Sprint. Le bolide rouge et noir commandité par DMAX performance, sera conduit par le numéro 79S, Sabrina Blanchette. Elle commença en force en inscrivant le 4e meilleur temp lors du warm-up. Elle partira alors en 3e place pour les qualifications et entraînera une bataille féroce contre le numéro 29 conduit par Stéphane St-laurent (ancien champion de la série 417 Bus line) et elle réussira à prendre sa position et terminera 2e. Elle partira 3e position en finale suivant les numéro 9x et 1. Dans les 3 premiers tours, elle perdra quelques places et sera en 6e position. Cependant, elle n’a pas terminé et remonta 3e place en dépassant les numéros 54, 9x et 3, tous par l’intérieur. Au 14e tour, un coup de malchance a atteint la pilote qui aura un bris mécanique, ce qui la forcera de quitter la compétition. Elle peut tout de même être fière puisqu’elle suivait de proche son adversaire #29 avec une bonne avance devant le #9x. Qui sait les résultats qui auraient pu en découler.

Pour la catégorie des Modifiés, d’habitude nous avons 2 pilotes mais, pour des raisons familiales, le numéro 97, Josianne Plante, n’était pas au rendez-vous. Par contre, Chantal Provencher au volant du numéro 36, a su encore une fois nous montrer sa constance et son expérience. Elle a su éviter 2 accidents au travers de sa route en ressortant sans aucune égratignure sur sa voiture tout en se bataillant pour les places de fin de peloton. Elle terminera la course 19e sur une finale comportant 27 pilotes. Elle a su bien manœuvrer son bolide en gardant toujours l’intérieur de la courbe sans aucun dérapage. Elle démontre bien toutes les qualités acquises en tant que vétérane.

La dernière classe sera les Sportsmans. Le numéro 29A, commandité par le garage P. Auclair, Aryane Imbeault, nous montra son talent en inscrivant le 2e meilleur temps au warm-up. Elle est partie première en qualification suivie par le #8KL, Karl Letendre et le #49A Allan Carrier. Au deuxième tour des qualifications, elle va trop haut dans le virage 1-2 ce qui permettra au #8KL de lui voler sa position, mais elle continua à garder le dessus sur le #49A. Entre temps, mention spéciale à son frère, Sean Imbeault #38S qui remportera le B-main. Pour la finale, sur 29 voitures elle partira en 3e position, encore une fois contre Letendre et Carrier. Tout au long de la course elle se battra contre le #44, Raphaël Gougeon pour finalement terminer en 10e place. Elle aura néanmoins donné une frousse aux autres pilotes plus expérimentés qu’elle.

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