Une soirée qu’on va retenir dans les prochaines années !

Crédit photo : Daniel Mailhot

Bonjour chers lecteurs, vous m’avez manqué. Actuellement, mon état d’âme est tourbillonnant après la grandiose soirée des Gros Block avec les vedettes américaines en action ! Ma plume semble radoteuse à propos de cette soirée, alors je me lance dans mon aperçu de la programmation du 31 juillet à l’Autodrome Drummond.

Une foule digne du Québec

Bien évidemment ! Le Québec est connu pour remplir les estrades lorsqu’on présente des voitures avec plus de 900HP. Encore une fois, tout comme à Granby et St-Marcel, les estrades étaient bondées de gens. Et sachant l’amitié que j’entretiens avec Marc-Andre Fleury, le futur Hall of Famer de la Ligue Nationale de hockey, il est venu lui-même voir la grande finale de 75 tours à mes côtés ! Un grand sourire illuminait le visage de Fleury pendant la finale ; le spectacle lui plaisait grandement, tout comme aux milliers d’autres spectateurs présents !

La pluie vient nuire à tous !

Nous le savons tous, cette année, à Drummondville ainsi qu’à Granby, la météo n’a pas été clémente pour les courses. Nous l’avons vu avec les vidéos du promoteur Yan Bussières filmant le puits inondé la veille de la soirée. Cela a demandé beaucoup de temps et d’heures de sommeil pour l’équipe de Bussières. Du côté de la piste, des cratères se sont rapidement formés dans les virages, créant des conditions de piste rapides mais difficiles à garder en ligne pour les voitures. Évidemment, les qualifications ont été difficiles, car les voitures sautaient beaucoup, et les pilotes américains n’ont pas apprécié cette surface, comme en témoigne le commentaire de Larry Wight : « Dans la finale, je vais prendre une bière, ça va rouler en bas, puis ça va être difficile à dépasser ! Je comprends aussi qu’il y a eu beaucoup de pluie ces derniers temps. »

Un travail acharné de Yan Bussières !

Nous avons clairement constaté que la piste était loin d’être idéale pour une finale de 75 tours en Gros Block. L’intermission a pris beaucoup de temps, mais c’était grandement nécessaire. Je peux comprendre que les gens étaient fatigués d’attendre la grande finale. Toutefois, sans cette intermission, nous n’aurions pas eu cette finale avec deux lignes de courses, car il y avait un gros travail à faire sur le circuit. Alors, le spectacle a été excellent, et c’est ce qui compte le plus, car si nous avions eu une courte intermission avec une condition de piste peu satisfaisante, vous auriez été déçus ! Soyez conscients de cette réalité !

François Bernier s’en souviendra grandement !

Quand on parle d’un souvenir qui fait grincer les dents, on va parler de la sortie de piste dans la courbe #1 de François Bernier à bord de la voiture de Paul St-Sauveur #57. Le pilote de St-Hyacinthe était à deux tours de remporter la finale SuperDirtcar Series et de marquer l’histoire de l’Autodrome Drummond en étant le deuxième vainqueur de cette série depuis 2002, après la victoire de Steve Poirier. Bien sûr, les émotions doivent être mitigées chez Bernier, entre déception et frustration, mais sachez qu’il était exceptionnel en étant l’un des seuls à rouler le haut si rapidement malgré une «groove» très précaire et étroite. Soyez au rendez-vous ce soir, car il aura le couteau entre les dents pour revenir aux avant-plans.

Les Américains n’ont pas été grandement dominants face à nos locaux !

Voir les deux meneurs américains du championnat de la SuperDirtcar Series devoir passer par les consolations ajoute du piquant à cette finale. Williamson a réussi à remporter sa consolation, mais Sheppard a pris un provisionnel pour participer à la finale de 75 tours. Dans cette finale, je me doutais fortement qu’Erick Rudolph serait l’homme à surveiller, ayant pris des notes lors de ses visites précédentes dans la série Canadienne Gros Block. On l’a bien vu en prenant rapidement les devants dans cette finale sur McLaughlin, puis en maintenant la deuxième position derrière Bernier. Pour les autres, MoneyMatt a réussi une remontée spectaculaire, passant de la 22e à la 4e position. Je pourrais dire la même chose pour Matt Sheppard, parti de la 25e place et qui a terminé 7e. Le dernier Américain qui a terminé dans le top 10 a été Larry Wight.

Nos Québécois ont été excellents !

Une excellente performance de David Hebert qui n’avait pas la voiture pour gagner, mais qui a tout de même terminé en deuxième position en profitant de l’erreur de Bernier. Chris Raabe, pesant 9 livres de moins sur la balance, a également réalisé une belle performance. Steve Bernier a été le meilleur 358, se classant troisième sur le podium et remportant une généreuse bourse de 2000$ pour le meilleur 358. Je tiens à mentionner l’excellente remontée de Félix Roy, qui a accepté de courir sans bourse pour participer à la finale et a croisé la ligne d’arrivée en sixième position (29->6) juste derrière son frère, qui a également connu une excellente course ! Enfin, une belle performance de Justin Lalancette qui a réussi à terminer en neuvième position.

William Racine est imbattable !

Il a remporté sa cinquième victoire en cinq sorties, portant son total à 15 victoires cette année ! Malgré son départ en queue de peloton, il a réussi à remonter et terminer à l’avant. Hier soir, sa séquence a failli être brisée, car Parent et Gougeon étaient excellents et se sont infiltrés dans le podium. Mais pour revenir sur Racine, il a pris son élan à l’extérieur, sa ligne habituelle, pour coiffer Parent et filer vers la victoire. Les Sportsmans ont également continué à offrir un spectacle de qualité, ne les quittez pas même après la finale principale, car ils ont donné une excellente finale !

En Lightning, les beaux-frères ont le dessus !

Durant la finale, nous avons vu Étienne Arpin être très rapide en début de course, mais le power steering s’est brisé, ce qui a conduit le pilote à heurter solidement le mur à la sortie de la courbe #4. Heureusement, le pilote se porte bien, mais il est resté sonné de son accident. Lors de la reprise, Jeremy Lafleur s’est envolé, mais Therrien est rapidement venu le chercher. Cependant, Lafleur a réussi à suivre la ligne de course de son beau-frère, empruntant le même chemin pour filer vers la victoire devant Alex Therrien et l’excellente prestation d’Éric Boisvert ! Une finale passionnante avec beaucoup de vitesse !

Mot de la fin !

Rendez-vous ce soir pour la manche #2 de la Série SuperDirtcar, avec 10 000$ à gagner et un départ garanti pour la finale de 200 tours à Oswego. Près de 40 à 42 pilotes Gros Block sont attendus, ne manquez pas cela ! Bonne soirée !

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