En cette belle journée, une chaude soirée de courses nous attendait. Nous avions une chaleur de 20 degrés qui nous permettait de lancer un programme de courses complet. C’était la deuxième course de la Série Superstar au RPM Speedway, et disons que nous n’avons pas manqué d’actions.

Slingshot JR et SR

Chez les juniors, nous avions un bon peloton de 6 voitures. Les jeunes pilotes pouvaient expérimenter le petit circuit, mais celui-ci demeurait technique, puisque la piste était très sèche. Cependant, cela n’a pas nui au spectacle, puisque la jeune demoiselle Lauzière ainsi que le jeune Labonté s’en sont donné à cœur joie pour nous offrir un bon spectacle en ayant des dépassements excitants jusqu’à la fin de la finale. Le vainqueur fut Arno Labonté devant Émile Tétreault qui a profité du tête-à-queue de Lauzière au dernier virage.

Chez les seniors, on avait un impressionnant nombre de 13 voitures ! Toutefois, la finale était digne d’une file d’attente à la SAAQ, donc l’action était rare. Le gagnant fut Matthew Noiseux devant Claudie Lizotte et Jacob Nadeau.

Une piste très difficile pour les voitures

Avant de vous parler des autres classes, je vais vous parler de la piste pendant un court moment. Dans les faits, durant les qualifications, le circuit était très bosselé avec plusieurs trous à l’intérieur. Malgré les deux interruptions, rien n’a remédié à la situation, puisque la piste s’empirait finale après finale.

STR

Avec un nombre de 13 voitures, on a eu une des meilleures finales de la soirée ! Cette finale m’a comblé en regardant la bataille à trois voitures durant 15 tours entre Carl Labonté, Pierre Hébert et Yan Bussières. Les trois pilotes se donnaient du fil à retordre ! Malheureusement, cette lutte a pris fin suite au bris de suspension pour Carl Labonté. Ainsi, Pierre Hébert a filé vers la victoire devant Yan Bussières et Carl Brisebois.

Mod-Lite

Ouf ! On l’a échappé belle ce soir pour cette classe. Je suis totalement conscient de la condition de la piste sèche laissant comme ligne de course celle avec le plus de pièges et de trous. Cependant, j’ai comptabilisé 6-7 neutralisations qui impliquaient des pilotes dans le mur, des gars qui perdaient le contrôle de leur véhicule ou bien un bris mécanique. Je trouve ça dommage qu’on ait été si souvent sur le jaune, puisqu’on avait une solide lutte entre Alex Forcier, Alex Lafleur et Kevin Burke qui se sont livré un combat pendant plusieurs tours. On espérait une meilleure finale avec un meilleur rythme, puisque malgré tout, une solide représentation de 22 bolides était présente. Une mention honorable pour Éric Désilet à son 101e départ, qui a réussi à terminer 8e après être parti 22e.

Sportsmans

La meilleure finale de la soirée sans aucun doute ! L’intermission avait payé, puisqu’on a libéré une belle ligne en haut du circuit pour donner de meilleures conditions de piste. Assez vite, tous les pilotes se sont précipités sur la ligne extérieure, car elle était très rapide et causait peu de dommages aux véhicules. Cédric Gauvreau m’a grandement impressionné en trouvant un trou entre Bussières et un retardataire pour prendre la tête de l’épreuve. Sa voiture était très performante sur la ligne extérieure. Toutefois, la même situation s’est produite avec de nombreux pilotes qui ont subi des casses ou ont été impliqués dans des accidents. Parlez-en à Maxime Plante, qui partait deuxième dans la finale et qui s’est retrouvé avec une panne mécanique après le premier tour. Ainsi, les neutralisations ont gâché l’élan de Gauvreau et de Bussières, et les autres compétiteurs pouvaient le menacer. En parlant de neutralisation, parlons de la relance de Cédric Gauvreau, qui m’a rappelé celle de Larry Wright #2 à l’Autodrome Granby. Bussières a fait un mauvais départ et Gauvreau a décidé de ne pas mettre les gaz, ce qui a créé un effet domino avec l’arrière du peloton, causant une victime, William Racine, qui s’est retrouvé de travers. Il a dû retourner aux stands pour revenir à l’arrière du peloton. C’est à ce moment qu’on a vu sortir la bête Racine, car il a remonté le peloton entier en créant l’effet de surprise pour Gauvreau sur la ligne extérieure. En effet, il a réussi à trouver une ligne à l’intérieur sans se faire propulser vers l’extérieur, puisque les trous pouvaient être vilains. En moins de 50 tours, il était aux abords de Bussières qui avait réussi à surprendre Gauvreau par l’intérieur. Au final, un certain retardataire a nui à Racine dans les derniers tours, donc Gauvreau en a profité pour reprendre la deuxième position. Yan Bussières a remporté cette finale de 75 tours devant Gauvreau et Racine.

Pour conclure, un excellent nombre de 33 voitures étaient présentes au RPM !

Lightning Sprint

Sachant que la condition de la piste était très difficile, cela allait être encore plus compliqué pour les Lightning, qui ont beaucoup de difficultés avec ce type de piste. On l’a bien vu avec Guy Gosselin qui s’est envolé deux-trois fois dans l’épreuve, Maxime Grenon qui a fait des tonneaux à la sortie de la courbe #4, et Sabrina Blanchet qui a pris feu devant l’estrade. Heureusement, les pilotes vont bien ! Malgré cela, cela prouve que la piste était très technique pour les pilotes de LS. Et bien, c’est Jérémy Lafleur qui est venu chercher sa deuxième victoire en carrière devant Alex Therrien et Xavier Lauzon.

Pro-Stocks, Sports Compacts et Sportsman Futurs

Les trois catégories se sont bien déroulées sans tracas ni événements marquants pour les spectateurs. En fait, chez les Pro-Stocks, Bruno Cyr a remporté la victoire devant Jonathan Lévesque et Martin Michaud.

Chez les Sports Compacts, Jean-Philippe Guay, Patrick Payeur et Patrick Deliste ont occupé les trois premières places de la finale.

Enfin, chez les Sportsmans Futur, Steven Lajoie a remporté cette finale.

Mot de la fin !

En définitive, il y avait une excellente foule dans les estrades et de bonnes courses malgré les conditions difficiles de la piste. De plus, le soleil brillait au beau fixe. Pour ma part, rendez-vous vendredi prochain au RPM Speedway pour la première course des Modifiés au Québec !