Crédit photo :Daniel Mailhot

Comme chez nous

Chroniques Marc "Enzo" Tessier
Comme chez nous J’adore aller au Cornwall Motor Speedway. La famille Lavergne nous reçoit comme des rois et c’est la même chose pour les spectateurs et invités spéciaux. Tout comme le directeur de course Joël Doiron, à l’écoute des pilotes, ce dernier fait un travail incroyable et cela ajoute à l’esprit familial ressenti lorsque l’on se présente sur ce magnifique petit circuit. Arrivé sur place en après-midi, non sans un petit détour vers Montréal, mon conducteur était distrait mais bon… c’est toujours ahurissant de voir que les passionnés québécois de courses de stock-car sur terre battue sont assidus. Installés dans le stationnement avec une « petite frette » avant le début des hostilités, c’était comme chez nous, plein de monde, de pilotes (trop dans les estrades selon moi). Plein de visages connus, plein de fans nous ont fait un brin de jasette. C’était très réconfortant de voir que la communauté québécoise du stock-car sur terre battue sorte et se rende aux courses à l’extérieur encourager leurs pilotes préférés. Travaillons la relève maintenant. Comme promis, le spectacle est au rendez-vous, même si le promoteur a proposé, pour les Modifiés, un alternatif repos après 50 tours à la mi-course sous cette chaleur accablante. Les pilotes ont voté autrement, donc go … allons aux courses! Et ce fut un très bon spectacle. Toujours impressionnant de voir la meute de gros blocs enchaîner les tours à un rythme incroyable sur la « short track » bankée de Cornwall. Des gens passionnés dévoués pour la cause du sport motorisé, avec Raymond c’est blanc ou noir, jamais gris. Il ne se gêne surtout pas pour défendre ses intérêts face à l’organisation Dirt. Et c’est tout à son honneur. Un promoteur qui traite son monde aux petits oignons. Pour l’anecdote, Yan Bussière a connu un bris avec son transporteur en route pour Cornwall. Raymond était prêt à lui envoyer un autre camion pour transporter son gros block. Mais Chef en a décidé autrement, faut dire que le sharkman était extrêmement déçu de ne pas pouvoir se rendre à une course avec son gros bloc. Il était particulièrement en ta…@#@$&%#! Et je le comprends. Toujours un plaisir de faire un saut du côté ontarien, surtout la journée de la fête du Canada. L’organisation a souligné l’occasion avec un magnifique feu d’artifice en plusieurs étapes.