Crédit photo :Éric Descarries

Salon de l’Auto Électrique et Jeep Compass North

Essais routiers Éric Descarries
Salon de l’Auto Électrique et Jeep Compass North Cette semaine, je choisis de commencer par la couverture de la deuxième édition du Salon de l’Auto Électrique de Montréal. Je me souviens très bien que l’année passée, lors de sa première édition, je n’avais pas été tendre envers cet évènement que je considérais un peu inutile et surtout redondant puisque la plupart des véhicules qui y étaient exposés avaient aussi participé au Salon International de l’Auto de Montréal. Je me souviens aussi qu’en sortant de la conférence de presse de l’année dernière, il n’y avait que neuf personnes qui attendaient à la billetterie. Vendredi dernier, en sortant de la conférence de presse de la deuxième édition, il y avait une véritable petite foule qui attendait en ligne pour entrer au Salon! Je dois vous avouer que la présentation de cette année était supérieure à celle de l’année passée. Il faut aussi dire que cette année, plusieurs constructeurs ayant pignon sur rue au Canada y avaient pris un espace d’exposition à la Place Bonaventure! On a donc pu y voir les Ford électriques et hybrides, les GM de même configuration, la Chrysler Pacifica hybride de FCA, la Clarity hybride de Honda, les électriques de BMW, les produits hybrides de Toyota, les autos électriques et hybrides de Nissan dont la toute nouvelle Leaf, la toute nouvelle Kona électrique de Hyundai sans oublier le taxi BYD (Build Your Dream) chinois et, bien entendu, une belle brochette de Tesla gracieuseté d’un club américain de la marque mettant en vedette la nouvelle Tesla 3 (et j’en ai surement oublié). Ajoutez à cela des motos, des vélos, des bateaux et même des motoneiges électriques. Quelque chose me dit que ce salon, aussi modeste fut-il, a éveillé l’attention de bien du monde sur le domaine de la motricité électrique, l’auteur de ces lignes y compris! Je ne suis plus sûr qu’il soit redondant au Salon International de l’Auto de Montréal. Pour moi, il semble s’adresser à une clientèle différente. Enfin… Voici quelques images que j’ai captées pour vous. La deuxième édition du Salon de l’Auto Électrique de Montréal était de beaucoup supérieure à celle de l’année dernière. (Photo Éric Descarries) Il y avait à ce Salon une belle brochette de voitures Tesla dont la Tesla 3! (Photo Éric Descarries) La Nissan Leaf, dont la version 2018 est entièrement redessinée est certes une des voitures les plus populaires du créneau des autos électriques. (Photo Éric Descarries) Hyundai a profité du Salon montréalais pour y dévoiler en primeur canadienne sa nouvelle Kona toute électrique. (Photo Éric Descarries) Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a procédé à l’ouverture de ce salon en promettant toutes sortes d’implications de son gouvernement dans le domaine dont l’implantation de bornes de recharge dans la Belle Province ce qui devrait doubler le nombre de ces bornes pour les automobilistes. (Photo Éric Descarries) C’est aussi à ce Salon que la toute nouvelle version électrique de la T-Rex québécoise fut présentée au public. (Photo Éric Descarries) Et c’est également à ce salon que la toute récente motocyclette Lito Sora électrique fut mise en vedette. (Photo Éric Descarries) Ce stand de Cafe Racers électriques était un des plus attirants du Salon avec sa MGA en arrière-plan. (Photo Éric Descarries) Plusieurs connaisseurs de voitures électriques avaient hâte de voir la BYD chinoise pour la première fois. BYD veut dire Build Your Dream. (Photo Éric Descarries)

Jeep Compass North

Le petit véhicule que j’ai conduit la semaine dernière a déjà fait l’objet d’une première analyse en août dernier dans ce blogue. Il s’agit de la Jeep Compass. L’année dernière, FCA m’avait confié une version Trailhawk relativement coûteuse (et la plus sportive de la marque). Cette semaine, j’ai «hérité» d’une version North plus abordable. Si vous voulez en savoir plus sur la version Trailhawk, je vous suggère de rechercher mon blogue du 2 août 2017 dans les archives de ce site. Je crois que vous ne trouverez pas beaucoup de différences entre la Compass de cette époque et la North dont il est question ici car, au départ, il s’agit de petits VUS semblables mus par le seul moteur disponible dans ce véhicule, soit un quatre cylindres à essence TigerShark MultiAir de 2,4 litres qui fait 180 chevaux. Alors qu’une boîte mécanique à six vitesses figure au catalogue des Compass, j’ai encore une fois eu droit à l’automatique à neuf rapports et à la traction intégrale. La North que vous voyez ici est une version un peu plus abordable de la Compass qui a quand même beaucoup à offrir en commençant par une carrosserie dont le design n’est pas sans nous rappeler celui de la plus grande Jeep Grand Cherokee, le VUS le plus vendu au Canada. En passant, les sept fentes dans la calandre n’y sont que par apparence car la véritable prise d’air du moteur se situe plus bas, sous cette calandre. La Jeep Compass North ressemble à s’y méprendre au modèle Grand Cherokee. (Photo Éric Descarries) Même de l’arrière, on dirait une Grand Cherokee. (Photo Éric Descarries) Tout comme je le mentionnais dans mon texte sur la Trailhawk, l’intérieur légèrement plus modeste de la North est aussi «plastique». Mais encore une fois, il donne vraiment l’impression d’être de qualité. Et les sièges sont relativement confortables ce qui est important pour tout automobiliste ou passager. On n’y assoit que quatre personnes, cinq à la rigueur (si quelqu’un accepte de prendre la place du centre arrière). Toutefois, l’espace de chargement est impressionnant pour un VUS compact et il le devient encore plus si l’on rabat les dossiers des sièges d’arrière. Le tableau de bord de la Compass ressemble également à celui de la Grand Cherokee. Il faut dire que le bloc d’instruments et le même sur plusieurs véhicules venant de Chrysler, la partie américaine de FCA. (Photo Éric Descarries) Les places arrière ne sont pas des plus généreuses mais elles demeurent relativement confortables. (Photo Éric Descarries) Pour un VUS compact, l’espace de chargement du Compass est impressionnant. (Photo Éric Descarries)

Sur la route

Cette fois, j’ai plus utilisé la Compass en situation urbaine que la dernière fois. Vu que la Compass est basée sur une plateforme semblable à celle de la plus petite Renegade (elle a été élargie et agrandie pour les besoins de la cause), on se serait attendu à une certaine rigidité de la suspension mais ce n’en est pas le cas. La Compass est relativement confortable avec une tenue de route respectable. En tout cas, elle est nettement supérieure à celle des anciennes Compass, les presque jumelles des défuntes Patriot. En ville, ce petit VUS fonctionne surtout en mode traction mais sur la neige ou la glace, la propulsion arrière entre en jeu pour aider la motricité. Notez que si vous voulez attaquer des terrains moins hospitaliers, il y a toujours, avec la version 4 x 4, cette commande rotative avec des modes de traction Rock, Snow Sand, Mud et Auto. À ce niveau, je dirais que la Compass est supérieure à bien de ses concurrentes. Dans le passé, j’ai vu et conduit des Compass en situation hors-route surprenantes même dans un Camp Jeep…en France et dans les sentiers hors-route de la piste d’essai de FCA au Michigan, des pistes destinées aux Wrangler et Grand Cherokee! Ma Compass North était encore chaussée de pneus d’hiver, de nouveaux Lauffen au dessin agressif et avec un niveau sonore notable mais pas exagéré. (Photo Éric Descarries) Le seul moteur disponible dans la Compass est un quatre cylindres TigerShark 2,4 litres de Chrysler. (Photo Éric Descarries) À son lancement, la Jeep Compass a été vivement critiquée, comme si plusieurs observateurs semblaient faire référence aux modèles précédents. Avec le temps, on se rend compte que la Compass a tout ce qu’il faut pour bien figurer dans son créneau. En ce qui a trait à la consommation, j’ai obtenu une moyenne de 11,45 l./100 km durant une semaine plutôt pluvieuse et froide. L’ordinateur indiquait 11,2 au tableau de bord. Quant à l’achat, une Compass North 4 x 4 affiche un prix de base de 31 245 $. Le véhicule d’essai qui me fut confié avait les options suivantes : un ensemble d’attelage de remorque de 495 $ (avec pneu de secours de pleine grandeur), un ensemble dit de Sécurité et de Protection (avec système d’aide à la marche arrière), l’ensemble de navigation UConnect de 700 $ (avec radio supérieure et écran tactile de 8 pouces) qui est très facile à utiliser, un ensemble dit d’Équipement Populaire (avec démarreur à distance) et la caméra de recul de 475 $ en plus de l’inévitable taxe d’accise fédérale pour le climatiseur de 100 $ et les frais de transport et préparation de 1895 $. Le montant total de la facture était donc de 37 940 $.

À surveiller ce week-end

Si vous avez porté attention à mon article sur le Salon de l’Auto Électrique du week-end dernier, sachez qu’il y a d’autres évènements du genre à venir au cours des prochains jours dont un Salon de machinerie de construction, Les Grands Travaux, au Stade Olympique vendredi et samedi et le Salon de l’Auto-Sport de Québec à l’ExpoCité (de vendredi à dimanche). J’espère pouvoir vous en parler la semaine prochaine.

Évitez Montréal!

Ça y est! Je viens de faire ma part aux coffres de la Ville de Montréal. Méfiez-vous! «Ils» ont tendu des pièges partout! En me rendant à un studio d’enregistrement, j’ai «pénétré» dans une zone de sens unique qui n’avait d’autre signalisation que des flèches vers le nord. Cette route, c’est la (longue) rue Rose-de-Lima dans le sud-est de Montréal qui se dirige et se termine à la rue Notre-Dame. Toutefois, le dernier petit tronçon est devenu un sens unique où il est facile de se tromper car il n’y a pas de panneaux nous disant que c’est devenu, à ce niveau, un sens unique. Ce que j’ai fait! Mais je me suis arrêté au tout début voyant que les autos à ma droite étaient stationnées face au nord. Je n’y ai pas couvert cinquante pieds qu’un policier est sorti, beaucoup plus loin, d’entre des voitures stationnées et m’a fait signe de le rejoindre…pour me donner une contravention de 100 $ plus frais (169 $). Ce «fier limier» de la Police de Montréal (un homme d’un certain âge qui aurait dû être affecté à des tâches plus glorieuses) n’était certes pas là par hasard. Cet endroit est une vraie «trappe à ticket» comme seule Montréal en est capable. Faites attention à ce secteur car il y a des passagers prioritaires pour piétons (une autre belle vache à lait pour les coffres de la ville) alors qu’un peu partout, j’ai vu des opérations radar sur certaines grandes artères comme sur la rue Chateaubriand qui est rendue à 40 km/h! En d’autres mots, aussi bien éviter Montréal le plus possible, surtout qu’il faille composer avec des chantiers de construction qui se pointent spontanément (et qui nous portent à faire des bévues) et des stationnements de plus en plus rares et chers. Restez dans les banlieues et faites-y profiter les commerçants et non les coffres de Montréal avec des «percepteurs» en uniforme plus occupés à piger dans les goussets des automobilistes (avec des quotas minimum, bien entendu!) que de coincer les vrais criminels. Comment conserver le respect pour ces hommes et femmes qui, autrefois, avaient une plus belle réputation à mes yeux ? Pour lire le blog d'Éric Descarries