Alors que l’automne cogne à nos portes, c’est un signe précurseur qui annonce la fin de la saison sur terre-battue. Comme vient la fin de saison, Syracuse arrive à très grand pas.
Pour avoir été présent sur le mile à plus d’une reprise; c’est une semaine spectaculaire pour chaque équipe de course. De plus, cette édition étant la dernière, en sera une très particulière.
Comme ce sera les derniers tours sur le mile, plusieurs pilotes Québécois ont décidé de prendre part à cette épreuve unique. Une des présences qui m’a étonné est celle de Mathieu Desjardins, non pas parce que ce dernier n’a jamais fait de tour sur le mile, mais parce que ce dernier a choisi cette épreuve pour courir en modifié pour une première fois au volant du 1M.
Tout comme l’équipe 1M, l’équipe de course ONE de Serge Desjardins (oncle de Mathieu) sera également présente à Syracuse. Les succès de ces deux équipes sont bien connus, la voiture 1M a été championne à plusieurs reprises sur nos circuits locaux et elle a remporté la série Dirt et la série Seaway. Du côté de Syracuse, ils ont également laissé leur marque en obtenant la pôle à leur première présence sur le mile, en gagnant la course des recrues, en menant 28 des 30 tours de la finale et j’en passe.
Que dire de l’équipe ONE qui a dominé les autodromes du Québec depuis sa fondation en 1978. Son pilote fut nommé le plus spectaculaire en piste à plusieurs reprises et ils ont accumulé un impressionnant nombre de championnat. À ça, il faut ajouter le titre de meilleur québécois sur le mile en Gros-Bloc (à égalité avec Steve Poirier) et tous les autres faits d’armes qu’on leur connait.
Avec la présence de ces deux équipes de champions, la question se pose, qui aura le dessus. Plusieurs d’entre vous me diront que le jeune à encore des croutes à manger pour rejoindre les exploits de David Hébert et je ne peux qu’être d’accord avec vous. Par contre, sur un circuit automobile comme le Mile de Syracuse, tout peut arriver.
Le jeune Desjardins, qui a grandi dans le garage du #1, s’est efforcé de ne manquer aucuns détails, à chaque semaine estivale, depuis son très jeune âge. Ce dernier en aura-t-il assez retenu afin de battre son maître et son idole.
La prochaine étape à franchir est très haute pour le jeune pilote, car nul ne doute du talent d’un David Hébert. Par contre, ce sera la première d’une nouvelle rivalité entre ces deux équipes de gagnants.
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Crédit photo : Joe Labrie et Éric Pivin