Crédit photo : Yanick Lefebvre

Un match de fou !

Chroniques Tommy Lavallée
Il y a de ces matchs où tout semble réglé après deux périodes. Les Éperviers menaient 3 à 1, Adam Russo était intraitable devant son filet et malgré les (trop) nombreux désavantages numériques, les Sorelois semblaient se diriger vers une belle victoire. Puis ce fut la tempête. Le momentum a complètement changé de coté. On a pu constater toute l’ampleur du leadership d’un joueur comme Sylvain Deschâtelets. Une performance de un but et 2 passes en 3e période qui a permis à son équipe de revenir dans le match et créer l’égalité à toutes les fois que les Éperviers réussissaient à reprendre les devants. Les 3L ont foncé au filet et ont réussi à marquer 4 buts. Heureusement pour les Éperviers, le gardien Pier-Olivier Lemieux n’était pas à son mieux et les Rouges et Noirs ont pu inscrire 3 buts sur seulement 5 lancers en 3e période. C’est Simon Poirier d’un lancer de très loin qui a donné la victoire aux Éperviers en toute fin de match. Tellement loin que les arbitres ont dû se parler pour s’assurer que la rondelle n’avait pas quitté le territoire. En première période, les Éperviers ont exploité les défenseurs des 3L au maximum. Ils rejetaient la rondelle en fond de territoire et faisaient de l’échec-avant. Les défenseurs semblaient paniqués et il se faisait prendre à contre pied. Beaucoup de surnombres ont été causé par un mauvais jugement des arrières des 3L. On dit souvent qu’une équipe de hockey a besoin de tous ces éléments pour parvenir à gagner. Samedi soir à Rivière du Loup, nous en avons eu un bel exemple. Alors en désavantage numérique, Christian Deschênes brise son bâton et repart en chercher un au banc. Sans perdre de temps les préposés à l’équipement sorelois lui en remettent un neuf et au même moment la rondelle apparait au pied du #8 qui s’échappe et marque. Je vous invite cette semaine à lire mon prochain texte qui relatera ma journée passée avec ces travailleurs de l’ombre. En deuxième période ce fut le festival des punitions. Ce n’est pas que les punitions octroyées aux Éperviers n’étaient pas méritées, c’est que les 3L s’en tiraient avec le même genre de geste. Cela a occasionné beaucoup de frustrations au banc sorelois et a fait perdre le focus aux joueurs. Les éperviers ont passé la moitié de la période à cours d’un homme ou deux. Étienne Brodeur devrait être suspendu pour le prochain match suite à son plaquage par derrière sur Jean-Philippe Soucy. D’où j’étais perché, je pense que Brodeur a été malchanceux puisque Soucy s’est tourné au dernier moment. La mise en échec n’était pas directement dans les numéros. L’expulsion du 93 a fait mal à son équipe puisqu’il donnait de bonnes mises en échec depuis le début du match. Éric Dandenault a ensuite fait ce que l’on peut appeler un Éric Dandenault. Au lieu de rester derrière son banc et de parler à son équipe après la sortie de son joueur, il est allé dans le couloir derrière les bancs pour enguirlander Étienne Brodeur. Je peux comprendre que le hockey est un sport d’émotions mais de voir un entraîneur-chef agir de la sorte ne fait pas sérieux. Il passe les parties à crier après joueurs adverses et accuse ensuite les autres entraîneurs d’agir de la sorte. Ca devient une habitude chez Dandenault et le mot se passe à travers la ligue. Les Éperviers ont aussi perdu les services de Dominic Savoie pendant le match. Pour reprendre une expression connue des amateurs de hockey, Dominic est blessé au bas du corps et sera réévalué. Déjà qu’on devait jouer à 5 défenseurs avec l’absence de Mathieu Dumas. Le banc a raccourci très rapidement. Deux combats ont eu lieu. Simon Poirier a affronté le surprenant Alexandre Soucy qui a réussi à tenir son bout contre le vétéran des Éperviers. Le duel tant attendu entre Ryan Murphy et Jon Mirasty a eu lieu en 3e période. Un autre combat ouvert entre les deux. Un très bon combat malgré le fait que si on le compare avec les deux combats de Jon avec Lessard, celui-ci avait moins de lustre. Les entraîneurs sorelois pourront travailler sur certaines choses lors de la pratique de mercredi soir. Cependant, ils ne peuvent travailler sur la discipline avec leurs joueurs et ce sera à eux de se parler et de revenir à un jeu beaucoup plus discipliné. Jon Mirasty devrait y être. Ne manquez pas cette semaine l’émission Vestiaire360n. Nous aborderons les sujets chauds dans la Ligue Nord-Américaine de Hockey.
Tommy Lavallée
Chroniqueur
360nitro.tv