Je suis fâché après moi-même, je n'ai pas prévu les finances et le temps pour me rendre sur place à Martinsville ce weekend afin de suivre l'évolution de Alex Guénette dans les hautes sphères de la NASCAR ! Je vais devoir me contenter du petit écran sur SPEED à 13:30 samedi !
Pourquoi je suis Alex ? C'est simple, beaucoup de travail a été accompli autour du jeune athlète et au lieu de perdre son temps à gauche à droite, on a fixé un but et on veut évoluer ! Pourquoi pas supporter un vrai talent ? Il a un bon volant cette fin de semaine, il va pouvoir se mesurer à des pilotes accomplis, des féroces jeunes loups, bref tout une pléade de concurrents tous affamés d'avoir un volant dans la Camping World en 2015, le but ultime d' Alex en ce moment.
Combien de téléspectateurs vont le voir ? Combien de fans seront dans les gradins, va-t-il avoir droit comme la dernière fois à cet endroit à une entrevue couverte nationalement ? Oui ça coûte plus cher que nos courses locales mais si tu veux percer, te faire remarquer, ce n'est pas en restant dans le placard !!! 18 ans et il joue avec les grands !
À partir de là, j'ai entendu toutes sortes de remarques, certaines négatives d'autres positives ! Tous ont droit à leur opinion mais lui ce pointe aux bons endroits à la bonne âge ! D'accord, il profite du bon budget familial mais que dire de son talent ? Il a une équipe de pointe en fin de semaine, une excuse de moins, maintenant selon ses succès, on va pouvoir en discuter !
Les dollars sont importants mais même si je gagne 50 millions à la loto vendredi, qui va me confier un volant ? Les USA regorgent de talents pour asseoir derrière un volant, talents avec de $$$$ ! Le choix est arrêté sur Guénette curieusement.! Hello, c'est un petit Québecois !!! Fabulons, il signe sur super succès, un top 5, qu'allons-nous dire, écrire ? Notre perception va-t-elle changer ?
À Alex Guénette et son équipe Motos Illimitées, je lui souhaite sa meilleure course de sa courte carrière au nom de tous ses supporteurs ! Keep on the good work guys !
Crédit photo : Luc Marin