Crédit photo :Claude Prud'Homme

Quelle surprise nous réservera le GP3R 2019 ?

Grand Prix de Trois-Rivières Denis Lecours
Suite au succès de l’édition 2018 QUELLE SURPRISE NOUS RÉSERVERA LE GP3R 2019? 15 août 2018 - Quelques jours se sont écoulés depuis la 49e édition du GP3R, un événement qui a connu un vif succès, possiblement le plus grand depuis sa création. Tout le monde « décompresse » actuellement et tous les « Post Mortem » relatifs à un tel événement sont en cours de production. Qu’il me soit permis de féliciter tous les gens impliqués dans les séries présentes, les 1200 bénévoles et tous ceux qui ont rendu possible cette grande réalisation. Mais, permettez-moi de rendre hommage à l’homme-orchestre du GP3R, un leader incomparable qui a l’appui complet de son conseil d’administration (ses boss !) et un homme avec une vision hors du commun, MONSIEUR Dominic Fugère. Non seulement il a amené l’ensemble de l’événement au point où il se trouve actuellement, mais déjà il travaille à l’édition 2019 qui célébrera son 50e anniversaire. Croisé en fin de journée dimanche à la salle de presse et visiblement heureux, deux phrases sont sorties de sa bouche : « Ça prend une troisième fin de semaine au GP3R », ça c’est un secret de polichinelle, puisqu’il y travaille déjà, mais ça risque d’être un weekend… hivernal ! La deuxième phrase ou plutôt affirmation : « J’ai faim » et quand on connaît son amour pour la gastronomie nous verrons à coup sûr passer quelques images de « festin » sur ses médias sociaux au cours des prochains jours. Sincèrement Dominic EST l’homme de la situation au GP3R et le comité de sélection des amis du Grand-Prix devrait déjà considérer sa candidature… dès l’an prochain, car si l’événement en est là maintenant, il le lui doit et nous lui devons tous! Ça c’était les fleurs, mais comme avec les fleurs arrive généralement le pot, ça va venir, mais il n’y a pas vraiment de gros pot franchement. J’ai malheureusement assisté à une seule journée au GP3R 2018, à mon grand regret, mais obligations obligent je dois m’en contenter pour cette année. L’an prochain sera différent, car déjà en fin de journée dimanche un partenaire nous confirmait son intérêt afin que le groupe 360Nitro.tv soit sur place l’an prochain pour faire ce que nous savons le mieux faire «  Être » et amener les amateurs au cœur de l’action. Pour un événement d’une telle envergure certes il y a des lacunes, mais dans l’ensemble pas grand-chose à reprocher à l’édition 2018. Des bénévoles souriants et accueillants, même si à certains postes les informations leur manquaient. J’ai cherché les paddocks de la série CSCC un bon moment et plusieurs n’étaient pas en mesure de me guider dans mes recherches. J’ai finalement trouvé, mais ce fût un marathon. Alors je peux imaginer que si des amateurs les cherchaient aussi, ça dû être pénible et sûrement plusieurs ont lancé la serviette, car lors de ma visite là-bas, ils étaient finalement dans le stationnement à côté de l’hippodrome. Pas beaucoup de circulation dans ce coin. Faut admettre depuis que l’organisation ne peut plus occuper l’espace dans le stade de baseball, je ne voudrais pas être à la coordination et logistique, un joyeux casse-tête, un peu comme réussir un déménagement de cottage à bord d’un camion cube de douze pieds! Prouver à quel point il y avait du monde au GP3R 2018 et bien la meilleure indication le tirage moitié-moitié atteint. Le dernier chiffre que j’ai vu, en temps réel était à plus de 36 000 $! Oui, oui, il n’y a pas d’erreur, trente-six mille dollars dont 50% allait au gagnant. Et attention, quand je dis en temps réel, la vente de ces participations se faisait de façon électronique à partir d’un appareil porté par chacun des vendeurs, une technologie impressionnante! Crédit photo : Claude Prud'Homme Pour les séries en compétition la journée de dimanche, je regrette de ne pas y avoir vu évoluer la Formule 1600 pour laquelle les gens auraient possiblement eu plus d’enthousiasme que pour la course de la série Porsche. Seulement dix voitures au départ, huit seulement ont terminé. Il y a d’excellents pilotes dans cette série, mais force est d’admettre que, sans les enlever de l’horaire pour autant, c’est eux qui devraient être en fin de journée le samedi, ou encore mieux le dimanche. Crédit photo : Sylvain Tousignant Pour la course de la Coupe Nissan Micra, encore une fois un spectacle relevé, comme à chacune de leurs sorties à Trois-Rivières et à l’image aussi de ce qu’a toujours offert les séries monotype à GP3R. Crédit photo : Claude Prud'Homme Reste le clou du weekend, la série Nascar Pinty’s. Ce n’est pas toute la communauté journalistique qui sera d’accord, du moins les médias présents en salle de presse durant la course, mais je pense que c’est une des meilleures courses de cette série présentées dans le cadre du Grand-Prix. Des échanges de positions et de peinture à profusion, mais franchement c’est Nascar et la série est permissive alors pourquoi pas offrir un spectacle? C’est ce qu’ils ont fait à mon avis, et outre la victoire de Tagliani sa deuxième consécutive, deux pilotes m’ont particulièrement impressionné, Jean-François Dumoulin et Simon-Dion Viens. Le premier par son agressivité qu’on ne lui connaissait pas encore jusqu’à ce jour ce qui lui a permis de terminer quatrième et le deuxième celui qui nous a offert LE dépassement de l’épreuve au bout du boulevard du Carmel. J’en ai encore des frissons quand je le revois. Dion-Viens a pris la mesure non seulement de un, mais de deux pilotes, Alex Labbé et DJ Kennigton! Simon a eu un payback de son audace un peu plus loin, mais bon, c’est Nascar! J’aurais aimé entendre les commentaires du pilote invité Frédéric Gabillon qui par moment, comme l’a mentionné l’ami Didier Schraenen, devait se dire : « Mais ils sont complètement fous ces Québécois! Crédit photo : Sylvain Tousignant Pour la conclusion de la journée, c’était le retour des voitures LMS du championnat CSCC. Dix-neuf inscrits, mais dix-huit étaient du départ après l’abandon de Pierre-Luc Ouellet suite à deux bris de moteur dans les jours précédents. Une épreuve prévue pour 41 tours ou 60 minutes. Malheureusement quelques pilotes ont semblé oublier la longueur de l’épreuve et surtout « l’effort mécanique » exigé pour ces voitures, mais malgré tout un spectacle relevé à mon humble avis, quoique plusieurs aspects doivent être reconsidérés. Cette série fera d’ailleurs l’objet d’un autre texte et analyse complète dans les prochains jours puisqu’il nous manque encore, à ce moment-ci, quelques informations et discussions pour compléter. Crédit photo : Cédrick Thivierge J’aimerais finalement souligner le travail de toute l’équipe à la production des images du GP3R, images retransmises sur les écrans géants et aussi à RDS, en direct ou en différé sous l’habile direction de Martin Lalande (réalisateur) qui à mon avis est un des meilleurs dans ce domaine au Québec. Dire qu’à une certaine époque un réalisateur américain était imposé à Trois-Rivières, ce ne serait plus possible aujourd’hui, ce que nous avons besoin nous l’avons déjà. Travail exceptionnel aussi de toute l’équipe d’animation, de vrais pros. Par contre je m’interroge sur la pertinence de ne pas avoir d’animateur sur place pour la foule présente, le son retransmis étant celui des animateurs en studio. Je pense qu’une interactivité directe avec la foule sur place, ce que ne peuvent se permettent les animateurs en studio, seraient très appréciée des amateurs présents. Finalement je me rends compte que j’écris le résumé de ma journée à la dernière du GP3R 2018, omettant presque d’y allez du sujet en titre, que nous réserve 2019? Je ne souhaite que quelques ajustements au niveau des séries actuelles, mais je suis convaincu que l’ami Fugère n’est pas au bout de ses idées et qu’il nous en mettra plein la vue pour la 50e édition. Et si ça passait par l’ajout d’un événement entre les deux weekends? Il m’aura vu venir à ce moment-ci, car je crois encore fermement qu’un événement DIRT ou Méga Dirt Bike sur la piste de l’hippodrome serait à coup sûr un autre succès. Ou pourquoi pas une course de camionnette Nascar Camping World soit sur le site de l’hippodrome ou encore dans le cadre du GP en routier? XFinity, faut oublier à mon avis et en plus la Coupe Monster qui eux devraient plutôt retourner à Montréal. Série monoplace majeure? En reste-t-il vraiment en Amérique du Nord? Quelle surprise nous réserve le « magicien » Fugère pour 2019? Je pense que lui seul le sait actuellement, mais nous pouvons commencer à le torturer maintenant, il sait se défendre.