Crédit photo :Claude Prud'Homme

Enfin ! depuis le temps que je l’attendais...

Autodrome St-Eustache Claude Prud'Homme
Enfin ! depuis le temps que je l’attendais, je « shoote » au CSBK ! Mais… Bien que ma venue dans le monde des photographes accrédités suivant les événements de sport motorisé soit relativement récente, j’ai développé en tant que photographe un réel attachement à la piste de l’Autodrome de St-Eustache et son personnel qui se dévoue tout le temps pour les spectateurs, les coureurs, les écuries, mécanos, secouristes, vendeurs de toute sorte et même nous, les gens des médias. Mon aventure à la « track » de St-Eustache (comme plusieurs la surnomment), a débuté en 2016 lors de ma toute première sortie « médiatique » à titre de photographe accrédité pour la défunte agence Flagworld. J’y accompagnait le président, M. Michel Flageole. Avant même de prendre quelque photo que ce soit, Michel me fit tout d’abord rencontrer M. Alan Labrosse, propriétaire de l’Autodrome de St-Eustache. Les toutes premières paroles de M. Flageole furent : « laisse-moi te présenter la personne la plus importante ici, M. Alan Labrosse ». Le fait qu’il soit le grand boss ici, n’est que d’une importance très secondaire. Ce qui est le plus important à retenir ici, c’est que peu importe ton problème, ta question ou ce que tu pourrais avoir besoin, c’est la personne â qui il te faudra référer en tout premier lieu. Quand tu lui parleras, tu ne sauras jamais que c’est un ancien champion de courses de moto, de course d’autos, ancien gérant de pilotes émérites tels que Miguel Duhamel, Patrick Carpentier, Alexandre Tagliani et même Andrew Ranger. Il a même été aussi promoteur de courses d’Indy Car présentées à Montréal, en 2004 et en 2006. Non, tout ce que tu verras quand tu t’adresseras à Alan, c’est le gars qui est prêt à tout pour te satisfaire et répondre à tes attentes et surtout, avec le sourire. Et M. Flageole de poursuivre, le pire dans tout ça, ce n’est pas qu’avec Alan que tu obtiendras ce professionnalisme, mais aussi avec ses deux fils, Jason (directeur général) Alex (directeur des opérations). Mais cette attitude professionnelle tu l’aura de tous les gens qui gravitent autour de l’organisation, de l’équipe de l’Autodrome. C’est ma deuxième couverture médiatique déjà cette année à l’Autodrome. Quand on s’arrête cinq minutes et que l’on regarde ce qui se passe « autour » de la piste, ce que l’on y remarque, c’est tout d’abord Alan sur son scooter qui se promène sans cesses dans les écuries, aux stands de souvenirs, aux divers roulettes de restauration rapide, ensuite on le voir faire une course au deuxième étage de la tribune principale. Même s’il n’arrête jamais deux minutes, il prend toujours le temps de te saluer, te donner une poignée de main et te demander comment ça va, et ce, même s’il n’en a pas le temps. C’est ça M. Alan Labrosse et on peut dire la même chose de toute son équipe. Et pourtant, lors de ces deux premiers événements auxquels j’ai participé cette année, il n’agissait même pas en tant que promoteur de l’événement. Quelle classe cet homme et toute son cette équipe. Ce week-end, je participe en tant que photographe pour 360 nitro.tv à la couverture du CSBK, course de motos de sport pour laquelle je m’étais fixé le but de l’ajouter à ma liste des événements que je voulais couvrir un jour en tant que photographe : Check ! Quelle joie pour moi, qui est beaucoup plus un enthousiaste de photographie qu’un réel photographe, de pouvoir avoir la chance de mettre dans mon objectif photo ces bolides qui défient la gravité dans les courbes accentuées, d’être capable de prendre un « willy » en « panning » ou même de prendre des clichés des super vedettes du week-end, tels que Jordan Szoke, Ben Young ou Samuel Trépanier (les meneurs en série Mopar Pro Superbike, série « reine » du championnat CSBK). J’ai un immense sourire accroché en permanence dans la face quand je suis au milieu de la « track » en train de shooter tous ces gens, pilotes, mécanos, marshall, spectateurs. Mais au-delà de ce sentiment où je « trippe tellement », il y a ce mais… C’est peut-être la dernière (ou au mieux l’avant dernière) fois où j’ai la chance de prendre ces bolides du CSBK à la « track » de l’Autodrome de St-Eustache… Ce n’est peut-être pas la plus moderne, la plus longue, la plus technique, ni même la plus belle track pour les courses. Mais avec l’accueil qu’on y a à chaque fois, je m’y sens chez moi, c’est en quelque sorte ma « track ». Merci M. Labrosse et à toute votre équipe de nous avoir fait tripper toutes ces années.