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NASCAR : Premier routier de la saison

Chroniques Francois Richard
Nascar : Premier routier de la saison Même si Nascar est majoritairement une discipline disputée sur ovales, il faut avouer que le spectacle offert sur circuit routier est des plus spectaculaires. Rares sont les séries qui peuvent se vanter d’offrir un course avec 40 voitures sur un tel format de piste. Bien sûr, il y a des séries d’endurance qui offrent des courses avec beaucoup plus de bagnoles, mais celles-ci sont réparties dans plusieurs catégories, ce qui ne sera pas le cas de l’épreuve de Sonoma en fin de semaine. Malgré plusieurs innovations pour tenter d’augmenter l’intérêt et différencier les voitures, il est quand même difficile de suivre des courses d’endurance. J’ai regardé dernièrement une course de la série Trans-Am dans laquelle participe le Québécois Louis-Philippe Montour. Je dirais que c’est la série sur circuit routier qui offre un spectacle se rapprochant de celui offert par Nascar. Les épreuves disputées en dehors des circuits ovales permettent à des pilotes qui habituellement sont invisibles de se faire valoir. On a qu'à penser à A.J. Allmendinger ou encore à Marcus Ambrose et J.P. Montoya qui réussissaient à tirer leurs épingles du jeu. Ce circuit offre trois tracés différents. La version courte du tracé est celle utilisée par les bolides de Nascar. La version plus longue utilisée pour les courses de voitures d'endurance et l'Indycar emprunte la fin de la piste d'accélération. La courbe numéro 11 en épingle amenant vers la ligne de départ/arrivée située au début de la piste d'accélération est l'image emblématique de Sonoma. Les voitures doivent ralentir très fort pour prendre le virage pour être en mesure d'en ressortir en pleine vitesse. Des barils situés à l'intérieur causent souvent des maux de tête aux pilotes qui essaient d'effectuer un dépassement. Le premier virage très rapide croise la sortie des puits mène vers la courbe numéro 2 qui est très serrée. Comparativement aux voitures GT3 par exemple, les voitures Nascar ne possèdent que 4 vitesses avec aucune assistance ou des palettes au volant pour changer les vitesses comme les voitures modernes d'aujourd'hui. J'ai été surpris d'apprendre que les pilotes n'utilisaient pas la pédale d'embrayage pour changer de vitesse. Au moment de faire le changement, les conducteurs donnent un coup sur l'accélérateur et simultanément effectue le changement de vitesse. Je ne connais pas le nom de cette technique, mais je ne me risquerais pas de la tester à moins qu'un grand samaritain ne me passe sa Cavalier. Si vous avez un jeu de simulation de courses, il se pourrait fort bien que vous ayez accès à ce circuit. Si tel est le cas, je vous invite à faire quelques tours de simulateur avant d'écouter la course de cette fin de semaine. Cela vous permettra de vous mettre dans l'ambiance et de comprendre les difficultés qu'aura à affronter votre pilote favori durant les 350 milles de l'épreuve. Project Cars 2 offre les trois configurations possibles du circuit. Jeff Gordon avec ses 5 victoires (3 consécutives de 1998 à 2000) est le pilote qui possède le plus de titres sur ce circuit en Nascar. Tony Stewart en 2016 y avait remporté sa dernière victoire en carrière. Celle-ci lui avait permis de prendre part sans grand succès à la défunte "Chase" aujourd'hui rebaptisée. La série Camping World a été présente de 1995 à 1998 tandis que l'Indycar y tient des épreuves depuis 2005 en utilisant la version allongée du circuit. Bonne fin de semaine de courses!