Grand Prix du Canada
Un clin d’œil à l’histoire
Oui ce Grand Prix s’annonçait excitant. Les deux RedBull devaient être plus performantes en début de course, mais la raison l’a emporté. Et quand on dit raison on ne dit pas passion, car ce ne fut pas la plus passionnante des courses. Ne serait-ce que pour la lutte au championnat.
Vettel a dominé de bout en bout, 14 ans déjà que Ferrari n’avait pas gagné sur la piste de Montréal. Et pour faire un signe à l’histoire, quoi de mieux qu’une victoire d’une Ferrari en cette année de célébration du 40e anniversaire de la mythique victoire de Gilles sur le circuit qui porte désormais son nom. Et même son fils Jacques a mené la parade des pilotes au volant de la 312T3 de 1978.
Excitation passagère au départ. Suite à l’accrochage entre Hartley et le pilote maison Stroll, je fus un témoin très privilégié de l’incident car j’en ai reçu des cailloux, malheureusement ou heureusement pour Stroll, son calvaire s’est terminé prématurément avec un banal incident de course. Les deux sont coupables, mais ça permet à Stroll d’en finir avec un autre week-end à oublier.