Crédit photo :Éric Descarries

Ford F-150 diesel, les Grands Travaux et le Salon de l’Auto-Sport de Québec

Essais routiers Éric Descarries
Ford F-150 diesel, les Grands Travaux et le Salon de l’Auto-Sport de Québec La semaine qui vient de se dérouler a été passablement remplie d’évènements. Je vais essayer de les résumer du mieux possible mais je crois que les photos qui accompagnent ce blogue pourront parler d’elles-mêmes. Tout d’abord, j’ai réussi à me rendre à une première présentation du Ford F-150 2018 à moteur diesel à Denver au Colorado (oui, j’ai pu entrer de nouveau aux États-Unis mais ce ne fut pas de tout repos…après 45 minutes de discussions dans le bureau des douanes américaines de l’aéroport de Montréal-Trudeau…). En effet, Ford devrait commercialiser sous peu son F-150 dans presque toutes ses versions avec l’option d’un moteur turbodiesel, un V6 de 3,0 litres qui développe 250 chevaux et 440 li-pi de couple. Celui-ci ne sera disponible qu’avec une boîte automatique à 10 rapports et la propulsion ou la motricité aux quatre roues sur demande. Ce moderne V6 ne serait pas directement issu de celui des produits Land Rover Jaguar mais aurait été développé à partir des techniques de fabrication du petit mais si étonnant V6 EcoBoost de 2,7 litres. Il s’agit surtout de la technologie de coulage du bloc-cylindres en acier avec graphite et le vilebrequin en acier forgé. Plusieurs autres éléments ont été conçus pour la vie dure que les consommateurs nord-américains font subir à leurs pick-up. Je vous épargne les nombreux détails concernant la ligne, la carrosserie et l’intérieur du F-150 2018, tous ces éléments ayant déjà été couverts plus tôt dans ce blogue lors de la parution de mes impressions de conduite du tout récent F-150. Toutefois, mes toutes récentes expériences de conduite au volant de plusieurs versions du F-150 à moteur diesel valent la peine d’être racontées. Mon premier contact s’est fait au volant d’un pick-up à cabine d’équipe (trois personnes à bord) chargé de deux motocross. Le trajet partait de l’hôtel dans la banlieue de Denver et se dirigeait dans un des parties des Rocheuses les plus facilement atteignables (même s’il avait neigé la veille). Premier contact, première constatation, ce V6 est vraiment discret. Il est fort possiblement le plus silencieux des moteurs diesel que je n’ai jamais conduits. Puis, il semble très à l’aise dans cette grande caisse. Les accélérations ne sont peut-être pas foudroyantes mais elles sont linéaires et appréciables sauf pour le léger temps de réaction au moment initial où l’on écrase l’accélérateur. Les reprises sont, par contre, un peu plus modestes. Toutefois, ce sont des premières impressions de conduite qui me resteront à vérifier lorsque je conduirai un modèle équivalent au Québec. Évidemment, c’est surtout l’économie de carburant qui est visée dans cet exercice et, selon les résultats obtenus lors d’un petit concours amical qui s’est déroulé entre journalistes, il serait possible d’obtenir des moyennes entre 30 et 40 milles au gallon (US). Mais cela reste aussi à confirmer. Notons, toutefois, qu’un système de « Stop-Start » (relativement discret) vient en aide à cette consommation raisonnable en plus de la boîte à dix rapports qui m’a parue mieux adaptée au couple du diesel que tout autre moteur du F-150. Mon premier contact avec le F-150 diesel s’est fait au volant de cette camionnette au pied des montagnes Rocheuses au Colorado. (Photo Éric Descarries) Voici à quoi ressemble la région de Denver au printemps après une petite chute de neige printanière. (Photo Éric Descarries) Suite à ce premier contact, j’ai aussi conduit un F-150 diesel à quatre roues motrices en situation hors-route extrême (je ne crois pas qu’un particulier propriétaire d’une telle camionnette ira jusqu’à ce point). Encore une fois, le couple du moteur diesel combiné à la boîte auto à dix rapports (et les nombreux accessoires pour les excursions hors-route dont le contrôle de la traction, le verrouillage du pont arrière, la caméra avant et j’en passe) ont grandement contribué à la réussite de manœuvres hors-route que je ne pourrais jamais faire avec ma Jeep TJ 4 x 4. Soit dit en passant, le F-150 que nous avons utilisé pour cet exercice était chaussé des pneus Goodyear Wrangler A/T d’origine. Voici l’état dans lequel j’ai ramené le nouveau F-150 diesel après des essais (une torture?) en situation hors-route. (Photo Éric Descarries) Enfin, j’ai aussi conduit un autre F-150 diesel 4 x 4, cette fois avec une imposante remorque chargée affichant un poids de plus de 6000 livres et encore une fois, je fus surpris des capacités du moteur diesel qui restent quand même un peu modestes (il faut se rappeler que ce n’est qu’un 3,0 litres dont le but premier est de sauver du carburant). En passant, un F-150 diesel à deux roues motrices avec cabine allongée SuperCab peut tirer jusqu’à un maximum de 11 400 livres. Ford avait mis à notre disposition un F-150 diesel avec une remorque dont le poids faisait autour de 6 000 livres. (Photo Éric Descarries) Finalement, le dernier F-150 diesel PowerStroke que j’ai conduit était une version presque de base à propulsion arrière seulement, un véritable petit camion d’application commerciale (une camionnette de municipalité comme j’aime si bien identifier ce type de véhicule) avec une charge de bois de presque 1000 livres et ce fut certes le plus agréable que j’ai expérimenté avec une puissance respectable et un potentiel de travail notable à bas régime. Le plus abordable des F-150 est aussi livrable avec le moteur diesel ! (Photo Éric Descarries) Ford du Canada a aussitôt publié le prix de l’option diesel dans le F-150. Par exemple, si l’on opte pour le diesel au lieu du V6 de base de 3,3 litres, il faudra ajouter 8 200 $ à la facture. Si ce diesel est dans un véhicule normalement mû par le V8 de 5,0 litres, l’option coûtera alors 5 650$. Pour le moment, contentons-nous de souligner que la guerre opposant les camionnettes pick-up nord-américaine est loin d’être terminée. Ce Ford F-150 turbodiesel PowerStroke a déjà pour concurrent le Ram 1500 avec son EcoDiesel de 3,0 litres (la nouvelle version à venir en aura sa propre version au cours des prochains mois) et il devra bientôt affronter les nouveaux Chevrolet Silverado et GMC Sierra avec un tout nouveau six cylindres en ligne Duramax turbodiesel. Même si les documents de Ford nous indiquent que ce créneau ne concerne que 5% de la clientèle des pick-up, le jeu en vaudrait, semble-t-il, la chandelle! À suivre…

Le Salon des Grands Travaux

Comme vous le savez, tout ce qui concerne la mécanique m’intéresse. C’est pourquoi je me suis retrouvé le weekend dernier au Salon des Grands Travaux, une exposition qui n’était pas venue à Montréal depuis trois ans. Évidemment, vu que cet évènement s’adresse surtout aux gens de la construction il y avait toute une panoplie de véhicules et d’engins reliés à ce domaine. Pour vous donner une petite idée de ce qu’on pouvait y voir, je vous ai préparé ce court photoreportage. Une vue du Salon des Grands Travaux. (Photo Éric Descarries) Il y avait des engins de construction de tout gabarit. (Photo Éric Descarries) Il y avait aussi plusieurs camions poids lourd imposants comme ce Western Star. (Photo Éric Descarries) Saviez-vous que le sud-coréen Hyundai construit également de lourds équipements de construction ? (Photo Éric Descarries) Assez impressionnant ce camion à pompe Peterbilt, n’est-ce pas? (Photo Éric Descarries)

Le Salon de l’Auto-Sport de Québec

Enfin, j’ai passé la journée de samedi au Salon de l’Auto-Sport de Québec qui en est rendu à sa 49e édition. Il est désormais sous la gouverne du très vivant Martin D’Anjou qui l’a vraiment agrandi. Quoique je sois un grand amateur de hot-rods, de voitures custom, de bolides de course et de tout genre de véhicules originaux, je croyais bien en avoir fini avant l’heure du midi. Forcément, je suis tombé sur de nombreux amis dont Alex Tagliani, Jean-Paul Cabana, Andrew Ranger, François Audette, André Larue, Amyot Bachand et j’en passe et que pensez-vous qui s’est produit? De la jasette, bien sûr et j’en suis sorti tard! J’ai néanmoins eu le temps de prendre plusieurs photos et en voici un court reportage : Alex Tagliani dévoilait à Québec sa nouvelle Camaro de course de la série NASCAR Pinty’s. (Photo Éric Descarries) Mon «vieil» ami André Larue (celui-là même qui a mis au monde l’entreprise des souffleuses Larue) exposait une de ses dernières acquisitions, un camion GMC du début des années cinquante. (Photo Éric Descarries) La plus originale? Cette berline Jaguar de la fin des années quarante maintenant mue par un V8 Chrysler 340. (Photo Éric Descarries) Il ne manquait pas de stock-car et de voitures de course à Québec. (Photo Éric Descarries) Cette Ford 1937 est en fait une réplique avec une carrosserie en fibre de verre. (Photo Éric Descarries) Plutôt spectaculaire, cette camionnette Ford 1939 intensément modifiée. (Photo Éric Descarries) La reconnaissez-vous, la 5A de Jean-Paul Cabana? Pourquoi 5A? Il y a cinq lettres A dans le nom de Jean-Paul ! (Photo Éric Descarries) Je ne peux que succomber aux charmes de ce «monstre», une Cobra 427 ! (Photo Éric Descarries) Toujours aussi actif, mon ami François Audette. Son nouveau joujou? Cette Camaro d’époque pour les courses de Voitures Anciennes (Vintage). (Photo Éric Descarries) Enfin, une des vedettes du «show», Kontagous, une Kaiser des années cinquante modifiée par Jean-François Launier qui réside désormais en Colombie-Britannique. Malgré que ce soit une «custom», elle conserve son élégance d’origine. (Photo Éric Descarries)

La «trappe à tickets fermée»

La semaine dernière, je vous racontais ma mésaventure avec un représentant de l’ordre de la Ville de Montréal. Il a attendu que je m’aventure dans la portion la plus au sud de la rue Rose-de-Lima dans le sud-ouest de la ville, un petit bout de chemin dont la dernière portion venait d’être transformée en chemin à sens unique pour m’intercepter (je venais de m’arrêter au tout début de la rue m’étant rendu compte de mon «erreur») et me tendre une contravention. C’était à moi de bien vérifier? On ne voyait pas les «flèches» lorsqu’on vient de front. Et la preuve que je venais de me faire tendre un piège? Quelques jours après, la signalisation en a été changée et des barrières de béton y ont été installées. Et venez me dire que ce n’était pas une vraie «trappe à ticket». C’est dommage de mettre la réputation des policiers en jeu comme cela. Je vais contester cette contravention. La signalisation a mystérieusement été corrigée après que certains automobilistes aient été pris dans la «trappe à tickets»! (Photo Éric Descarries) Pour lire le blog d'Éric Descarries