Crédit photo :iRacing.com

La simulation à un autre niveau

Chroniques Francois Richard
Dans mon premier article sur le monde de la simulation, vous avez sûrement constaté que d’évoluer dans le mode des « SimRacers » peut rapidement devenir une passion frôlant la folie. D’ailleurs, si vous n’avez pas lu mon premier article sur le sujet, je vous invite fortement à le consulter : https://360nitro.tv/articles/2018/02/22/le-monde-de-la-simulation Après avoir passé plusieurs heures seul dans votre sous-sol (on dirait moi) à jouer seul contre l’intelligence artificielle de votre jeu de simulation favori, vous aurez peut-être le goût de vous mesurer aux autres joueurs de la planète (possiblement, eux-aussi de leur sous-sol). Préparez-vous à vivre alors beaucoup d’émotions, vous allez passer de la fierté de la victoire à la honte d’avoir échappé votre bagnole au premier virage de la course. Si vous aimez relever des défis et vous mesurer aux meilleurs, allez-y foncer et déçu vous ne serez pas. (Enfin, j’ai réussi à placer une phrase de style « Yoda » ).

Petite histoire du jeu en ligne

Vers le milieu des années 2000, « Nascar Racing 2003 » était le simulateur par excellence. À ce chapitre, le Québec était vraiment choyé, car la grande majorité des « SimRacers » de la province se retrouvaient sur QuébecRacing.com. Ce site fournissait, via un abonnement annuel, l’accès à des serveurs qui hébergeaient des ligues de courses utilisant principalement « NR2003 ». Chacune des ligues avait des commissaires qui étaient chargés de faire appliquer les règlements de courses de façon plus ou moins abusive. Souvenir lointain ici, de moments de frustrations dus à des commissaires qui prenaient leur rôle très au sérieux. Sûrement que ceux-ci appliquaient le principe de base de Spider-Man qui dit « Avec grand pouvoir vient grande responsabilité.» À son apogée, certaines divisions de Québec Racing pouvaient facilement avoir une trentaine de pilotes à chaque course et plusieurs avaient même une liste d’attente. NR2003 resta longtemps le jeu de prédilection de Québec Racing même si ce dernier ne connut pas de suite. Depuis quelques années, Québec Racing n’est plus, mais certaines personnes entre autres  Dominic Villemaire avec Blast-Racing ont continué sur IRacing. D’ailleurs la fin de « Nascar Racing 2003 » publié par Papyrus est directement reliée à la naissance de IRacing. Ce dernier, selon plusieurs, est le meilleur jeu de course en ligne actuellement disponible. Par contre, la concurrence semble se pointer à l’horizon même si elle est encore à des années lumières de IRacing. La dernière version de « Grand Turismo » est beaucoup plus étoffée pour le jeu en ligne. Selon moi, « Project Cars 2 » est le plus sérieux concurrent de IRacing. La version en ligne est vraiment bien étoffée. Les ligues en Europe se multiplient de façon exponentielle. Il semble que les concepteurs de PC2 aient visé juste. Cependant, la marche reste quand même haute pour rattraper Iracing.

La course en ligne, ça peut devenir très sérieux

Le « SimRacing » c’est du sérieux. Car oui, il est possible d’aller loin et j’ajouterais même très loin, très très loin (Je me suis retenu pour ne pas ajouter les mots galaxie et lointaine). Suite à mon premier article sur le monde de la simulation, j’ai reçu un courriel d’un jeune Québécois qui participe à plusieurs séries élites de IRacing. Alex Bergeron est d’ailleurs parmi les meilleurs au monde sur terre battue sur ce jeu de simulation. En février dernier, il a participé à une course de 100 tours sur le circuit de Daytona dans la série "Peak Antifreeze Nascar" qui est sanctionnée par Nascar. Sur le site Nascar.com, vous pouvez même retrouver des nouvelles de la série. Alex a terminé douzième lors de cette épreuve. Le gagnant du championnat de la saison se mérite une bourse de dix milles dollars ! https://www.iracing.com/nascar-peak-antifreeze-series/ Les courses en ligne passent maintenant au niveau supérieur, plusieurs courses sont diffusées en direct sur internet. Mais ce n’est pas tout, certaines divisions vont jusqu’à diffuser leurs évènements en y ajoutant commentateurs et analystes. Ajoutées à cela, une émission d’avant course et des entrevues à la fin de l’épreuve avec les pilotes. On se croirait carrément à la télévision. Vous pouvez visionner la course de Daytona de février dernier incluant des entrevues d'avant course très intéressantes où vous pourrez constater l'importance accordée à cette série :
Le 13 mars dernier, près de 250 personnes écoutent en direct la diffusion de la seconde course de la saison sur le circuit de Phoenix en Arizona. Les animateurs font vraiment un travail extraordinaire et semblent vraiment être dans le feu de l'action. À L'occasion, on aperçoit les pilotes directement de leur domicile. Je suis à même de constater que ce n'est pas nécessairement le conducteur avec le plus gros équipement qui roule devant. Les diffuseurs de l'épreuve sont en mesure de choisir les prises de vue de leur choix ainsi que les statistiques affichés tout au long du déroulement de l'épreuve. J'ai cru voir le nom de Timmy Hill, il se pourrait fort bien que ce soit le "Timmy Ħill' que l'on aperçoit à l'occasion en Nascar. Il arrive que certains pilotes professionnels participent à une course en ligne. Comme dans les vidéos ci-dessous, vous apercevrez Tony Stewart se pratiquer sur IRacing

Un petit coup d'œil

Je vous invite fortement à jeter un coup d'œil sur une course de la série "Peak Antifreeze" qui offre un spectacle de très haute qualité. La prochaine course est prévue le 27 mars prochain. Calendrier 2018 Nascar Peak Antifreeze IRacing series