Crédit photo :Éric Descarries La Volkswagen Alltrack (encore une fois) et le concours de la Technologie de l’année de l’AJAC
On s’approche du temps des Fêtes et ça se sent. Tout d’abord, les conducteurs locaux sont très nerveux, la neige s’en vient et ça aussi on le sent. La plupart des automobilistes québécois ont déjà fait installer leurs pneus d’hiver et au moment d’écrire ces lignes, nous subissons une première tempête de neige hivernale. Puis, il faut à tout prix éviter les centres commerciaux. Même si de plus en plus de gens préfèrent magasiner en ligne, il y en a encore beaucoup qui se rendent dans les grands centres commerciaux…ne serait-ce que pour se donner une idée de ce qu’ils devraient commander en ligne!
Débute alors la saison de la chasse à la place de stationnement la plus rapprochée de la porte principale (il y a certains automobilistes qui stationneraient DANS le centre s’ils le pouvaient). Alors, prenez gare à ceux qui ne sont pas attentifs à leur conduite…J’appelle cela le Grand Prix des Centres d’achat ou encore le Shopping Center 500!
D’autre part (et cela ne m’arrive pas souvent), il se peut que le véhicule que j’avais réservé pour la semaine ne soit pas disponible. C’est ce qui s’est produit la semaine dernière alors que je devais conduire le nouveau VUS Tiguan à sept passagers de Volkswagen. La petite camionnette n’était pas encore arrivée chez mon «fournisseur» et, qui plus est, elle n’aurait pas eu ses pneus d’hiver! On m’a donc offert le VW Alltrack en remplacement, une voiture de type «familiale VUS» qui a été votée Auto de l’année en 2017 par les membres de l’Association des Journalistes Automobile du Canada (AJAC) et que j’ai déjà traité en détail dans l’édition du 26 avril de ce blogue.
L’étonnante Volkswagen Golf Alltrack 4Motion est de retour en 2018. (Photo Éric Descarries)
Souvenez-vous que cette Alltrack fut votée Auto de l’année par les membres de l’Association des Journalistes Automobile du Canada l’année dernière. (Photo Éric Descarries)
Par conséquent, je n’irai pas une autre fois décrire en détail cette auto (vous pouvez le faire en recherchant l’article d’avril dernier). Je veux tout simplement vous confirmer que j’ai revécu ce que j’avais déjà vécu avec les mêmes résultats ou presque. Encore une fois, je n’ai pas été déçu. Le moteur turbocompressé à quatre cylindres de 1,8 litre de 170 chevaux est demeuré à la hauteur de la situation, la boîte automatique DSG à double embrayage à six rapports est toujours aussi souple et confortable et la traction intégrale toujours aussi utile, sinon plus vu que l’hiver est maintenant là!. La seule différence, c’est que les pneus d’origine ont cédé leur place à des Continental WinterContact d’hiver. Je n’ai pas toujours été un grand «fan» des pneus Continental mais je dois avouer que ceux-ci m’ont paru à la hauteur de la situation grâce à leur silence de roulement sur pavé sec et leur adhérence sur une mince couche de neige sous laquelle il y avait, bien souvent, de la glace!
…et cette fois, j’ai pu essayer la traction intégrale 4Motion de la Golf sur les routes enneigées. (Photo Éric Descarries)
Malgré les quelques remarques négatives que j’ai déjà eues dans le passé concernent les pneus Continental, ces WinterContact se sont avérés efficaces sur les routes enneigées. (Éric Descarries)
En ce qui a trait à la consommation, j’ai obtenu la semaine dernière une moyenne de 10,78 L/100 km alors que l’ordinateur de bord indiquait 8,9. Au printemps dernier, j’avais réussi une moyenne de 9,04. Des chiffres que se ressemblent un peu, n’est-ce pas? Si les performances vous intéressent, sachez qu’il est possible de passer du point mort à 100 km/h en quelque huit secondes. Une VW Golf Alltrack 4Motion commence autour des 35 295 $ mais avec les options et les frais de livraison, elle peut aller chercher dans les 40 000 $. Pas donnée mais, d’après moi, elle vaut le prix que VW en demande. De plus c’est une véritable petite familiale de grande utilité toujours aussi agréable à conduire et relativement à l’aise sur nos routes hivernales. Oui, je crois toujours qu’elle méritait son titre de Voiture de l’année…
(Photo Éric Descarries)
Cette année, les participants ont été regroupés selon trois catégories, la Technologie Verte, l’Innovation technologique et la Technologie axée vers la sécurité. Après une première «épuration» des technologies proposées, nous en sommes venus à six finalistes tous aussi intéressants les uns que les autres, dirais-je. En voici un exemple.
Dans la catégorie des technologies vertes, les dirigeants de General Motors ont choisi d’aligner le système de régénération de l’électricité sur demande tel que proposé sur l’impressionnante Chevrolet Bolt, ce qui permet à la petite voiture d’atteindre son autonomie maximale de 383 kilomètres. La génération d’électricité s’obtient au freinage. De plus, avec ce système, le conducteur peut ralentir la voiture presque comme un freinage en passant en Low.
Toyota s’est présenté avec un système de pompe pour le chauffage initial (à froid) pour la Prius Prime (une voiture qui, sur le marché canadien, n’est, pour le moment, disponible qu’au Québec. Pas besoin d’attendre que le moteur soit chaud pour avoir de la chaleur dans l’habitacle. Enfin, toujours dans cette catégorie, Toyota est revenu à la charge avec le système hybride à multiple étapes de Lexus qui ajoute une boîte automatique à quatre rapports APRÈS les deux moteurs électriques combinés au moteur V6 du coupé Lexus. Le conducteur peut même manier le véhicule manuellement ce qui lui permet l’équivalent de 10 rapports.
Lexus propose une boîte automatique à quatre rapports derrière les deux moteurs électriques auxiliaires de l’ensemble. (Photo Lexus)
Dans la catégorie des Innovations technologiques, FCA aligne la boîte automatique eFlite de la Chrysler Pacifica Hybrid qui inclut deux moteurs électriques combinés au V6 Pentastar avec cycle Atkinson. Volvo se présente avec le rouage hybride combiné de sa nouvelle S90 (construite en Chine) mettant surtout en vedette l’emplacement des batteries (sous le tunnel du plancher dégageant ainsi l’espace pour le coffre). Enfin, dans ce créneau, GM propose la technologie Super Cruise de Cadillac qui, ma foi, est une première amorce vers la voiture autonome. Trois concurrents impressionnants!
FCA (Fiat Chrysler Automobiles) a aligné sa boîte automatique électrique eFlite au concours de l’AJAC. (Photo FCA)
Quant à Volvo, c’est son système hybride combiné (moteur à essence à l’avant et moteurs électriques à l’arrière) qui fut mis en vedette. Notez que les batteries qui sont logées dans ce qui aurait pu être le tunnel de transmission. (Photo Volvo)
Le système Super Cruise de Cadillac est ni plus ni moins que le modeste début des voitures autonomes du constructeur. (Photo GM)
La troisième catégorie, celle des Technologies de la sécurité est généralement plus axées vers l’électronique. Il y avait quatre finissants au programme, le système Pro Pilot Assist de Nissan qui sera bientôt disponible sur les Rogue et Leaf Platinum qui aidera le conducteur à conserver sa trajectoire sur autoroute tout en faisant appel aux services du régulateur adaptatif de vitesse et à la détection des mains sur le volant (au cas où le conducteur s’endormirait. Honda a choisi son accessoire Cabin Talk and Watch de a fourgonnette Odyssey qui permet au conducteur de voir ce qui se passe derrière lui grâce à l’écran au tableau de bord et de s’adresser à ses passagers (bien souvent tout petits) par l’entremise des haut-parleurs.
GM était de retour avec les premiers balbutiements de la communication entre les véhicules (V2V) qui, pour le moment, est limitée au modèle CTS mais qui, éventuellement devrait se retrouver non seulement sur tous les produits GM mais aussi sur toutes les marques d’automobiles. Les autos pourront alors se reconnaître et éviter des collisions. Enfin, la quatrième technologie fut celle de la division Lexus de Toyota qui propose cette année une version encore plus poussée de son système de sécurité qui, en plus des traditionnels détecteurs de déviation de la voie et régulateur adaptatif de vitesse ajoute un meilleur balayage du radar à l’avant du véhicule pour inclure les piétons et les cyclistes et détecter les obstacles en mouvement qui pourraient frapper le devant.
Nissan lance son système ProPilot dans ses Rogue et Leaf cette année (Photo Nissan)
Encore une fois, c’est chez Cadillac que GM lance la communication entre véhicules (V2V) d’abord sur les CTS. Notez, sur cette photo, que le véhicule a constaté que celui qui le précède est en freinage d’urgence. (Photo GM)
Lexus a poussé encore plus son système de sécurité. (Photo Lexus)
Pas facile de juger de tout cela et d’en arriver à des gagnants qui, cette année, seront dévoilés au Salon de l’auto de Toronto (un dévoilement qui se faisait au Salon de Montréal dans le passé mais qui sera remplacé en janvier prochain par le dévoilement des gagnants par catégorie des participants au concours de la Voiture de l’année, les gagnants finaux de la Technologie étant maintenant réservés au Salon de Toronto…). Malheureusement, il y avait également d’autres technologies qui auraient pu être mises en nomination lors de cet évènement annuel mais dont les constructeurs ont décidé de ne pas participer ou de se retirer. On reviendra sous peu à ce concours. En attendant, si un ou plusieurs de ces technologies vous intéressent, je vous invite à consulter les pages techniques des sites internet de chaque constructeur. Vous y trouverez plus de détails et d’information…
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L’étonnante Volkswagen Golf Alltrack 4Motion est de retour en 2018. (Photo Éric Descarries)
Souvenez-vous que cette Alltrack fut votée Auto de l’année par les membres de l’Association des Journalistes Automobile du Canada l’année dernière. (Photo Éric Descarries)
Par conséquent, je n’irai pas une autre fois décrire en détail cette auto (vous pouvez le faire en recherchant l’article d’avril dernier). Je veux tout simplement vous confirmer que j’ai revécu ce que j’avais déjà vécu avec les mêmes résultats ou presque. Encore une fois, je n’ai pas été déçu. Le moteur turbocompressé à quatre cylindres de 1,8 litre de 170 chevaux est demeuré à la hauteur de la situation, la boîte automatique DSG à double embrayage à six rapports est toujours aussi souple et confortable et la traction intégrale toujours aussi utile, sinon plus vu que l’hiver est maintenant là!. La seule différence, c’est que les pneus d’origine ont cédé leur place à des Continental WinterContact d’hiver. Je n’ai pas toujours été un grand «fan» des pneus Continental mais je dois avouer que ceux-ci m’ont paru à la hauteur de la situation grâce à leur silence de roulement sur pavé sec et leur adhérence sur une mince couche de neige sous laquelle il y avait, bien souvent, de la glace!
…et cette fois, j’ai pu essayer la traction intégrale 4Motion de la Golf sur les routes enneigées. (Photo Éric Descarries)
Malgré les quelques remarques négatives que j’ai déjà eues dans le passé concernent les pneus Continental, ces WinterContact se sont avérés efficaces sur les routes enneigées. (Éric Descarries)
En ce qui a trait à la consommation, j’ai obtenu la semaine dernière une moyenne de 10,78 L/100 km alors que l’ordinateur de bord indiquait 8,9. Au printemps dernier, j’avais réussi une moyenne de 9,04. Des chiffres que se ressemblent un peu, n’est-ce pas? Si les performances vous intéressent, sachez qu’il est possible de passer du point mort à 100 km/h en quelque huit secondes. Une VW Golf Alltrack 4Motion commence autour des 35 295 $ mais avec les options et les frais de livraison, elle peut aller chercher dans les 40 000 $. Pas donnée mais, d’après moi, elle vaut le prix que VW en demande. De plus c’est une véritable petite familiale de grande utilité toujours aussi agréable à conduire et relativement à l’aise sur nos routes hivernales. Oui, je crois toujours qu’elle méritait son titre de Voiture de l’année…
Le prix de la Technologie de l’année
D’autre part, je me suis envolé vers Toronto la semaine dernière pour participer au volet de la Technologie de l’année qui fait partie du concours annuel de la Voiture de l’Année de l’AJAC. Depuis les quelques dernières années, une dizaine de membres de l’AJAC qui sont plus enclins envers la «chose mécanique ou technique» se réunit dans un hôtel de la Ville Reine afin d’écouter les représentants des constructeurs venus nous expliquer leur plus récente technologie qui vaut la peine d’être mentionnée. Je fais partie de ce groupe depuis déjà plusieurs années. Pour le concours de la Technologie de l’année de l’AJAC, les constructeurs impliqués envoient l’un de leurs représentants techniques expliquer la technologie en question. Dans ce cas, David Begleiter décrit une des technologies en lice de GM devant les membres de l’AJAC intéressés par ce volet du concours.(Photo Éric Descarries)
Cette année, les participants ont été regroupés selon trois catégories, la Technologie Verte, l’Innovation technologique et la Technologie axée vers la sécurité. Après une première «épuration» des technologies proposées, nous en sommes venus à six finalistes tous aussi intéressants les uns que les autres, dirais-je. En voici un exemple.
Dans la catégorie des technologies vertes, les dirigeants de General Motors ont choisi d’aligner le système de régénération de l’électricité sur demande tel que proposé sur l’impressionnante Chevrolet Bolt, ce qui permet à la petite voiture d’atteindre son autonomie maximale de 383 kilomètres. La génération d’électricité s’obtient au freinage. De plus, avec ce système, le conducteur peut ralentir la voiture presque comme un freinage en passant en Low.
Toyota s’est présenté avec un système de pompe pour le chauffage initial (à froid) pour la Prius Prime (une voiture qui, sur le marché canadien, n’est, pour le moment, disponible qu’au Québec. Pas besoin d’attendre que le moteur soit chaud pour avoir de la chaleur dans l’habitacle. Enfin, toujours dans cette catégorie, Toyota est revenu à la charge avec le système hybride à multiple étapes de Lexus qui ajoute une boîte automatique à quatre rapports APRÈS les deux moteurs électriques combinés au moteur V6 du coupé Lexus. Le conducteur peut même manier le véhicule manuellement ce qui lui permet l’équivalent de 10 rapports.
Lexus propose une boîte automatique à quatre rapports derrière les deux moteurs électriques auxiliaires de l’ensemble. (Photo Lexus)
Dans la catégorie des Innovations technologiques, FCA aligne la boîte automatique eFlite de la Chrysler Pacifica Hybrid qui inclut deux moteurs électriques combinés au V6 Pentastar avec cycle Atkinson. Volvo se présente avec le rouage hybride combiné de sa nouvelle S90 (construite en Chine) mettant surtout en vedette l’emplacement des batteries (sous le tunnel du plancher dégageant ainsi l’espace pour le coffre). Enfin, dans ce créneau, GM propose la technologie Super Cruise de Cadillac qui, ma foi, est une première amorce vers la voiture autonome. Trois concurrents impressionnants!
FCA (Fiat Chrysler Automobiles) a aligné sa boîte automatique électrique eFlite au concours de l’AJAC. (Photo FCA)
Quant à Volvo, c’est son système hybride combiné (moteur à essence à l’avant et moteurs électriques à l’arrière) qui fut mis en vedette. Notez que les batteries qui sont logées dans ce qui aurait pu être le tunnel de transmission. (Photo Volvo)
Le système Super Cruise de Cadillac est ni plus ni moins que le modeste début des voitures autonomes du constructeur. (Photo GM)
La troisième catégorie, celle des Technologies de la sécurité est généralement plus axées vers l’électronique. Il y avait quatre finissants au programme, le système Pro Pilot Assist de Nissan qui sera bientôt disponible sur les Rogue et Leaf Platinum qui aidera le conducteur à conserver sa trajectoire sur autoroute tout en faisant appel aux services du régulateur adaptatif de vitesse et à la détection des mains sur le volant (au cas où le conducteur s’endormirait. Honda a choisi son accessoire Cabin Talk and Watch de a fourgonnette Odyssey qui permet au conducteur de voir ce qui se passe derrière lui grâce à l’écran au tableau de bord et de s’adresser à ses passagers (bien souvent tout petits) par l’entremise des haut-parleurs.
GM était de retour avec les premiers balbutiements de la communication entre les véhicules (V2V) qui, pour le moment, est limitée au modèle CTS mais qui, éventuellement devrait se retrouver non seulement sur tous les produits GM mais aussi sur toutes les marques d’automobiles. Les autos pourront alors se reconnaître et éviter des collisions. Enfin, la quatrième technologie fut celle de la division Lexus de Toyota qui propose cette année une version encore plus poussée de son système de sécurité qui, en plus des traditionnels détecteurs de déviation de la voie et régulateur adaptatif de vitesse ajoute un meilleur balayage du radar à l’avant du véhicule pour inclure les piétons et les cyclistes et détecter les obstacles en mouvement qui pourraient frapper le devant.
Nissan lance son système ProPilot dans ses Rogue et Leaf cette année (Photo Nissan)
Encore une fois, c’est chez Cadillac que GM lance la communication entre véhicules (V2V) d’abord sur les CTS. Notez, sur cette photo, que le véhicule a constaté que celui qui le précède est en freinage d’urgence. (Photo GM)
Lexus a poussé encore plus son système de sécurité. (Photo Lexus)
Pas facile de juger de tout cela et d’en arriver à des gagnants qui, cette année, seront dévoilés au Salon de l’auto de Toronto (un dévoilement qui se faisait au Salon de Montréal dans le passé mais qui sera remplacé en janvier prochain par le dévoilement des gagnants par catégorie des participants au concours de la Voiture de l’année, les gagnants finaux de la Technologie étant maintenant réservés au Salon de Toronto…). Malheureusement, il y avait également d’autres technologies qui auraient pu être mises en nomination lors de cet évènement annuel mais dont les constructeurs ont décidé de ne pas participer ou de se retirer. On reviendra sous peu à ce concours. En attendant, si un ou plusieurs de ces technologies vous intéressent, je vous invite à consulter les pages techniques des sites internet de chaque constructeur. Vous y trouverez plus de détails et d’information…
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