Chevrolet Traverse Red Line, le Salon de la voiture électrique et des miniatures
Je l’avoue, je n’ai jamais été un «fan» du VUM (Véhicule Utilitaire Multisegment) Traverse de Chevrolet. Et je ne suis pas le seul. En fait, cette version de Chevrolet du VUM que nous avons également connu sous les noms de Buick Enclave et GMC Acadia n’a jamais été la plus spectaculaire du trio. Son design a laissé tellement de client froid que les designers de GM ont dû le revoir complètement.
Ce n’est pas que le Traverse était laid…il n’était que «drabe». Heureusement, la nouvelle version de 2018 affiche un design nettement plus agréable à l’œil ce qui devrait donner au Traverse plus de possibilités de concurrencer des gagnants comme le Ford Explorer, le Honda Pilot ou le Toyota Highlander, par exemple. Au lieu d’imiter GMC qui a nous propose désormais une version légèrement rapetissée de son Acadia, Chevrolet a décidé d’élargir son Traverse et de le faire reposer sur un empattement un peu plus long. Notons que le Traverse n’est plus basé sur une plateforme Lambda de GM mais sur la nouvelle plateforme C1XX semblable à celle du VUS Cadillac XT5.
Il en résulte un intérieur plus vaste alors que son design modernisé lui donne une allure plus sportive. Et pour insister sur le thème, Chevrolet nous propose même une version Red Line de Traverse (vous souvenez-vous des versions Red Line de Saturn?), une finition qui a d’abord été dévoilé il y a quelques années à l’exposition de la SEMA. La finition Red Line (qui n’inclut pas de modifications mécaniques, soulignons-le) se reconnaît à la peinture noire de la calandre, des emblèmes (Bowtie ou Nœud papillon) Chevrolet noirs, les lettres Traverse collées au centre des deux portières d’avant avec contour rouge et surtout de superbes jantes noires à multiples branches marquées d’une bande rouge. Spécifions que la version Red Line ne vient qu’avec la finition Premier haut de gamme.
Le VUM Traverse de GM a été complètement redessiné. (Photo Éric Descarries)
La nouvelle version du Traverse est disponible avec un moteur à quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres de 255 chevaux et 295 li-pi de couple mais mon véhicule d’essai était équipé du plus traditionnel (et très «corporatif»!) V6 de 3,6 litres de 310 chevaux et 266 li-pi de couple que l’on retrouve dans tant de véhicules de GM! Toutefois, la grande nouveauté, c’est la boîte automatique à neuf rapports (que GM a développé avec Ford pour les véhicules à traction avant ou intégrale tandis que Ford a développé avec GM la boîte automatique à dix rapports pour les Mustang, Camaro, F-150 et Silverado-Sierra).
De base, un Traverse peut être commandé avec la traction avant mais vu que je conduisais un Traverse haut de gamme Premier Red Line, il était plutôt équipé de la traction intégrale. Et vu que le Traverse repose sur une nouvelle plateforme, aussi bien insister sur le fait que les suspensions ont été révisées incluant de nouveaux amortisseurs ZF plus silencieux et un agencement arrière à cinq bras tirés renforcés.
Même vu de l’arrière, le nouveau Traverse affiche un design plus agressif, plus sportif, plus agréable à l’œil. (Photo Éric Descarries)
La plus belle surprise, c’est l’aménagement intérieur et son espace plus grand et aéré pour les sept passagers (le Traverse est aussi livrable en configuration à huit passagers). Le design ne gagnera peut-être pas des prix d’originalité mais la sobriété de la construction donne à cet intérieur un look élégant qui plaît à l’œil. Malgré les nombreuses formes géométriques, tout y est bien accordé pour une allure moderne mais modérée.
L’instrumentation numérique est regroupée dans sa propre niche devant le conducteur avec des cadrans faciles à lire et un centre d’information très utile. Le centre du tableau de bord est bien occupé par le grand écran de la navigation et de la radio. Les commandes ne sont pas si nombreuses mais elles sont facilement reconnaissables.
Évidemment, plusieurs de ces commandes sont dédoublées sur le volant (chauffant, ce que j’apprécie en hiver!). Les sièges d’avant (chauffants eux aussi) sont confortables à souhait alors que ceux du centre procurent beaucoup d’espace à leurs passagers. Ces derniers sont un peu plus élevés pour une meilleure visibilité. Quant aux trois places arrière (une banquette divisible deux tiers/un tiers), elles sont facilement atteignables (les sièges du centre se replient facilement mais les enfants préféreront les contourner et passer par l’espace entre les deux) et relativement confortables mais que pour de courtes distances…à moins que vous soyez un enfant! Oh! À ne pas négliger, la possibilité de la connectivité WiFi!
Le tableau de bord affiche un dessin original mais relativement sobre. (Photo Éric Descarries)
Les places du centre sont généreuses mais les sièges ne sont pas aussi confortables que ceux d’avant. (Photo Éric Descarries)
La dernière banquette demeure un siège d’appoint mais les enfants s’y plairont. (Photo Éric Descarries)
Toutefois, il reste quand même un espace de chargement relativement vaste pour un usage courant. Si l’on veut plus de place, l’utilisateur n’a qu’à replier les dossiers de la troisième banquette et encore plus en repliant aussi les dossiers des sièges du centre. Et l’on obtient alors un véritable gouffre! Évidemment, Chevrolet a suivi le mouvement et le hayon arrière peut s’ouvrir en balançant la jambe sous le pare-chocs arrière.
Même avec la dernière banquette en place, il reste un bon espace cargo pour le chargement. Celui-ci peut s’agrandir en abaissant les dossiers. Incidemment, il y aussi un autre espace de rangement sous le couvercle du plancher.
(Photo Éric Descarries)