Crédit photo :Éric Descarries

Quelque 3800 km en Ford Edge Sport

Essais routiers Éric Descarries
Quelque 3800 km en Ford Edge Sport Tout d’abord, merci à ceux qui se sont inquiétés du fait que je n’aie pas publié de blogue la semaine dernière. Cette situation pourrait arriver encore une fois ou deux au cours de l’été vu que j’aime profiter de la belle saison pour me promener un peu et assister à des évènements automobiles uniques. C’en fut d’ailleurs le cas lors des derniers jours alors que Ford du Canada m’avait prêté une toute récente version de son populaire VUM Edge, la Sport à moteur V6 de 2,7 litres. Les lecteurs réguliers de ce blogue se souviendront que j’ai déjà conduit le tout nouvel Edge il y a quelques mois. Toutefois, il s’agissait alors d’une version Titanium à moteur de 3,5 litres. De plus, l’essai fut confiné à un trajet local contrairement à celui qui suit. En effet, pour débuter la saison estivale, le mordu de courses automobile que je suis avait décidé de rouler vers Wildwood au New Jersey pour « The Race of Gentlemen » qui se déroulait durant le même week-end que celui du Grand Prix à Montréal et continuer, après quelques jours de vacances au bord de la mer, vers Indianapolis où se déroulerait, entre autre, les épreuves de Vintage Racing Invitational et de Trans-Am TA2. C’est la deuxième fois que je me rends à « The Race of Gentlemen ». Encore une fois, si vous êtes un lecteur régulier de ce blogue, vous savez que j’y ai été l’année dernière à une date semblable. The Race of Gentlemen se déroule sur la plage de Wildwood. Il s’agit de courses d’accélération (drag) pour voitures d’avant 1935 avec des moteurs d’avant 1953 (les plus connaissants comprendront qu’il s’agit alors de Ford Model A et Model B ou V8 des années vingt ou trente avec moteurs Ford V8 dits Flathead) et pour motos d’avant la Deuxième Grande Guerre (surtout des Harley-Davidson et des Indian). Il s’agit ici plus d’un « happening » que de courses proprement dites avec des voitures d’époque et même des costumes d’époque. Et vu que c’est hors-saison, on peut profiter de la plage sans qu’il n’y ait de foule…Et, chanceux comme je suis, la météo était on ne peut plus agréable avec un ciel sans nuage et un mercure approchant les 30 degrés Celsius! L’atmosphère à The Race of Gentlemen à la plage était conviviale. (Photo Éric Descarries) Cette image des puits ne date pas des années trente mais d’il y a quelques jours. (Photo Éric Descarries) J’ai découvert ce petit motel à prix raisonnable à North Wildwood, à quelques coins du Boardwalk. (Photo Éric Descarries) Encore une fois, si vous êtes un lecteur régulier de ce blogue, vous vous souviendrez que, l’année dernière, j’avais fait ce voyage avec le tout dernier Ford Escape, un petit VUM on ne peut plus populaire. Cette fois-ci, l’expérience fut totalement différente alors que je conduisais la plus récente livrée du Ford Edge. Ce VUM est non seulement plus gros que l’Escape (vous aurez compris que les deux sont du même constructeur) mais aussi, il est plus puissant et plus luxueux. Par conséquent, il semblait mieux répondre à mes exigences pour de (très) longs trajets. Le Ford Edge Sport 2017 ! (Photo Éric Descarries) L’Edge est tout indiqué pour les voyages à la plage. (Photo Éric Descarries) Au départ, l’Edge m’a permis de charger plus facilement nos bagages, ma compagne et moi, Le véhicule étant plus grand, il offre plus d’espace dans le coffre que le plus petit Escape. Puis, il y a ce V6 Ecoboost de 2,7 litres, un moteur turbocompressé très moderne qui propose tellement plus de puissance (315 chevaux et 350 li-pi de couple) que la plupart de ses concurrents! Dans le cas de l’Edge Sport, il vient combiné à une boîte automatique à six rapports qui se manipule manuellement grâce aux palettes au volant et à la traction intégrale. À titre d’exemple, passer du point mort à 100 km/h demande autour des six secondes alors que les vitesses de reprise sont tout simplement aussi efficaces. Le tableau de bord est simple et surtout très fonctionnel. (Photo Éric Descarries) Les places arrière sont généreuses. (Photo Éric Descarries) Cependant, ce qui importe dans le cas de ce reportage, ce ne sont pas les performances sportives du Ford Edge Sport mais plutôt son comportement et de son confort sur une très longue distance. Déjà, au départ, deux adultes qui aiment voyager dans un espace dégagé seront choyés avec l’Edge. L’habitacle y est vaste à souhait avec beaucoup d’espace de débattement et un excellent dégagement pour la tête et ce, même avec le toit de verre ouvrant panoramique. Si deux autres passagers se joignent aux voyageurs, ils logeront dans un espace arrière aussi vaste et confortable. Deux petits détails intéressants, le hayon arrière de ce modèle Sport peut s’activer par un passage du pied (comme vu à la télé) et les portières peuvent se verrouiller et se déverrouiller grâce à ce clavier tactile près de la porte du conducteur, un élément que Ford propose depuis plus de trente ans et qui plaît à beaucoup d’utilisateurs (dont ma conjointe!) Le coffre est définitivement caverneux ! (Photo Éric Descarries) La première partie de ce « road trip » nous amenait de la région de Montréal à Wildwood au New Jersey, une route assez simple qui débute par la 15 au sud de Montréal et qui nous mène d’abord à la 87 de l’état du New York (celle-là même qui se dirige vers New York). Toutefois, en approchant la Grosse Pomme, le conducteur doit bifurquer vers le Garden State Parkway qui va jusqu’à Cape May, dans la même région que Wildwood. Il en coûte presque 6 $ US pour le péage de la 87-90 qui va vers New York et sensiblement le même prix pour le Parkway. Le Garden State Parkway impressionne par ses multiples voies. (Photo Éric Descarries) Le Ford Edge est vraiment fait pour ces grandes autoroutes américaines. Il demeure confortable et silencieux à souhait. Et lorsque le conducteur a besoin de puissance pour quelque raison que ce soit (comme doubler, par exemple), le V6 Ecoboost répond spontanément. Notons ici que la version Sport de l’Edge jouit de la technologie «Engine Sound Enhancement». Celle-ci, combinée à la radio haut de gamme du véhicule, transforme le son du V6 en un son de V8 à l’intérieur de la cabine. Et on ne peut modifier ce son, ni le volume! L’intérieur du Edge Sport ressemble de très près à celui du Titanium conduit précédemment. L’instrumentation y est claire (quoique la vitesse en mesure anglaise (MPH) d’un bleu un peu pâle peut être difficile à lire au grand soleil). La direction adaptative peut être amusante à tester en conduite plus agressive mais sur autoroute, on en apprécie plus la précision. Les sièges sont très confortables et lorsque la route est longue en été, la ventilation des coussins des sièges d’avant ajoute au confort durant les journées chaudes. Ajoutez à cela le régulateur de vitesse automatique adaptatif (qui ralentira l’auto si vous vous approchez trop du véhicule qui vous précède) et les multiples aides à la conduite dont les avertisseurs de déviation de la voie et la détection des autres véhicules en angle mort de la vision et vous avez presque un véhicule autonome. Après quelques jours à Wildwood, nous nous sommes dirigés vers le nord pour prendre très rapidement la route I-76 vers Pittsburgh puis la I-70 vers Indianapolis car après The Race of Gentlemen, je voulais assister en partie à l’évènement du SVRA, l’Invitational au Brickyard. Nous l’avons donc fait en deux parties avec un arrêt dans un hôtel de New Stanton en Pennsylvanie (à la jonction des deux autoroutes). La route 76 réserve de belles surprises. (Photo Éric Descarries) Encore une fois, il faut avouer que Ford a créé un véhicule idéal pour ces grandes autoroutes. La vitesse maximale y est de 70 m/h (113 km/h) mais vous vous doutez que le flot de circulation y est d’environ 80-85 m/h (130-135 km/h). Mais, quelles routes ! Le paysage change des collines de l’est de la Pennsylvanie aux montagnes de la Virginie Occidentale aux plaines de l’Ohio et grands champs de l’Indiana (pour un péage total de 32 $ !). En tout temps, j’ai pu profiter du système SYNC 3 avec une navigation précise et facile à comprendre. Quant à la radio, j’ai pu syntoniser Radio-Canada en français grâce à Sirius! Après un premier arrêt dans la région de Pittsburgh et un deuxième dans un hôtel (plus ou moins recommandable) de la région d’Indianapolis et une journée passée au gros soleil au merveilleux complexe de l’Indianapolis Motor Speedway pour assister à une série d’épreuves de qualifications toutes aussi excitantes les unes que les autres, nous nous sommes remis en route en fin d’après-midi vers Detroit (décidemment, alors que nous n’avions roulé que sur des routes semblables à du véritable billard, celles du Michigan se sont avérées horribles, même pires que les nôtres). De Detroit, nous avons traversé le pont Ambassador vers Windsor en Ontario et à ma grande surprise, le douanier canadien était plus intéressé par le Ford Edge que par nos déclarations! En fait, il m’a posé des dizaines de questions que sur la voiture…il faut dire qu’il attendait d’un jour à l’autre son propre Edge Sport tout neuf. Ce grand édifice de l’Indianapolis Motor Speedway porte le surnom de «Pagode». (Photo Éric Descarries) Ces Mustang faisaient partie de la série ProAm qui met en vedette des Amateurs propriétaires de ces voitures classiques des années soixante dont le coéquipier est un des anciennes vedettes du Speedway dont Bill Elliott, Paul Tracy et autres. (Photo Éric Descarries) Les Porsche et autres voitures de course utilisaient la portion de circuit routier du Speedway en plus de la ligne droite avant. (Photo Éric Descarries) Parmi les nombreuses autos anciennes, il y en avait de toutes catégories comme ces bruyantes McLaren de Can-Am et Formule F-5000. (Photo Éric Descarries) La toute nouvelle série Trans-Am 2 était aussi à Indy! (Photo Éric Descarries) Après une nuit dans un hôtel (très propre) de Windsor, le retour vers Montréal par la 401 fut un peu plus long que prévu. J’avais prévu contourner Toronto avec la 407 (elle est maintenant terminée et on rejoint la 401 à l’est de Toronto par la 412) mais les bouchons de circulation se sont produits bien avant la métropole canadienne. Cela a fait que je n’ai pu m’arrêter au Canadian Tire Motorsport Park (l’ancien Mosport) pour y voir quelques courses de voitures « vintage » comme prévu (et oui, je voulais voir d’autres courses!). Nous avons donc continué notre route pour revenir à la maison sans, toutefois, oublier de prendre un petit détour par le Thousand Island Parkway près de Gananoque! Et tout ce temps-là, le Ford Edge s’est avéré un compagnon de voyage idéal. Rien n’y a fait défaut et j’ai bien apprécié les pneus Hankook Ventus d’origine qui, combinés à la traction intégrale, ont rendu la conduite de la voiture très sécuritaire lors des quelques épisodes de pluie abondante en Indiana, au Michigan et en Ontario. En ce qui a trait à la consommation, j’ai obtenu une moyenne de 9,2 litres aux 100 km pour ce voyage de plus de 3800 km (à plus de 90% sur autoroute). Le seul point déplaisant que j’ai noté sur la voiture fut son rayon de braquage parfois trop grand lors des manœuvres de stationnement. Par contre, j’ai bien apprécié l’aide des caméras (dont celle dans la calandre avant) dans ces circonstances. Le Ford Edge Sport affiche un prix de départ de 46 496 $. Avec des options comme la peinture rouge rubis de 450 $, l’équipement du groupe 401A (incluant les systèmes de détection en angle mort, les phares HID, l’aide au stationnement, les sièges arrière chauffant, les sièges avant chauffants et aérés , le volant chauffant et plus encore) de 4500 $, l’ensemble canadien de tourisme (incluant la navigation activée par la voix et le toit panoramique) de 2000 $, l’ensemble de protection du cargo (avec protecteur) de 400 $, le régulateur de vitesse adaptatif et la (toujours aussi ridicule) taxe d’accise pour le climatiseur de 100 $, mon véhicule d’essai en arrivait à un prix total de 55 445 $ auquel il faut ajouter le frais de transport et préparation de 1690 $ ce qui donne un grand total de 57 139 $ ! Donc, en conclusion, si vous êtes un grand voyageur qui aime avaler de la route, le Ford Edge Sport est certainement à considérer! Il réunit puissance, confort, économie et fiabilité dans un ensemble moderne et agréable à l’œil! Et il est construit à Oakville en Ontario…au Canada!

Le cas de Lance Stroll

Quoique je n’aie pas assisté au Grand prix de Formule Un à Montréal, j’ai eu la chance de le regarder un soir à la télé dans ma chambre d’hôtel. Belle performance de Lewis Hamilton mais aussi superbe remontée du jeune Lance Stroll qui a conduit avec intelligence devant sa propre foule! Malheureusement, le pilote devenu analyste Jacques Villeneuve a eu la malheureuse remarque de traiter Lance de « pire recrue que la Formule Un n’ait jamais connue » (selon un reportage dans Auto Week). Malgré tout le respect que je lui dois, je ne suis pas d’accord avec Jacques. S’il réfère à sa propre expérience, il était plus vieux que Lance quand il s’est lancé en Formule Un et il avait participé à plusieurs épreuves d’importance dans d’autres séries. De plus, la situation n’était pas la même et Jacques a eu droit à tellement d’essais avant d’attaquer un Grand Prix que la comparaison entre lui et Lance n’est pas possible. Pourquoi s’est-il acharné ainsi sur Lance Stroll? Je ne sais pas. Cependant, j’aimerais lui mettre sous le nez que sa tentative de carrière en NASCAR a été bien pire que celle de Stroll en F-1…avec les résultats qu’on lui connaît| J’ai souvent eu l’opportunité de parler avec Jacques et même de l’interviewer en NASCAR quand j’étais à l’emploi d’un poste de télé sur le sport. Il a toujours été aimable et coopératif. Mais cela ne m’empêche pas de ne pas être d’accord avec lui concernant Stroll. Ce que je souhaite à Lance Stroll, c’est de percer en F-1, voire même devenir champion du monde. Alors, on pourra faire les comparaisons qui s’imposeront!