Crédit photo :Éric Descarries

L’unique monde automobile de Cuba

Éric Descarries
L’unique monde automobile de Cuba Désolé de vous avoir faussé compagnie la semaine dernière, j’ai tout simplement profité d’une petite semaine de congé que je me suis accordé pour aller passer quelques jours au soleil. Évidemment, vous aurez compris que je me suis retrouvé une autre fois à Cuba, non seulement parce que l’endroit y est chaud et superbe mais aussi parce que je me retrouve dans un monde automobile tout à fait unique. Dans le passé, je me suis déjà rendu à l’île de Cayo Largo au sud de l’île principale de Cuba. Il n’y avait pas beaucoup de véhicules sur cette île (je crois qu’il n’y a que 19 kilomètres de routes, pavées ou non), à peine une vingtaine. Donc, rien à décrire pour un mordu de l’auto comme moi. Toutefois, c’est lorsque j’ai découvert la région de La Havane que je me suis retrouvé dans un monde que je sais désormais apprécier. Néanmoins, si vous croyez qu’il n’y a que l’automobile qui m’attire à Cuba, vous vous trompez. D’abord, au départ, j’aime bien voyager. Puis, j’aime photographier des régions qui ne ressemblent pas du tout à mon patelin. Cependant, je crois que je viens de découvrir ce qui est le plus spectaculaire à Cuba, surtout à La Havane. C’est tout simplement que je crois être transporté dans le passé. On se croirait presque revenu dans le temps, revenu aux années cinquante. Et, malgré le fait que les autos y jouent un grand rôle, il y a encore plus à y découvrir. Les Cubains vivent à une autre époque. Ils ne sont pas nécessairement comme nous malgré le fait qu’ils aimeraient bien l’être. Mais ils sont limités dans leurs actions. Au départ, ils n’ont pas de téléphone cellulaire constamment à la main (ou à l’oreille, même si certains commencent à utiliser cet appareil parfois…maudit). Puis, ils ne sont pas à la course à l’argent, le «rat race» que nous vivons, même s’ils commencent à se débrouiller assez bien dans le marchandage. Tant que les Américains n’envahiront pas ce peuple, l’atmosphère sera toujours aussi magique. Je ne crois pas que ce soit demain la veille que ça se produise (ce qui n’a rien à voir avec Trump… je pense plutôt que nos amis américains auront de la difficulté avec les restrictions naturelles du pays, surtout en ce qui a trait aux facilités et à la nourriture)… En attendant, nous, les Québécois, adorons ce pays avec son attitude relativement «européenne». O.K., la nourriture pourrait être meilleure (si vous ne mangez pas dans les «resorts», vous allez découvrir de bons petits restaurants avec des menus uniques au goût agréable) mais je ne tiens pas à y voir des McDo et des PFK…En attendant, il reste toujours ces «reliques vivantes» que sont les vieilles Américaines. Sachez, toutefois, qu’il n’y a pas que des autos américaines. Il y a aussi de vieilles européennes (mais pas de vieilles asiatiques), de vieux camions et, de plus en plus, de nouvelles autos surtout européennes. Dépêchez-vous si vous voulez voir les anciennes Américaines. D’année en année, j’ai l’impression qu’il commence à en manquer. Si les Chevrolet y sont toujours populaires (la Chevrolet 1956 demeure, selon un guide que nous avons eus, la plus recherchée au pays), vous y verrez tout un parc automobile hétéroclite (dont la plupart des autos sont mues par un moteur diesel). Voici donc quelques photos de ce que j’y ai vu la semaine dernière. Au départ, attendez-vous à voir plusieurs pick-up GMC (et quelques Chevrolet) récents. Ils sont la propriété de compagnies canadiennes d’exploitation pétrolière. J’y ai même vu (êtes-vous surpris?) des F-150! (Photo Éric Descarries) De plus en plus, les taxis «officiels» Kia Rio, Hyundai Accent et Geely sont remplacés par ces plus grandes Geely chinoises ressemblant étrangement à des Chevrolet ou à de récentes Cadillac…(Photo Éric Descarries) Pour lire la suite : http://blogueericdescarries.tumblr.com/